Le 6 octobre 1923 eut lieu une innovation dans le monde du sport en France : le premier événement sportif commenté en direct. Edmond Dehorter, un journaliste sportif, commenta un match de boxe en direct pour la radio. Il récidiva l'année suivante pour les Jeux olympiques de Paris, très médiatisés.
Commentaires préférés (1)
La source Persée est très intéressante puisqu'elle évoque les effets sociologiques de la participation sportive.
La radiodiffusion d'un événement n'engendre pas les mêmes relations sociales et sportives que la participation aux événements, ne serait-ce que dans l'applaudissement, les cris ou les gestes.
Au delà des considérations physiques, la retransmission sportive à un rôle démocratique selon au moins 3 choses : premièrement, ça permet la diffusion du sport et de ses règles (aujourd'hui on a l'exemple de l'émancipation démocratique du bûcheronnage par exemple).
Deuxièmement, le sport a dorénavant une valeur (que Durkheim aurait appelé) de «base symbolique de la morale» c'est à dire que le sport, au même titre que les «pratiques rituelles» sociales ont un effet de regroupement (y'a qu'à voir pendant le coupe du monde de football : «on est tous français» etc) via les champs nationaux, la présence de représentants politiques aux matchs etc.
Troisièmement, le sport (principalement le foot) a un rôle géopolitique : il y a une anecdote sur scmb à ce sujet mais on peut aussi évoquer le match France Turquie de cette année où les joueurs turcs ont symboliquement été les écrans des mesures militaires turcs en Syrie en les approuvant par un salut militaire.
Bref, mon commentaire n'a pas pour but ni de retracer toute la sociologie du sport, ni de résumer l'intégralité du texte mis en source (au contraire même....), mais sert juste à montrer qu'au delà de la retransmission du sport, ce sont plusieurs effets (sociologiques notamment) qui rentrent en jeu (il y a aussi l'exploit technique,....)
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La source Persée est très intéressante puisqu'elle évoque les effets sociologiques de la participation sportive.
La radiodiffusion d'un événement n'engendre pas les mêmes relations sociales et sportives que la participation aux événements, ne serait-ce que dans l'applaudissement, les cris ou les gestes.
Au delà des considérations physiques, la retransmission sportive à un rôle démocratique selon au moins 3 choses : premièrement, ça permet la diffusion du sport et de ses règles (aujourd'hui on a l'exemple de l'émancipation démocratique du bûcheronnage par exemple).
Deuxièmement, le sport a dorénavant une valeur (que Durkheim aurait appelé) de «base symbolique de la morale» c'est à dire que le sport, au même titre que les «pratiques rituelles» sociales ont un effet de regroupement (y'a qu'à voir pendant le coupe du monde de football : «on est tous français» etc) via les champs nationaux, la présence de représentants politiques aux matchs etc.
Troisièmement, le sport (principalement le foot) a un rôle géopolitique : il y a une anecdote sur scmb à ce sujet mais on peut aussi évoquer le match France Turquie de cette année où les joueurs turcs ont symboliquement été les écrans des mesures militaires turcs en Syrie en les approuvant par un salut militaire.
Bref, mon commentaire n'a pas pour but ni de retracer toute la sociologie du sport, ni de résumer l'intégralité du texte mis en source (au contraire même....), mais sert juste à montrer qu'au delà de la retransmission du sport, ce sont plusieurs effets (sociologiques notamment) qui rentrent en jeu (il y a aussi l'exploit technique,....)
Intéressant mais par contre je n'arrive pas à savoir si c'est le premier en France ou le premier dans le monde. Ce n'est pas indiqué dans les sources et je n'ai pas trouvé l'info non plus sur le web. Si quelqu'un a plus d'info...
Donc clairement une première française et pas mondiale....
De plus, l'anecdote dit bien "en France" et non mondiale.