Il existe un endroit très vide dans l'Univers

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a écrit : C'est un peu compliqué de se représenter la chose pour un novice.. Serait il possible d'ajouter des éléments de comparaison avec la voie lactée, pour se rendre mieux compte ? La distance entre le Soleil et la Terre : 0,00002 années-lumière (al)
La distance à la première étoile : 3 al.
La distance entre nous et le centre de la voix lactée : 30 000 al.
Le diamètre de la voix-lactée : 100 000 al.
La distance entre la voix lactée et Andromède (galaxie voisine) : 2 550 000 al.

Ici, on parce d’une région de 250 000 000 al de diamètre.

J’imagine que ça n’est toujours pas bien clair. Alors voilà un truc à une échelle plus humaine : 60 galaxies dans 250 000 000 al, c’est comme si on dispersait 60 personnes à travers tout Paris (ça fait 3 personnes par arrondissement, ou encore 5 stations de métro pour chaque personne).

Alors que le reste de l’univers correspondrait plutôt à 10 000 personnes à travers tout paris (et donc ~33 personnes sur chaque station de métro).

a écrit : Moi ça me fascine toujours de savoir qu'on est capable de dire se qu'il se passe à X années lumières de la Terre, alors qu'on ne peut pas ( qu'on ne sait pas où qu'on veuille pas) explorer notre propre Terre. Complotiste, mensonge, ou réalité... Si on pouvait arrêter avec ses histoires de complot à la c*n...

On veut et on explore notre terre.

Mais pour l'instant difficile de fabriquer un engin capable de résister à la chaleur, la pression....du centre de la terre ou de résister à la pression dans les très grandes profondeurs des océans

Tous les jours on estime que plusieurs espèces inconnues meurent...et on en découvre aussi de nouvelles.


Quand à l'espace, on est juste capable d'observer et de faire des mesures avec des instruments depuis la terre...rien de plus...

Réjouissons nous plutôt des nouvelles connaissances ...

...et le plus grand inconnu pour est...le cerveau.
On estime qu'il y autant de neurones dans le cerveau (je précise cerveau car nous avons aussi des neurones dans les intestins, le cœur) que dans la voie lactée
Et on ne sait toujours pas comment cet organe extraordinaire fonctionne

a écrit : Si on pouvait arrêter avec ses histoires de complot à la c*n...

On veut et on explore notre terre.

Mais pour l'instant difficile de fabriquer un engin capable de résister à la chaleur, la pression....du centre de la terre ou de résister à la pression dans les très grandes profondeurs des
océans

Tous les jours on estime que plusieurs espèces inconnues meurent...et on en découvre aussi de nouvelles.


Quand à l'espace, on est juste capable d'observer et de faire des mesures avec des instruments depuis la terre...rien de plus...

Réjouissons nous plutôt des nouvelles connaissances ...

...et le plus grand inconnu pour est...le cerveau.
On estime qu'il y autant de neurones dans le cerveau (je précise cerveau car nous avons aussi des neurones dans les intestins, le cœur) que dans la voie lactée
Et on ne sait toujours pas comment cet organe extraordinaire fonctionne
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+1

Certaines conditions sur Terre sont extrêmes, on ne se rend pas compte.


Simple exemple : la pression.

Pour maintenir une pression de 1 atmosphère dans le vide, il faut faire la différence entre pression interne et pression à l’extérieur. Dans l’espace, cette différence est 1-0 = 1 atm.

Une bouteille en plastique remplie d’air résiste au vide de l’espace. Une bouteille de coca, c’est 5~6 atmosphères de pression. Pour une bouteille de champagne, c’est ~20 atm.

Sous l’eau ? On a 1 atm de pression tous les 10 mètres. Donc descendre à 100 mètres, c’est résister à 10 atm. Descendre à 3 000 mètres, c’est 300 atms.
À 3 000 mètres de profondeur, si on ouvre une bouteille de plongée (pleine), l’air ne sort plus : c’est l’eau qui rentre de force dans la bouteille, avec une pression de 80 atm environ (80 atm de plus que les 220 atm d’air dans une bouteille typique de plongée).

Les fosses Marrianes (à 11 000 mètres de profondeur) voient une pression de plus de 1 000 atmosphères.
Une bouteille de plongée maintenue là (pleine, la bouteille), sera écrasée par l’eau comme tu écrases du papier d’alu avec les mains. Et ça c’est juste dans l’eau à 11 km.


Le centre de la Terre, à 6 400 km, c’est 5 300 °C : le titane, le tungstène et le carbone fondent. La pression est de 3 600 000 atm, soit 3 600 tonnes par cm².

Envoyer un truc dans l’espace, c’est facile : il suffit d’une bouteille de gaz et de lui mettre le feu (principe basique d’une fusée). Et une fois dans l’espace, après 2 minutes, on est tranquille : il n’y a rien qui nous embête.

Creuser dans le sol, c’est pas aussi simple. On se bat sans cesse contre la roche, l’eau, la chaleur, la pression, la corrosion, les séismes…

a écrit : +1

Certaines conditions sur Terre sont extrêmes, on ne se rend pas compte.


Simple exemple : la pression.

Pour maintenir une pression de 1 atmosphère dans le vide, il faut faire la différence entre pression interne et pression à l’extérieur. Dans l’espace, cette diffé
rence est 1-0 = 1 atm.

Une bouteille en plastique remplie d’air résiste au vide de l’espace. Une bouteille de coca, c’est 5~6 atmosphères de pression. Pour une bouteille de champagne, c’est ~20 atm.

Sous l’eau ? On a 1 atm de pression tous les 10 mètres. Donc descendre à 100 mètres, c’est résister à 10 atm. Descendre à 3 000 mètres, c’est 300 atms.
À 3 000 mètres de profondeur, si on ouvre une bouteille de plongée (pleine), l’air ne sort plus : c’est l’eau qui rentre de force dans la bouteille, avec une pression de 80 atm environ (80 atm de plus que les 220 atm d’air dans une bouteille typique de plongée).

Les fosses Marrianes (à 11 000 mètres de profondeur) voient une pression de plus de 1 000 atmosphères.
Une bouteille de plongée maintenue là (pleine, la bouteille), sera écrasée par l’eau comme tu écrases du papier d’alu avec les mains. Et ça c’est juste dans l’eau à 11 km.


Le centre de la Terre, à 6 400 km, c’est 5 300 °C : le titane, le tungstène et le carbone fondent. La pression est de 3 600 000 atm, soit 3 600 tonnes par cm².

Envoyer un truc dans l’espace, c’est facile : il suffit d’une bouteille de gaz et de lui mettre le feu (principe basique d’une fusée). Et une fois dans l’espace, après 2 minutes, on est tranquille : il n’y a rien qui nous embête.

Creuser dans le sol, c’est pas aussi simple. On se bat sans cesse contre la roche, l’eau, la chaleur, la pression, la corrosion, les séismes…
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Merci.
Très parlant les exemples.
J'avais la flemme de chercher les chiffres

a écrit : La distance entre le Soleil et la Terre : 0,00002 années-lumière (al)
La distance à la première étoile : 3 al.
La distance entre nous et le centre de la voix lactée : 30 000 al.
Le diamètre de la voix-lactée : 100 000 al.
La distance entre la voix lactée et Andromède (galaxie voisine) : 2 55
0 000 al.

Ici, on parce d’une région de 250 000 000 al de diamètre.

J’imagine que ça n’est toujours pas bien clair. Alors voilà un truc à une échelle plus humaine : 60 galaxies dans 250 000 000 al, c’est comme si on dispersait 60 personnes à travers tout Paris (ça fait 3 personnes par arrondissement, ou encore 5 stations de métro pour chaque personne).

Alors que le reste de l’univers correspondrait plutôt à 10 000 personnes à travers tout paris (et donc ~33 personnes sur chaque station de métro).
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Pas mal le parallèle avec Paris. Tout à fait parlant.

a écrit : Merci.
Très parlant les exemples.
J'avais la flemme de chercher les chiffres
La flemme ?Ou peut-être l’ignorance...pas très élégant pour l’auteur des chiffres , ta réponse...

a écrit : Je me répond parce que j'ai écrit une bêtise.

Le décalage vers le rouge est due à l'expansion de l'Univers. L'univers grandit donc certaines galaxies s'éloignent de nous. L'effet Doppler est quant à lui lié aux déplacements des objets dans l'univers. Ce sont deux chose
s bien distinctes.

D'ailleurs, si un objet s'éloigne de nous à quasi la vitesse de la lumière et qu'il subit l'expansion de l'univers, sa vitesse relative par rapport à nous est théoriquement supérieure à la vitesse de la lumière. En réalité, elle ne l'est pas car il s'éloigne de nous autant que nous nous éloignions de lui.
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J'ai failli t'en faire la remarque. Tu t'es bien rattrapé... ;-)

a écrit : La Voie Lactée c'est à la louche 400 milliards d'étoiles et 200 000 AL de diamètre.

Le vide de Bouvier est large comme 1000 Voies Lactées et contient 60 galaxies.
Le superamas de la Vierge auquel appartient la Voie Lactée fait 200 millions d'AL de diamètre et contient 10 000 galaxies
soit 200 fois le nombre de galaxies du vide de Bouvier pour à peu près la même taille.

"A la grosse louche", j'ai dit. Puis du vide, dans l'espace, il y en a quand même beaucoup.
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Beaucoup de vide, comme celui qu'il y a entre les atomes.
À ceci près qu'a l'échelle de l'Univers, la matière noire en comblerait une bonne partie...

a écrit : Il faut préciser "dans l'univers observable "! Je crois qu’il n’y a pas besoin de le dire.
Ce qui est dit c’est toujours de l’observable, peu importe le moyen d’observation. Je ne pense pas que les scientifiques diront : dans l’univers observable (on ne sait pas s’il y a des fantômes, des anges ou même des dimensions parallèles !)... a moins que tu parle de matières noires ?!

a écrit : Beaucoup de vide, comme celui qu'il y a entre les atomes.
À ceci près qu'a l'échelle de l'Univers, la matière noire en comblerait une bonne partie...
Oui c’est d’ailleurs le sujet le plus déroutant pour mon petit cerveau. Ce vide partout dans l’infiniment petit et l’infiniment grand. C’est un comble quand on sait que nos vies actuelles sont « très axées sur le matériel ». Je pense que réfléchir en terme de forces et d’énergie plus qu’en terme de matière est plus simple pour notre matière grise.

Un deuxième sujet déroutant comme tu l’évoques, c’est cette matière noire et ces neutralino ... comme un concept qu’on a collé sur des choses qu’on n’arrive pas à expliquer pour le moment.
Pour l’univers observable:
5 % de matière ordinaire ;
25 % de matière noire exotique ;
70 % d'énergie noire.

Cela fait 95% de truc plus ou moins inconnu qui nous arrange pour nos équations ...

a écrit : C'est un peu compliqué de se représenter la chose pour un novice.. Serait il possible d'ajouter des éléments de comparaison avec la voie lactée, pour se rendre mieux compte ? Je ne sais pas si cela peut t’aider, mais selon l'astronome Greg Aldering, l'échelle du vide est telle que « si la Voie Lactée était au centre du Vide, nous n'aurions pas su qu'il existait d'autres galaxies avant les années 1960 ».

a écrit : La distance entre le Soleil et la Terre : 0,00002 années-lumière (al)
La distance à la première étoile : 3 al.
La distance entre nous et le centre de la voix lactée : 30 000 al.
Le diamètre de la voix-lactée : 100 000 al.
La distance entre la voix lactée et Andromède (galaxie voisine) : 2 55
0 000 al.

Ici, on parce d’une région de 250 000 000 al de diamètre.

J’imagine que ça n’est toujours pas bien clair. Alors voilà un truc à une échelle plus humaine : 60 galaxies dans 250 000 000 al, c’est comme si on dispersait 60 personnes à travers tout Paris (ça fait 3 personnes par arrondissement, ou encore 5 stations de métro pour chaque personne).

Alors que le reste de l’univers correspondrait plutôt à 10 000 personnes à travers tout paris (et donc ~33 personnes sur chaque station de métro).
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Fallait le dire tout de suite que c'était la beauce

Quand je vois les distances hallucinantes de ces galaxies, je me demande bien à quelle distance se trouvent les corps célestes les plus lointains que l'homme est pu observer, et si l'on imagine ce qu'il peut y avoir après !
Si quelqu'un a des infos...?

a écrit : Je vais peut être passé pour un âne mais bon, Comment peut on réellement affirmer toute ces galaxies, tout ces millions d'années lumières.. Alors qu'on a pas mis un pied sur Mars. Est ce que ce sont des estimations, parceque j'avoue rien y connaître mais pour moi, dire qu'il y aurai tant de millions d'AL entre si et ça n'a pas vraiment de valeur concrète... Comment cela est calculé ? Afficher tout On a pas mis un pied sur mars, mais ça ne nous empêche pas de calculer la distance à laquelle elle se trouve.
(il y avait des télémètres laser il y a quelques semaines chez lidl ;-)

a écrit : Quand je vois les distances hallucinantes de ces galaxies, je me demande bien à quelle distance se trouvent les corps célestes les plus lointains que l'homme est pu observer, et si l'on imagine ce qu'il peut y avoir après !
Si quelqu'un a des infos...?
L’univers a 13,8 milliards d’années. Quand on parle d’univers observable, on place la Terre au centre et on calcule jusqu’où on peut observer quelque chose. Pour observer quelque chose il faut que la lumière de ces objets cosmiques nous soient parvenue. En gros, on voit aussi loin que la distance parcourue par la lumière en 13,8 milliards d'années. L’univers observable est donc une sphère de 13,8 milliards d’années lumière de rayon avec comme centre la Terre. Cette sphère grandit d’autant chaque jour que la lumière nous parvient.

a écrit : Oui c’est d’ailleurs le sujet le plus déroutant pour mon petit cerveau. Ce vide partout dans l’infiniment petit et l’infiniment grand. C’est un comble quand on sait que nos vies actuelles sont « très axées sur le matériel ». Je pense que réfléchir en terme de forces et d’énergie plus qu’en terme de matière est plus simple pour notre matière grise.

Un deuxième sujet déroutant comme tu l’évoques, c’est cette matière noire et ces neutralino ... comme un concept qu’on a collé sur des choses qu’on n’arrive pas à expliquer pour le moment.
Pour l’univers observable:
5 % de matière ordinaire ;
25 % de matière noire exotique ;
70 % d'énergie noire.

Cela fait 95% de truc plus ou moins inconnu qui nous arrange pour nos équations ...
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Ton "petit" cerveau semble plutôt bien s'adapter aux différents rouages de cette mécanique céleste. Bravo.

C'est vrai que les énergies et forces sont plus faciles à appréhender bien qu'elles soient "virtuelles". Elles sont d'ailleurs très utilisées en mécanique quantique. Toi qui aime être dérouté, tu dois être servi avec cette dernière. Que dire de l'intrication quantique ? ... ;-)

a écrit : Pour compléter et simplifier un sujet bien complexe, quand on dit qu’une galaxie « tire vers le rouge » (redshift) elle s’éloigne de nous et quand une galaxie « tire vers le bleu » elle se rapproche. Les rayonnements se déforment par effet Doppler en parcourant de grandes distances.
Ces étirements sont visibles
grâce à la spectroscopie. En gros, on prend la lumière émise par un objet lointain, on classe les rayonnements par fréquences (visibles et invisibles) et on obtient des « spectres électromagnétiques » ressemblant à des codes barres colorés. En comparant avec des spectres dits « fixes » ou autrement dit les raies d’absorption que l’on connaît bien, on voit si ça tire vers le rouge ou le bleu. On en déduit une vitesse, une direction ainsi qu’une distance par rapport à nous.
Cela reste de la théorie mais je crois que c’est assez fiable au million d’AL près.
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Ce soir je me coucherai aussi bête que hier soir... dommage.

a écrit : Ce soir je me coucherai aussi bête que hier soir... dommage. Si c’est la confusion sur l’effet Doppler et le redshift, j’ai fait mon mea culpa dans un autre commentaire. Si c’est pour autre chose et que c’est une énormité, il faut me le dire. Je suis à des années lumières d’être astrophysicien ou docteur en astrophysique et je préfère être corrigé que rester ignorant.
Si c’est rien de tout cela, je n’ai pas compris ton commentaire.

a écrit : La flemme ?Ou peut-être l’ignorance...pas très élégant pour l’auteur des chiffres , ta réponse... Hum.... l'ignorance non car ce sont des infos que j'ai su et que je sais retrouver (j'ai quand même un gros background en bio, chimie et physique, je fais de la plongée...)

Par contre j'avais oublié ça c'est sûr.

Et ça n'enlève rien à la culture de l'auteur qui lui n'a pas oublié. ;-)

Si mes mots ont paru le rabaisser je m'en excuse. Ce n'était pas du tout le but. C'était maladroit.