Central Park nécessita de détruire un village

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Seneca Village était un petit village situé à l'emplacement de l'actuel Central Park à New York. Abritant jusqu'à 300 personnes dans la première moitié du XIXe siècle, il disposait de 3 églises et d'une école. Ses habitants furent expropriés et le village fut détruit pour la construction du plus célèbre parc de la ville.


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a écrit : Qu'est ce que cela change à l'acte? L'ampleur aurait été différente si c'était des asiatiques ou des européens d'origine allemande? Ça change, qu’à l’époque ce n’était pas uniquement de l’expropriation, mais de la discrimination raciale...
Les noirs n’étant pas considérés comme propriétaires, ils ont plus été chassés qu’expropriés...

a écrit : 3 eglises pour 300 personnes, ils ont vraiment un soucis avec la religion la bas. En effet, j'ai eu la chance d'assister à une messe gospel à New-York et certaines personnes sont vraiment à fond, on dirait qu'ils sont possédés et c'est très émouvant même pour un non croyant. Bref, rien à voir avec nos messes d'ici ^^...

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a écrit : Beaucoup ici commentent avec leurs regards d'aujourd'hui, les mentalités d'aujourdhui... Alors on lit des propos choqués de ce qui s'est passé : "c'est pas bien ce qu'ils ont fait". N'oublions pas que cela se passe en 1840. La guerre entre le nord et le sud n'a pas encore eu lieu, l'Amérique est une ado pré-pubère qui accueille des migrants par bateaux entiers. Entre les "natives", les irlandais", les "noirs affranchis" du nord, tout le monde se castagne pour des guerres de territoires et d'influence, tout le monde est corrompu, la violence est partout.
Le film "Gangs of New York" le décrit avec une force qui met mal à l'aise. Il faut toujours mettre en perspective les évènements avec leurs moments.
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Remettre les événements en perspective avec leurs moments peut permettre d'expliquer les choses, mais en aucun cas les excuser.
Je ne veux en aucun cas d'attaquer personnellement et ce que je dis n'est pas dirigée contre toi.
Certaines personnes pourraient considérer qu'il y a 75 ans la vie n'était pas la même qu'aujourd'hui et les façons de penser non plus, et qu'il faut pour cela excuser les plus graves comportements dont l'être humain se soit rendu coupable.
Soyons donc bien prudent, expliquer et comprendre ne doit pas être confondu avec excuser.

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a écrit : Qu'est ce que cela change à l'acte? L'ampleur aurait été différente si c'était des asiatiques ou des européens d'origine allemande? A cette époque les famines en Irlande ont aussi pousser des milliers d'irlandais à immigrer. La ville de NY s'est rapidement retrouvée inondée par cette nouvelle population en détresse, sans le sous, et surtout d'une autre religion que les anglicans dans la place. Il y eu une violente opposition contre cette communauté (y compris dans les journaux). Leurs conditions de survie était pitoyable et pas plus enviables que pour les Afro-Americains.
Je vous conseille le roman "le dieu de New-York" de Lyndsay Faye qui décrit bien ces tensions à l'époque et dans lequel on découvre un Manhattan rural avec de nombreux villages devenants progressivement des quartiers de NY.

a écrit : Comment ? Les gens osent avoir un avis ? Et pire encore : l'exprimer ? Oui, et comme je l'ai précisé : sur tout et sans connaître le contexte... Avant les réseaux sociaux, les gens qui ont un avis sur tout et qui se permettent de juger les autres sans rien savoir exprimaient leur avis dans leur bar de quartier jusqu'à ce que le patron leur dise "Rentre chez toi, tu es bourré et tu fais chier tout le monde.", maintenant, avec les réseaux sociaux, leur avis est publié dans le monde entier et conservé indéfiniment... (cette pensée n'est pas de moi, je n'ai aucun mérite).

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a écrit : Beaucoup ici commentent avec leurs regards d'aujourd'hui, les mentalités d'aujourdhui... Alors on lit des propos choqués de ce qui s'est passé : "c'est pas bien ce qu'ils ont fait". N'oublions pas que cela se passe en 1840. La guerre entre le nord et le sud n'a pas encore eu lieu, l'Amérique est une ado pré-pubère qui accueille des migrants par bateaux entiers. Entre les "natives", les irlandais", les "noirs affranchis" du nord, tout le monde se castagne pour des guerres de territoires et d'influence, tout le monde est corrompu, la violence est partout.
Le film "Gangs of New York" le décrit avec une force qui met mal à l'aise. Il faut toujours mettre en perspective les évènements avec leurs moments.
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Bravo

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C’est vraiment horrible, des maisons détruites tous ça pour un parc pour les plus riches :(

a écrit : C’est vraiment horrible, des maisons détruites tous ça pour un parc pour les plus riches :( Tu es un bisounours ?

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