Un soldat allemand échappa 40 ans au FBI

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Le soldat allemand Georg Gaertner fut fait prisonnier de guerre par les Alliés en 1943, puis envoyé aux États-Unis. Il s'échappa d'un camp d'internement en septembre 1945, mais décida de rester vivre dans le pays, sous fausse identité, défiant les recherches du FBI pendant 40 ans. Il se maria et cacha sa véritable identité à sa femme durant 20 ans.

La motivation de Gaertner de s'échapper était due au fait qu'il allait être renvoyé dans une Europe détruite et que son village natal de Silésie, venait de passer sous souveraineté polonaise.
À sa surprise, il lui fut facile d'obtenir un permis de conduire et une carte de Sécurité sociale, sous la fausse identité de Dennis Whiles.


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a écrit : C'est moi où à chaque nouvelle vidéo sur la chaîne de mamytwink, il y a une anecdote sur SCMB ? Dans ce cas, au temps donnés les liens YouTube et stopper les anecdotes. Attention ce n'est pas une critique négative mais un constat. Je préfèrerais à la limite une section recommandations de chaîne YouTube pédagogique (et elles sont nombreuses les chaînes de qualité) plutôt que juste retranscrire une anecdote d'un youtubeur. Afficher tout Si je peux me permettre, la vidéo de Mamytwink concernant ce "fugitif" date d'il y a plus d'un mois. Et elle a fait 2 fois moins de vues que celle sur Klaus Barbie.
Attention à l'interprétation de ce que je vais dire, mais puisque potentiellement la moitié des personnes ayant vu la vidéo sur Klaus, n'ont pas vu celle sur ce monsieur, pour moi ca justifie encore plus la présence de cette anecdote sur SCMB. Certe ca n'a pas grand chose à voir, mais je me comprends, et je pense que d'autres me comprendrons.

J'en profite pour vous conseiller cette chaîne YouTube, et surtout sa partie Histoire De Guerre. Le travail de recherche et la narration sont vraiment bien fait. Au delà de la partie Urbex (où même dans cette partie, ils racontent l'histoire des lieux visités, toujours avec passion), cette chaîne mérite d'autre connue et reconnue et se place au même niveau que certaines émissions à thèmes historiques.

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a écrit : Franchement, j'aurai fait pareil. Comme dit plus haut, ce n'était qu'un simple soldat, il s'est tenu à carreau, a respecté son "pays d'accueil", est resté sagement planqué dans un trou perdu vivant de petits boulos, fondé une famille, vécu peinard même s'il devait souvent regarder derrière lui, j'imagine.
Notons que s'il ne s'est pas fait pincer, c'est forcément parce qu'il s'est servi de ses 3 années de camp pour apprendre la langue locale, c'est à se demander s'il n'avait pas prévu son coup, hein, Georg?
Petit filou, va! ^^ Pas bien méchant tout ça.Mais on ne peut que saluer la performance d'avoir filé entre les mailles du filet du FBI pendant aussi longtemps, c'est pas des clowns, ces mecs!!! Respect!

Entre ça et les camps de tonton Staline., dont 8 soldats allemands sur 10 ne sont jamais revenus...
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Il a circulé en se faisant passé pour un sourd muet, l'apprentissage de la langue est venu ensuite, et il témoigne ds une video qu'il a beaucoup souffert de sa double identité, que son pays natal lui a beaucoup manqué, il retournera d'ailleurs y vivre 2 ans quand il se rendra, et il c'est rendu pour mettre fin au mensonge de ca vie, il finira sa vie aux États-Unis

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a écrit : JLSD grâce au lien donné en complément dans l’anecdote sur Klaus Barbie, j’ai pu regarder la vidéo de la même chaîne sur Georg Gärtner. Une histoire passionnante, voici le lien :
youtu.be/IX9FT2c6WaA
Super reportage

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a écrit : J'avais un oncle allemand, blessé sur le front russe il etait venu en convalescence ds l'armée d'occupation en France, a la libération il a ete fait prisonnier, quand la croix rouge a commencé a renvoyé les prisonniers en Allemagne, il a appris que toute sa famille etait morte sous les bombardement, il a donc décidé de resté ici, il a été naturalisé en 1948 , il s'appellait Otto , c'etait un grand traumatisé de la guerre Afficher tout A saint quentin ou j'ai vécu, je parlais tres souvent avec les allemands s'étant établi en france à la fin de la guerre, je reviens souvent sur ces anecdotes personnelles lorsque je commente ici.

Mais dans le coup il c'est fait choper ou pas ? Et si oui que lui et t'il arrivé ?

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a écrit : Mais dans le coup il c'est fait choper ou pas ? Et si oui que lui et t'il arrivé ? À l'approche de l'âge de la retraite, sa femme a commencé à préparer leurs dossiers administratifs.
Or, dans le cas de son mari, rien ne concordait: pas de certificat de naissance à la date et lieu supposé, pas d'orphelinat au nom d'où il disait avoir passé son enfance, etc...
Son mari ne lui révélant pas la vérité, ceci la poussera à quitter le domicile conjugal et lui formulera une question ultimatum sur le trottoir, lui demandant s'il "était une sorte de criminel". Il craqua ce jour là, et lui racontera la vérité, tout de eux assis dans la cuisine.

Postérieurement, elle contactera un avocat, qui négociera avec le FBI, en cette année 1984.
Le Bureau Fédéral n'a retenu aucune charge contre lui, car, somme toute, il n'avait enfreint aucune Loi Américaine.
- il n'était pas entré de sa propre volonté, clandestinement, en territoire US.
- il ne s'était pas échappé du camp de prisonniers, du temps du conflit Mondial, mais postérieurement à la fin des hostilités.
N'ayant commis aucun délit, le FBI fit savoir qu'il n'entamait aucune poursuite contre lui.
Les Services d'Immigration et de Naturalisation firent savoir qu'ils n'avaient aucun intérêt à le déporter et il lui fut remis une carte de résident permanent, à son nom d'emprunt.

Décédé en 2013, sa pierre tombale porte la mention de ses deux identités, ainsi que la phrase : "une personne déplacée"

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a écrit : À l'approche de l'âge de la retraite, sa femme a commencé à préparer leurs dossiers administratifs.
Or, dans le cas de son mari, rien ne concordait: pas de certificat de naissance à la date et lieu supposé, pas d'orphelinat au nom d'où il disait avoir passé son enfance, etc...
Son ma
ri ne lui révélant pas la vérité, ceci la poussera à quitter le domicile conjugal et lui formulera une question ultimatum sur le trottoir, lui demandant s'il "était une sorte de criminel". Il craqua ce jour là, et lui racontera la vérité, tout de eux assis dans la cuisine.

Postérieurement, elle contactera un avocat, qui négociera avec le FBI, en cette année 1984.
Le Bureau Fédéral n'a retenu aucune charge contre lui, car, somme toute, il n'avait enfreint aucune Loi Américaine.
- il n'était pas entré de sa propre volonté, clandestinement, en territoire US.
- il ne s'était pas échappé du camp de prisonniers, du temps du conflit Mondial, mais postérieurement à la fin des hostilités.
N'ayant commis aucun délit, le FBI fit savoir qu'il n'entamait aucune poursuite contre lui.
Les Services d'Immigration et de Naturalisation firent savoir qu'ils n'avaient aucun intérêt à le déporter et il lui fut remis une carte de résident permanent, à son nom d'emprunt.

Décédé en 2013, sa pierre tombale porte la mention de ses deux identités, ainsi que la phrase : "une personne déplacée"
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J'aime bien cette fin. Merci.

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a écrit : À l'approche de l'âge de la retraite, sa femme a commencé à préparer leurs dossiers administratifs.
Or, dans le cas de son mari, rien ne concordait: pas de certificat de naissance à la date et lieu supposé, pas d'orphelinat au nom d'où il disait avoir passé son enfance, etc...
Son ma
ri ne lui révélant pas la vérité, ceci la poussera à quitter le domicile conjugal et lui formulera une question ultimatum sur le trottoir, lui demandant s'il "était une sorte de criminel". Il craqua ce jour là, et lui racontera la vérité, tout de eux assis dans la cuisine.

Postérieurement, elle contactera un avocat, qui négociera avec le FBI, en cette année 1984.
Le Bureau Fédéral n'a retenu aucune charge contre lui, car, somme toute, il n'avait enfreint aucune Loi Américaine.
- il n'était pas entré de sa propre volonté, clandestinement, en territoire US.
- il ne s'était pas échappé du camp de prisonniers, du temps du conflit Mondial, mais postérieurement à la fin des hostilités.
N'ayant commis aucun délit, le FBI fit savoir qu'il n'entamait aucune poursuite contre lui.
Les Services d'Immigration et de Naturalisation firent savoir qu'ils n'avaient aucun intérêt à le déporter et il lui fut remis une carte de résident permanent, à son nom d'emprunt.

Décédé en 2013, sa pierre tombale porte la mention de ses deux identités, ainsi que la phrase : "une personne déplacée"
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Merci pour les frissons, tres belle histoire.

a écrit : Merci pour les frissons, tres belle histoire. Je suis un peu étonné qu'aucun film n'a été tourné, à partir de cette histoire vraie.

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