Vous reposez vos bras sur des accotoirs

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a écrit : A l'origine l'accoudoir désignait le sommet capitonné du dossier d'un siège conçu pour s'y reposer les coudes, mais désormais il s'agit de toute partie sur laquelle on peut appuyer le coude ou le bras.
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/accoudoir/513
https://fr.wikipedia
.org/wiki/Accoudoir
www.cnrtl.fr/definition/accoudoir
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Donc l'anecdote était juste avant mais fausse maintenant. L'acotoire d'antan est l'acoudoir moderne!

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android

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a écrit : Tu aurais des explications plus détaillées ou une source ? Je suis très curieux de savoir pourquoi... J'imagine que le premier est contradictoire, avéré signifiant "vrai" mais j'ai beaucoup de mal à comprendre pour les autres. Miiims a très bien expliqué la plupart des cas. En dehors de "trop mauvais" qui selon moi est considéré comme faux parce que trop renvoie à quelque chose de positif et non négatif. Maintenant, il n'est pas impossible que ce soit Miiims qui ait raison.

Pour "danger potentiel", le mot danger porte déjà la notion d'incertitude, de possibilité. Lorsqu'il y a danger, ça veut qu'il peut se passer quelque chose mais rien n'est encore arrivé, sinon ce n'est pas un danger, c'est un fait. Donc "danger potentiel" est un pléonasme.
"De manière à ce que" est inutilement lourd, on peut dire "De manière que". Cette faute est un mélange entre "De manière à + infinitif" et "De manière que".
"Suite à" : on devrait dire "A la suite de"
Enfin on dit "Nous étions convenu" et non "Nous avions convenu".

J'ajouterai pour compléter que ça me gène qu'on attende que l'Académie française tolère telle ou telle expression pour que ce soit jugé comme correct. J'ai vraiment ce sentiment qu'elle est décalage complet avec l'évolution naturelle de la langue.
C'est comme à l'écrit, il devrait y avoir beaucoup plus de réforme sur l'orthographe. Pourquoi garde-t-on des mots qui ne se prononcent pas du tout comme ils s'écrivent. Je ne parle pas de tout simplifier et d'écrire en SMS bien sûr mais il y a des mots comme "Monsieur" que l'on prononce "Meussieu", ça n'a plus rien à voir : "on" que l'on prononce "eu" et un "r" muet. Pourquoi conserver cette orthographe ? C'était sûrement légitime en ancien français mais aujourd'hui ? Pourquoi ne peut-on pas écrire "en revoir" au lieu de "au revoir" ? Presque personne ne prononce "au revoir" en dehors de Giscard.

Au Québec, on utilise d'ailleurs couramment le verbe "accoter" à la place du verbe "appuyer". Par exemple, "Accote-toi la tête sur mon épaule".

a écrit : Je vais reprendre tellement de monde grâce à ça MHUHAHAHAHAHAAHAHAHAHAAH Non parce que le sens est maintenant correct, c'est l'ancien terme pour désigner des accoudoirs.

a écrit : Oui mais c'est pareil, il ne faut pas attendre qu'un mot ou une expression soit reconnu par l'Académie pour être correct. C'est le peuple qui fait évoluer la langue. C'est correct dès le moment où la majorité des gens utilisent et/ou acceptent l'expression.

Si on attend l
9;Académie, on peut considérer que très peu de personnes parlent correctement français :
S'avérer faux
Danger potentiel
De manière à ce que
Se rappeler de
Elle s'est permise de
Les heures de sont succédées
Suite à
Trop mauvais
Après que je sois
C'est de cela dont je parle
Nous avions convenu de
...
Tout ça c'est erroné
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Et malgré que. L'usage fait la langue.
Avec des limites dont les frontières sont forcément floues et mobiles.
Chacun ressent ces limites par ce fameux agacement à entendre l'autre "mal parler".

a écrit : Oui mais c'est pareil, il ne faut pas attendre qu'un mot ou une expression soit reconnu par l'Académie pour être correct. C'est le peuple qui fait évoluer la langue. C'est correct dès le moment où la majorité des gens utilisent et/ou acceptent l'expression.

Si on attend l
9;Académie, on peut considérer que très peu de personnes parlent correctement français :
S'avérer faux
Danger potentiel
De manière à ce que
Se rappeler de
Elle s'est permise de
Les heures de sont succédées
Suite à
Trop mauvais
Après que je sois
C'est de cela dont je parle
Nous avions convenu de
...
Tout ça c'est erroné
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Ça mériterait une anecdote, et un complément d'information. Édit: c'est bon, j'ai lu la suite des commentaires

a écrit : Je vais pas pouvoir tout expliquer mais pour ce que je sais (enfin je crois, corrigez-moi si je me trompe) :
- On (se) rappelle quelque chose et on se souvient DE quelque chose (c'est la construction des verbes en question qui veut ça. Ils impliquent ou non des compléments de différentes natures)

/> - Elle s'est permis de : Là il est question de l'accord du participe passé et c'est pas compliqué mais il y a tellement de règles différentes que c'est assez ardu à expliquer. Déjà là il s'agit pas du verbe "permettre", auquel cas on pourrait avoir (bien que la phrase sonne bizarre sans contexte) "elle s'est permise". Il y aurait accord entre le participe passé "permise" et le COD (complément d'objet direct) "s' " (Elle a permis quoi ? Elle a permis elle-même).
(Mais on dira plutôt "elle a été permise grâce à..." par exemple. )
Ici on a le verbe pronominal "se permettre" qui n'a pas le même sens que "permettre" (et "se" n'a pas le même statut que dans l'exemple du dessus) qui implique forcément un complément APRÈS le verbe.
Comme on a l'auxiliaire être on pourrait se dire qu'il doit y avoir accord (comme pour l'exemple du dessus, ou pour "les fruits se sont venduS", "elles se sont embrasséES" qui font appel à différentes règles). Or ici le complément est forcément un COI (complément d'objet indirect) : on se permet [DE + verbe à l'infinitif] donc pas d'accord.

Bon j'avoue cette explication est un peu brouillon (les souvenirs sont loin) mais ça nécessiterait un pavé d'expliquer convenablement les règles d'accord des verbes pronominaux. Je peux le faire à part si tu veux :)

-Trop mauvais : Là c'est une supposition mais je pense que, question de logique, le sens de "trop" (= excès) fait que quelque chose ne peut pas être TROP mauvais, comme ça ne peut pas être "trop" bon (ça deviendrait même négatif dans ce cas). C'est très bon/mauvais, extrêmement bon/mauvais, mais pas "trop". Par contre dire "c'est trop mauvais POUR être sélectionné", par exemple, ne me paraît pas illogique puisqu'il y a bien notion d'excès par rapport à quelque chose.

-Après que je suis : Après que + indicatif ; avant que + subjontif. Là encore question de sens, et aussi de valeurs des modes verbaux. Quand tu dis "après que je suis allé au cinéma j'ai dîné au restaurant" ça veut dire que le moment dont tu parles (ton dîner) se passe après ton action d'aller au ciné. Tu y es déjà allé, donc c'est quelque chose de certain, d'accompli, de vrai. Quand tu dis "la séance s'est terminée juste avant que j'y sois allé", le moment dont tu parles (la fin de la séance) a lieu avant ton action et rien ne dit que tu a accompli cette action par la suite : ici rien ne dit que tu y sois effectivement allé. On peut très bien imaginer qu'un ami t'a prévenu de la fin de la séance et que par conséquent tu n'as pas eu à te déplacer.

-C'est cela dont je parle : "dont" c'est un pronom relatif comme "que" mais qui a une double fonction, celle de préposition et celle de pronom relatif : c'est une combinaison "de + que".
En fait la structure canonique (structure de base de la phrase en français, sujet-verbe-objet) est "je parle DE cela" avec la préposition DE, ("cela" est donc COI).
Donc quand on modifie la phrase pour avoir une subordonnée relative, l'utilisation de "dont" suffit à retrouver la préposition. Dire "c'est de cela dont je parle" ça fait répéter inutilement la préposition "de".
Par exemple :
Bidule dit "Je te parle de + la séance d'hier, pas de celle de la semaine passée"
Machin répond "Oui, c'est la séance DONT je parle aussi" (Littéralement = "c'est DE la séance (d'hier) QUE je parle")
Mais si Truc demande à Muche : "DE quoi parlent-ils ?" Alors Muche produit des énoncés grammaticaux en disant "Il est question DE la séance d'hier" ou "C'est DE la séance d'hier QU'ils parlent".
J'ai pris un mot féminin pour simplifier l'exemple mais on aurait exactement le même fonctionnement avec "je parle du match", il faut juste avoir en tête que "du" = "de le" (comme "des" = "de les").



Bon en relisant je me rends compte que c'est vachement brouillon et que mes exemples sont un peu bancals... S'il y a besoin que je reformule hésite pas !
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Ben merci jmcmb !

a écrit : Miiims a très bien expliqué la plupart des cas. En dehors de "trop mauvais" qui selon moi est considéré comme faux parce que trop renvoie à quelque chose de positif et non négatif. Maintenant, il n'est pas impossible que ce soit Miiims qui ait raison.

Pour "danger potentiel", le mo
t danger porte déjà la notion d'incertitude, de possibilité. Lorsqu'il y a danger, ça veut qu'il peut se passer quelque chose mais rien n'est encore arrivé, sinon ce n'est pas un danger, c'est un fait. Donc "danger potentiel" est un pléonasme.
"De manière à ce que" est inutilement lourd, on peut dire "De manière que". Cette faute est un mélange entre "De manière à + infinitif" et "De manière que".
"Suite à" : on devrait dire "A la suite de"
Enfin on dit "Nous étions convenu" et non "Nous avions convenu".

J'ajouterai pour compléter que ça me gène qu'on attende que l'Académie française tolère telle ou telle expression pour que ce soit jugé comme correct. J'ai vraiment ce sentiment qu'elle est décalage complet avec l'évolution naturelle de la langue.
C'est comme à l'écrit, il devrait y avoir beaucoup plus de réforme sur l'orthographe. Pourquoi garde-t-on des mots qui ne se prononcent pas du tout comme ils s'écrivent. Je ne parle pas de tout simplifier et d'écrire en SMS bien sûr mais il y a des mots comme "Monsieur" que l'on prononce "Meussieu", ça n'a plus rien à voir : "on" que l'on prononce "eu" et un "r" muet. Pourquoi conserver cette orthographe ? C'était sûrement légitime en ancien français mais aujourd'hui ? Pourquoi ne peut-on pas écrire "en revoir" au lieu de "au revoir" ? Presque personne ne prononce "au revoir" en dehors de Giscard.
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En revoir ? Non mais ça va pas chez vous... haha
Je pense que le français doit rester tel qu’il est. Garder au moins un beau français littéraire. C’est important je pense.