Dans une conversation, certaines personnes ont tendance à se déprécier verbalement, ou à dépeindre une image exagérément négative d'eux, dans le but inavoué de se faire contredire par leur interlocuteur, et donc recevoir des compliments. Ce procédé s'appelle un chleuasme.
Il existe aussi l'hyperchleuasme, qui consiste à dire la vérité de façon tellement surprenante qu'elle en paraisse improbable ou fausse. C'est le cas de « Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable » de Tartuffe.
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Toutefois, cela arrive fréquemment même dans ces métiers. J'ai un ami qui dirige une équipe chez les pompiers. Il recherche souvent les pompiers malades, blessés ou qui présente des troubles psychologiques car aucun ne veut réellement en parler ouvertement. Pour eux, dire qu'on a un problème psy ou physique c'est quasiment signer l'arrêt de leur carrière en intervention car c'est un travail d'équipe et personne ne voudra partir en intervention avec quelqu'un de fragile psychologiquement ou physiquement.
Sur un départ de feu, c'est ton coéquipier qui te sort des flammes au moindre problème et il faut donc une confiance aveugle entre les différents membres. Du coup, tout le monde fait croire qu'il est au top en permanence.
« On ne se blâme que pour être loué. » La Rochefoucauld
Ca m’a fait découvrir un terme du coup, un peu barbare quand même comme terme.
Que Wikipédia (temple de la bien pensance) parle d’une « personne » non genrée, je veux bien. Mais pour le coup tu diras au Dictionnaire Robert et à Alain Rey qu’ils ont tort.
dictionnaire.lerobert.com/definition/beauf
Mais vu certains de tes commentaires tu sembles correspondre à la définition que tu donnes.
Quand à dire qu’il a raison en disant que je suis sexiste parce que j’utilise le terme beauf, vous me semblez bien prompt à dénoncer le sexisme soudainement ! Quel revirement étonnant, mais tu m’en vois ravie: c’est un bon début. Cela dit, beauf n’est en rien une insulte à caractère sexiste.
Si ce qui te gêne est que je dénonce la banalisation des blagues sexistes et lourdes, alors désolée de froisser ta personne, mais je m’en fiche un peu.
Tout comme je me fiche de ce que tu peux bien penser en me lisant: tu ne me connais pas du tout, ton jugement me paraît bien hâtif et dénué de pertinence du coup.
Si tu remets en cause les définitions c’est un autre sujet. Et si tu utilises les définitions par extension c’est toujours mieux de le préciser voire d’écrire en écriture inclusive vu que c’est à la mode.
Pour la question sur tes commentaires, je trouvais simplement que tu manquais parfois d’ouverture d’esprit, que tu avais des idées étroites avec des préjugés et peu de tolérance ce qui correspond à ta propre définition (cf. Anecdote et commentaires parlant du code civil de Napoléon entre autres).