Ce que nous désignons communément comme étant des "accoudoirs" sur les chaises et fauteuils sont en réalité des accotoirs. Les accoudoirs étaient en fait la partie horizontale sur le haut du dossier d'un siège où l'on s'accoude. Une "chaise prie dieu" en est la parfaite illustration.
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Pour "danger potentiel", le mot danger porte déjà la notion d'incertitude, de possibilité. Lorsqu'il y a danger, ça veut qu'il peut se passer quelque chose mais rien n'est encore arrivé, sinon ce n'est pas un danger, c'est un fait. Donc "danger potentiel" est un pléonasme.
"De manière à ce que" est inutilement lourd, on peut dire "De manière que". Cette faute est un mélange entre "De manière à + infinitif" et "De manière que".
"Suite à" : on devrait dire "A la suite de"
Enfin on dit "Nous étions convenu" et non "Nous avions convenu".
J'ajouterai pour compléter que ça me gène qu'on attende que l'Académie française tolère telle ou telle expression pour que ce soit jugé comme correct. J'ai vraiment ce sentiment qu'elle est décalage complet avec l'évolution naturelle de la langue.
C'est comme à l'écrit, il devrait y avoir beaucoup plus de réforme sur l'orthographe. Pourquoi garde-t-on des mots qui ne se prononcent pas du tout comme ils s'écrivent. Je ne parle pas de tout simplifier et d'écrire en SMS bien sûr mais il y a des mots comme "Monsieur" que l'on prononce "Meussieu", ça n'a plus rien à voir : "on" que l'on prononce "eu" et un "r" muet. Pourquoi conserver cette orthographe ? C'était sûrement légitime en ancien français mais aujourd'hui ? Pourquoi ne peut-on pas écrire "en revoir" au lieu de "au revoir" ? Presque personne ne prononce "au revoir" en dehors de Giscard.
Au Québec, on utilise d'ailleurs couramment le verbe "accoter" à la place du verbe "appuyer". Par exemple, "Accote-toi la tête sur mon épaule".
Avec des limites dont les frontières sont forcément floues et mobiles.
Chacun ressent ces limites par ce fameux agacement à entendre l'autre "mal parler".
Je pense que le français doit rester tel qu’il est. Garder au moins un beau français littéraire. C’est important je pense.