On a greffé un coeur de porc sur un babouin

Proposé par
le

Commentaires préférés (3)

Palier quelque chose, pas "palier à"
Ça ajouté à l'erreur dans l'anecdote précédente ("après que + subjonctif" alors qu'il faut normalement un temps à l'indicatif après "après que"), c'est la fatigue ? :)

Sinon, bah, l'éthique étant une préoccupation purement humaine, à nous de voir où on décide de mettre une limite.
Personnellement je suis pas à l'aise avec l'idée d'utiliser (encore) des animaux alors qu'on commence à savoir recréer en labo des tissus humains (ce qui permet de laisser les autres animaux tranquilles)
Bon, peut-être pas un cœur entier, c'est vrai

Et du coup une autre question se pose : jusqu'on on s'autorise à remplacer nos organes (par des tissus vivants ou des organes artificiels) au fur et à mesure plutôt que d'accepter la mort qui, biologiquement, est censée arriver si notre cœur merde au point de nécessiter une greffe ?
Et où se trouve la limite entre tout sauver et l'eugénisme ? Est-ce qu'on peut même envisager une limite qui serait pas du cas par cas ?
Est-ce qu'il suffit de demander son avis au patient (parce que certes, certains veulent vivre, mais d'autres non et il s'agit quand même de leur liberté la plus fondamentale : le droit de vivre n'est pas censé être une interdiction à mourir) ?

Tellement de questions...

Personnellement, je ne suis pas tellement choqué.
Je m'explique : faire de la rechercher scientifique sur des animaux dans le but de faire progresser la connaissance médicale et améliorer notre santé me semble être une cause justifiable, à la condition que les animaux soient traités avec respect, en limitant leur souffrance.
Oui, dans ce cas, l'Homme utilise les animaux, mais nous les avons toujours utilisés (pour nous nourrir ou tirer nos charrues...).
Tant que nous ne saurons pas modéliser le fonctionnement global d'un corps humain (et ce n'est pas encore pour de suite), l'expérimentation restera un mal nécessaire.
Ce sujet est polémique et j'espère que le débat restera cordial...

Toujours le propre de l'Homme : "adapter la nature à sa propre vie"... et là, carrément à sa survie.
On lira sûrement dans cette anecdote des posts (je n'y ai pas accès tout de suite) sur la honte d'élever, de littéralement "créer" génétiquement, à des fins de pallier à nos manques d'organes, des petits porcs mignons comme tout qui n'ont rien demandé. Sur l'éthique je rejoints cette idée.
Mais je me pose la question suivante : si j'avais un enfant dont la seule chance de survie serait de lui greffer un coeur de porc, est-ce que je ne "bénirait" pas ceux qui ont pensé à ça un jour et mis en place les procédures ? Et j'ai bien peur de répondre "oui" à cette question, malgré mon sentiment du départ.
Bon, apparemment c'est pas pour demain : aujourd'hui le rétrovirus n'est pas maitrisé, et il y a moult problèmes encore quand celui-là sera réglé.


Tous les commentaires (70)

Les défenseurs des droits des animaux en PLS après cette anecdote ...

C’était dés porc halal j’espère ?!

Palier quelque chose, pas "palier à"
Ça ajouté à l'erreur dans l'anecdote précédente ("après que + subjonctif" alors qu'il faut normalement un temps à l'indicatif après "après que"), c'est la fatigue ? :)

Sinon, bah, l'éthique étant une préoccupation purement humaine, à nous de voir où on décide de mettre une limite.
Personnellement je suis pas à l'aise avec l'idée d'utiliser (encore) des animaux alors qu'on commence à savoir recréer en labo des tissus humains (ce qui permet de laisser les autres animaux tranquilles)
Bon, peut-être pas un cœur entier, c'est vrai

Et du coup une autre question se pose : jusqu'on on s'autorise à remplacer nos organes (par des tissus vivants ou des organes artificiels) au fur et à mesure plutôt que d'accepter la mort qui, biologiquement, est censée arriver si notre cœur merde au point de nécessiter une greffe ?
Et où se trouve la limite entre tout sauver et l'eugénisme ? Est-ce qu'on peut même envisager une limite qui serait pas du cas par cas ?
Est-ce qu'il suffit de demander son avis au patient (parce que certes, certains veulent vivre, mais d'autres non et il s'agit quand même de leur liberté la plus fondamentale : le droit de vivre n'est pas censé être une interdiction à mourir) ?

Tellement de questions...

Personnellement, je ne suis pas tellement choqué.
Je m'explique : faire de la rechercher scientifique sur des animaux dans le but de faire progresser la connaissance médicale et améliorer notre santé me semble être une cause justifiable, à la condition que les animaux soient traités avec respect, en limitant leur souffrance.
Oui, dans ce cas, l'Homme utilise les animaux, mais nous les avons toujours utilisés (pour nous nourrir ou tirer nos charrues...).
Tant que nous ne saurons pas modéliser le fonctionnement global d'un corps humain (et ce n'est pas encore pour de suite), l'expérimentation restera un mal nécessaire.
Ce sujet est polémique et j'espère que le débat restera cordial...

a écrit : Personnellement, je ne suis pas tellement choqué.
Je m'explique : faire de la rechercher scientifique sur des animaux dans le but de faire progresser la connaissance médicale et améliorer notre santé me semble être une cause justifiable, à la condition que les animaux soient traités avec respect, en limitan
t leur souffrance.
Oui, dans ce cas, l'Homme utilise les animaux, mais nous les avons toujours utilisés (pour nous nourrir ou tirer nos charrues...).
Tant que nous ne saurons pas modéliser le fonctionnement global d'un corps humain (et ce n'est pas encore pour de suite), l'expérimentation restera un mal nécessaire.
Ce sujet est polémique et j'espère que le débat restera cordial...
Afficher tout
En général tout le monde est plutôt d'accord avec ça, les grandes questions étant plutôt : quelle est la limite des "causes justifiables" et que signifie le "respect" lorsqu'il y a génération volontaire de souffrance, même réduite au maximum, pour notre profit.
Effectivement c'est débat important qui doit se dérouler dans le calme, il n'y a aucune réponse facile, surtout dans le domaine de la recherche médicale.
Dommage que dans les premiers commentaires il y ait déjà un troll avec sa PLS et les défenseurs des droits des animaux.

Toujours le propre de l'Homme : "adapter la nature à sa propre vie"... et là, carrément à sa survie.
On lira sûrement dans cette anecdote des posts (je n'y ai pas accès tout de suite) sur la honte d'élever, de littéralement "créer" génétiquement, à des fins de pallier à nos manques d'organes, des petits porcs mignons comme tout qui n'ont rien demandé. Sur l'éthique je rejoints cette idée.
Mais je me pose la question suivante : si j'avais un enfant dont la seule chance de survie serait de lui greffer un coeur de porc, est-ce que je ne "bénirait" pas ceux qui ont pensé à ça un jour et mis en place les procédures ? Et j'ai bien peur de répondre "oui" à cette question, malgré mon sentiment du départ.
Bon, apparemment c'est pas pour demain : aujourd'hui le rétrovirus n'est pas maitrisé, et il y a moult problèmes encore quand celui-là sera réglé.

A ceux qui son contre ce genre d'expérimentation, imaginé vous dans la situation ou un membre de votre famille va mourir parce qu'il n'y a pas de donneur d'organes disponible, vous préférez sacrifié quelques individus animal pour la recherche ou voir mourir cette personne qui aurait pu être transplanté? Cette situation a lieu surment tout les jours dans le monde, et si on peut empêcher à des familles de vivre un tel événement je penses que c'est très important de soutenir ce genre de projet.

Personnellement, je n'ai jamais trop compris le problème de l'eugénisme. Nous avons le pouvoir d'améliorer nos conditions de vie et notre espérance de vie par la science. J'ai toujours eu du mal à situer le problème.
Bien entendu, l'eugénisme nazi est ignoble car il détruisait celles et ceux qui existaient déjà et qui n'étaient pas "conformes" (malades et handicapés).
Mais si nous avons le pouvoir de supprimer tous les handicaps et toutes les maladies avant la naissance, en quoi cela est problématique pour notre société ? De la même façon, améliorer génétiquement nos capacités immunitaires ou cérébrales avant naissance ne me parait pas problématique.

Pour ce qui est de l'exploitation des animaux, les élever pour nous soigner ou nous nourrir est identique à mes yeux. Tant que la science n'aura pas trouver un moyen de synthétiser des organes ou notre alimentation artificiellement, nous continuerons à exploiter le vivant.
Nous produisions de l'insuline avec des pancréas de porc jusqu'à sa synthèse artificielle il y a peu. Pourquoi pas un schéma identique pour le reste.

Je confirme qu'il y à des travaux importants sur ces animaux qui le jour ou vous ferez un infarctus, vous servirons ( l'infarctus du myocarde est la première cause de mortalité dans les pays industrialisés) . Même si l'on ne vient pas vous greffer directement un cœur, ça passe par la prise en charge, les techniques de reperfusion, médicaments, le depistage... Le cochons est un modèle de cœur proche de celui d'un jeune humain. Pour un sujet âgé on préférera le modèle du chien.

Là où je suis moins d'accord en revanche c'est de confier ces animaux à des thésards, ou pour répéter des expériences maintes fois répétées, ou pour en faire dans des conditions très hasardeuses, par des gens peu qualifiés. Le débat se situe ici à mon sens, doit on encore plus restreindre l'accès à ces animaux (et sur quels critères ? Les chercheurs dans ce domaine ce sont des médecins et il y a des médecins plus ou moins compétents dans chaque discipline... Comment autoriser aux uns et interdit aux autres ?) au risque de réduire la vitesse de nos avancées ? Ou laissons nous le système ainsi avec quelques cochons sacrifiés inutilement pour la science mais reste formateur pour la nouvelle génération ? A mon avis le cochons n'est pas une espèce en danger, et le traitement n'est pas pire que pour l'alimentation. Donc je n'y vois pas de problème, d'autant que contrairement à l'alimentation c'est utile (on mange quasiment de la viande une fois par jour, ce qui est trop). Pour le singe en revanche je suis plus mitigé...
Quoi qu'il en soit chacun de ces protocole d'étude passe devant un comité d'éthique assez tatillon.

a écrit : C’était dés porc halal j’espère ?! Ces porcs étaient aussi halal que ta blague était drôle

A priori le process de la greffe de cerveau de pigon et de mouton sur l'être humain est déjà connu depuis très longtemps ! Le progrès est peut être là où on l'attend le moins.

a écrit : Palier quelque chose, pas "palier à"
Ça ajouté à l'erreur dans l'anecdote précédente ("après que + subjonctif" alors qu'il faut normalement un temps à l'indicatif après "après que"), c'est la fatigue ? :)

Sinon, bah, l'éthique étant une préo
ccupation purement humaine, à nous de voir où on décide de mettre une limite.
Personnellement je suis pas à l'aise avec l'idée d'utiliser (encore) des animaux alors qu'on commence à savoir recréer en labo des tissus humains (ce qui permet de laisser les autres animaux tranquilles)
Bon, peut-être pas un cœur entier, c'est vrai

Et du coup une autre question se pose : jusqu'on on s'autorise à remplacer nos organes (par des tissus vivants ou des organes artificiels) au fur et à mesure plutôt que d'accepter la mort qui, biologiquement, est censée arriver si notre cœur merde au point de nécessiter une greffe ?
Et où se trouve la limite entre tout sauver et l'eugénisme ? Est-ce qu'on peut même envisager une limite qui serait pas du cas par cas ?
Est-ce qu'il suffit de demander son avis au patient (parce que certes, certains veulent vivre, mais d'autres non et il s'agit quand même de leur liberté la plus fondamentale : le droit de vivre n'est pas censé être une interdiction à mourir) ?

Tellement de questions...
Afficher tout
@ LePetitFou et @ Miiims:

D'ailleurs le verbe pallier, que ce soit dans votre intervention ou dans l’anecdote elle-même, est mal orthographié. Il prend 2 "L": paLLier.

Avec un seul "L", cela désigne l'endroit situé entre 2 volées d'escaliers.

a écrit : Je confirme qu'il y à des travaux importants sur ces animaux qui le jour ou vous ferez un infarctus, vous servirons ( l'infarctus du myocarde est la première cause de mortalité dans les pays industrialisés) . Même si l'on ne vient pas vous greffer directement un cœur, ça passe par la prise en charge, les techniques de reperfusion, médicaments, le depistage... Le cochons est un modèle de cœur proche de celui d'un jeune humain. Pour un sujet âgé on préférera le modèle du chien.

Là où je suis moins d'accord en revanche c'est de confier ces animaux à des thésards, ou pour répéter des expériences maintes fois répétées, ou pour en faire dans des conditions très hasardeuses, par des gens peu qualifiés. Le débat se situe ici à mon sens, doit on encore plus restreindre l'accès à ces animaux (et sur quels critères ? Les chercheurs dans ce domaine ce sont des médecins et il y a des médecins plus ou moins compétents dans chaque discipline... Comment autoriser aux uns et interdit aux autres ?) au risque de réduire la vitesse de nos avancées ? Ou laissons nous le système ainsi avec quelques cochons sacrifiés inutilement pour la science mais reste formateur pour la nouvelle génération ? A mon avis le cochons n'est pas une espèce en danger, et le traitement n'est pas pire que pour l'alimentation. Donc je n'y vois pas de problème, d'autant que contrairement à l'alimentation c'est utile (on mange quasiment de la viande une fois par jour, ce qui est trop). Pour le singe en revanche je suis plus mitigé...
Quoi qu'il en soit chacun de ces protocole d'étude passe devant un comité d'éthique assez tatillon.
Afficher tout
Cela fait combien de temps que l'on pratique des tests sur des rats ou des souris ou que l'on élève des grenouilles pour les faire disséquer par des collégiens (inutilement ?) ?

Je trouve ce débat sur le sort des animaux en général un peu hypocrite dans le sens où la cause animale est toujours dépendante de la capacité d'un animal à nous émouvoir ou non ...

a écrit : Les défenseurs des droits des animaux en PLS après cette anecdote ... Les humains ne sont-ils pas, eux aussi, des animaux? (Comment diviser par zéro )

Je ne vois aucun problème à ce que des bêtes meurent pour sauver des vies humaines.
Elles meurent bien pour nous nourrir.

Personnellement, j'adore la viande et en mange à chaque repas. C'est bien simple, au moins 3 animaux doivent mourir chaque jour pour satisfaire mon appétit.

Voilà Monsieur votre cœur de porc profitez-en bien et vite car dans 15 minutes vous êtes mort

on parle de vie humaine et y a encore ces fragiles vegans pour venir faire leur moral nauséabonde

Apparemment on a déjà réussi à greffer un cerveau de porc à Harvey Weinstein et à DSK.