L'Alaska est de loin le plus vaste État des États-Unis, avec une superficie de 1 717 854 km2, ce qui représente 18,7 % du territoire américain et trois fois la superficie de la France. Fait étonnant, 65 % du territoire est la propriété du Gouvernement fédéral des États-Unis, qui gère les forêts, les parcs et les réserves naturelles nationales de l'Alaska.
Le reste est géré par l'État d'Alaska (25 %) et par les organisations indigènes créées par l’Alaska Native Claims Settlement Act de 1971 (10 %).
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L’Alaska est par contre l'un des états les moins peuplé, avec moins d'un million d'habitant et moins d'un habitant par km². Il reste néanmoins un état stratégique, que ce soit pour le pétrole, ou pour sa position géographique. En effet, elle fait face a la Russie, ce qui en faisait u état important pour la guerre froide.
Aujourd'hui, avec le réchauffement climatique, la route maritime du nord prend de l'importance : la fontes des glaces rend de plus en plus praticable une route reliant ainsi l'océan pacifique et atlantique. Les enjeux géopolitiques sont énormes, car les échanges Amérique-Europe-Asie risquent de passer par la plutôt que par le canal de panama/suez : temps de trajet plus court, pas de piraterie, pas de taxe de passage...
De plus, des hydrocarbures semblent être présents en quantité dans cette zone, et les USA profitent donc de l'Alaska pour revendiquer du territoire maritime.
Pour l'instant, les tensions sont assez basse entre les USA, Canada, Russie et pays scandinaves, mais l'enjeu est énorme, c'est donc une situation géopolitique a surveiller pour les prochaines années
Acheté par les États-Unis à la Russie Imperiale, en 1867, le Territoire de l'Alaska vit également son calendrier modifié du calendrier Grégorien au Julien.
Le 06 octobre 1867 devint le 18 du même mois, le racourcissant donc de 12 jours.
Ceci conduisit aussi que la ligne de changement de date fut également déplacée plus à l'Ouest, jusqu'à son tracé actuel passant par le Détroit de Béring.
Alaska fut vendu aux États-Unis, car les finances de la Russie n'étaient pas bonnes, suite à la Guerre de Crimée (1853-56). La Russie du Tsar Alexandre II craignait que le Canada (alors colonie Britannique) ne profite de cette situation pour envahir et annexer l'Alaska Russe à son territoire.
La mauvaise posture financière Russe ne lui permettait malheureusement pas de contempler des dépenses pour acheter et maintenir des troupes militaires sur ce bout de territoire du Continent Nord-américain.
C'est pour cette raison que Moscou préféra vendre l'Alaska à Washington.
Même si le consensus ne prime toujours pas dans la communauté scientifique, de plus en plus de preuves archéologiques s'accumulent, ramenant la date d'entrée à 23 à 25 000 ans... pour du moins ce qui est une entrée par le Détroit de Béring.
Mais ce n'est pas tout !
De plus en plus de preuves archéologiques et génétiques, laissent entendre au moins une vague, -sinon deux -, d'entrée d'humains bien plus anciennes, remontant à 40 à 50 000 ans minimum, principalement sur la partie Centrale et du Sud du continent Américain.
Appelés "Paléoamericains", ces populations semblent avoir été génétiquement "éliminées" ou absorbées par la/les vagues ultérieures d'immigration des "paleoindiens".
Peu à peu, des preuves s'accumulent également sur l'entrée d'humains par l'océan Atlantique Nord (alors gelé) à l'époque du Solutréen. Ceci expliquerait la présence de l'haplogroupe X, dans certaines ethnies de l'Est de l'Amérique du Nord, ou encore d'un ustensile lithique découvert dans le Maryland et provenant d'un site d'extraction localisé.. en France.
Quant à l'arrivée de population Australasienne en Amérique du Sud, il y a des dizaines de milliers d'années, par la zone intertropicale ( centre de l'océan Pacifique), -et donc par bateau -, elle est également évoquée de nouveau. Alors que les études génétiques d'il y a 10 ans refusaient cette théorie, l'amélioration des techniques et des bases de données relancent l'hypothèse.
Mais le plus surprenant est le site de Cerutti, en Californie, qui ouvre la voie à une présence humaine, il y a pas moins de 130 000 ans !
Tous les commentaires (23)
L’Alaska est par contre l'un des états les moins peuplé, avec moins d'un million d'habitant et moins d'un habitant par km². Il reste néanmoins un état stratégique, que ce soit pour le pétrole, ou pour sa position géographique. En effet, elle fait face a la Russie, ce qui en faisait u état important pour la guerre froide.
Aujourd'hui, avec le réchauffement climatique, la route maritime du nord prend de l'importance : la fontes des glaces rend de plus en plus praticable une route reliant ainsi l'océan pacifique et atlantique. Les enjeux géopolitiques sont énormes, car les échanges Amérique-Europe-Asie risquent de passer par la plutôt que par le canal de panama/suez : temps de trajet plus court, pas de piraterie, pas de taxe de passage...
De plus, des hydrocarbures semblent être présents en quantité dans cette zone, et les USA profitent donc de l'Alaska pour revendiquer du territoire maritime.
Pour l'instant, les tensions sont assez basse entre les USA, Canada, Russie et pays scandinaves, mais l'enjeu est énorme, c'est donc une situation géopolitique a surveiller pour les prochaines années
Sinon, à peine 80 km séparent les deux continents. La frontière se situe entre les deux îles "Diomède". Ces eaux sont peu profondes (l'étaient encore moins il y a 10 000 ans) et on pense que les Hommes sont passés par là à l'époque (détroit de Béring) pour rejoindre le continent américain.
Acheté par les États-Unis à la Russie Imperiale, en 1867, le Territoire de l'Alaska vit également son calendrier modifié du calendrier Grégorien au Julien.
Le 06 octobre 1867 devint le 18 du même mois, le racourcissant donc de 12 jours.
Ceci conduisit aussi que la ligne de changement de date fut également déplacée plus à l'Ouest, jusqu'à son tracé actuel passant par le Détroit de Béring.
Alaska fut vendu aux États-Unis, car les finances de la Russie n'étaient pas bonnes, suite à la Guerre de Crimée (1853-56). La Russie du Tsar Alexandre II craignait que le Canada (alors colonie Britannique) ne profite de cette situation pour envahir et annexer l'Alaska Russe à son territoire.
La mauvaise posture financière Russe ne lui permettait malheureusement pas de contempler des dépenses pour acheter et maintenir des troupes militaires sur ce bout de territoire du Continent Nord-américain.
C'est pour cette raison que Moscou préféra vendre l'Alaska à Washington.
Même si le consensus ne prime toujours pas dans la communauté scientifique, de plus en plus de preuves archéologiques s'accumulent, ramenant la date d'entrée à 23 à 25 000 ans... pour du moins ce qui est une entrée par le Détroit de Béring.
Mais ce n'est pas tout !
De plus en plus de preuves archéologiques et génétiques, laissent entendre au moins une vague, -sinon deux -, d'entrée d'humains bien plus anciennes, remontant à 40 à 50 000 ans minimum, principalement sur la partie Centrale et du Sud du continent Américain.
Appelés "Paléoamericains", ces populations semblent avoir été génétiquement "éliminées" ou absorbées par la/les vagues ultérieures d'immigration des "paleoindiens".
Peu à peu, des preuves s'accumulent également sur l'entrée d'humains par l'océan Atlantique Nord (alors gelé) à l'époque du Solutréen. Ceci expliquerait la présence de l'haplogroupe X, dans certaines ethnies de l'Est de l'Amérique du Nord, ou encore d'un ustensile lithique découvert dans le Maryland et provenant d'un site d'extraction localisé.. en France.
Quant à l'arrivée de population Australasienne en Amérique du Sud, il y a des dizaines de milliers d'années, par la zone intertropicale ( centre de l'océan Pacifique), -et donc par bateau -, elle est également évoquée de nouveau. Alors que les études génétiques d'il y a 10 ans refusaient cette théorie, l'amélioration des techniques et des bases de données relancent l'hypothèse.
Mais le plus surprenant est le site de Cerutti, en Californie, qui ouvre la voie à une présence humaine, il y a pas moins de 130 000 ans !
Pourquo est-ce étonnant d'avoir une partie du territoire géré par l'état fédéral et l'autre partie par l'état de l'Alaska? C'est le cas dans les 50 états des USA non?
Et la France ne fait pas exception, pas avec la Corse certes où les limites maritimes sont clairement établies depuis longtemps, mais avec la Polynésie et autres archipels, il y a quelques litiges.
La législation internationale le permet en effet, c'est pour ça que, en rapport avec une précédente anecdote, dès qu'une île sort de la flotte suite à une éruption sous-marine, si elle est sur le territoire d'une nation, cette nation pourra s'en servir pour agrandir son territoire maritime et s'approprier par souveraineté toutes les ressources qui s'y trouvent.
Ca bagarre! ^^
En vérité, il semble que la réalité ne soit pas aussi simpliste que celà, ni que l'humain dut attendre des conditions bien définies de niveau de la mer, de présence ou d'absence de glace terrestre ou de calotte glaciaire maritime, pour passer "d'un bord à l'autre".
Une récente découverte d'artefacts de pierre sur l'île de Crète, relance -et grandement ! - le débat de savoir quand l'Homme a commencé à naviguer.
S'il était estimé que son aventure maritime date de plus ou moins 10 000 ans, la découverte de Crète recule la date à... 130 000 ans !
L'île de Crète s'est séparée de la Grèce, il y a des millions d'années. Vu que les pierres (taillées de surcroît) ne peuvent pas avoir voyagé en flottant, l'explication la plus logique reste un transport par des humains et par voie maritime sur embarcation.
Le même constat est effectué pour l'entrée de l'humain sur le continent "Sahul" ( jonction de l'Australie et de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, quand le niveau de la mer était plus bas) depuis ce qui est actuellement l'Indonésie.
Cette traversée n'aurait pu s'effectuer que par bateau, car il fallait passer une dizaine de bras de mer, dont le plus large mesurait à peu près 70 kilomètres.
Cette aventure maritime des premiers Aborigènes, aurait eue lieu il y a de 45 à 60 000 ans, même si de récentes découvertes laissent entendre que l'entrée de l'humain sur le continent Australien serait encore plus ancienne.
Sinon, concernant les revendication, les USA est le seul acteur géopolitique de l'arctique n'ayant pas ratifié la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, permettant de revendiquer l'extension de son plateau continental. Il y a donc une asymétrie entre les USA et les autres pays (Norvège, Russie, Danemark, Canada, certains incluent également l'Islande), car ils ne se basent pas sur les mêmes traités internationaux pour délimiter les territoires.
Il y a une petite guéguerre pour voir jusqu’où s’étend chaque plateau, permettant de s’étendre bien au delà de la ZEE. La Russie, le Danemark, et la Norvège revendiquent tous des territoires au delà de leur ZEE (le Groenland serait rattaché jusqu'a la dorsale de Lomonossov par une même plaque, tandis que les russes sont plus gourmands et revendiquent carrément le pôle nord, étant sur le même plateau que la Sibérie), mais pour l'instant, ces revendication restent floue a l'internationale, justement parceque les USA temporisent en ne ratifiant pas le traité.
H.S, un proverbe que j'adore:
"Quand on ne sait où l'on va, qu'on sache d'où l'on vient."
Ahmadou Kourouma
fr.wikipedia.org/wiki/Revendications_territoriales_en_Arctique
qui nous dit :
"Il existe un débat sur la frontière entre le territoire canadien du Yukon, et l'État américain de l'Alaska dans la mer de Beaufort. La position canadienne est que la frontière maritime doit prolonger la frontière terrestre. Les Américains soutiennent que la frontière doit se situer sur une ligne équidistante des côtes des États. Les zones disputées pourraient contenir des réserves importantes d'hydrocarbure. Les États-Unis ont déjà réalisé des recherches prospectives. Le Canada a protesté sur le terrain diplomatique."
On peut donc très bien écrire que les États-Unis tout comme le Canada d'ailleurs revendique une zone maritime autour de l'Alaska et située dans la mer de Beaufort.
J'en connais un qui a du mal avec le terme revendiquer ^^