Pourquoi est-ce que le bât blesse ?

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L'expression "là où le bât blesse" vient des mulets qui étaient jadis équipés de bâts, c'est-à-dire des selles adaptées au transport de marchandises. Lorsque le bât était mal mis, le mulet souffrait. Là où le bât blesse désigne donc depuis par analogie un point sensible ou un problème localisé.


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Par extension, peuvent être appelés "bêtes de bât" tout animal servant au transport de marchandises sur son dos... Avec "bât" ou pas, d'ailleurs.

Ceci n'est pas propre au mulet, car bien d'autres quadrupèdes ont (ou servent encore) d'animal de bât, comme d'autres équidés, des bovins (jusqu'au buffle d'Asie et le yack), le renne, ou encore les camélidés (les chameaux et dromadaires) ou encore les cousins Sud Américains que sont les lamas (et moindre mesure les alpagas), cités dans l'anecdote de hier, à propos des Chaskis et du Chemin de l'Inca.

Parler de "bête de somme" est un équivalent.
Et tout comme "bât" a mené à l'expression faisant l'objet de cette anecdote, "bête de somme" a aussi pris une valeur figurative à partir du 18eme, désignant une personne effectuant des travaux pénibles.
fr.m.wikipedia.org/wiki/B%C3%AAte_de_somme

Fait peu connu:
Le chien a également servi de bête de somme, cher les populations Amérindiennes des Prairies.
Étant le seul animal domestique de ces populations, ils en avaient recours pour transporter leurs tipis et autres ustensiles, par l'usage d'un travois.
www.wikiwand.com/fr/Travois

Ensuite, l'introduction du cheval par les Européens, puis son usage par les populations Amérindiennes pour tirer leurs travois, délaisser ont l'emploi des chiens pour cette fonction.

Une autre expression provient des mêmes termes : "être un âne bâté" signifiant être idiot, stupide.

Ensuite j'enlèverais le jadis de l'anecdote car il existe encore de nombreux pays ou on utilise des bâts sur les quadrupèdes pour porter des charges lourdes. Pas mal de Berbères utilisent encore les ânes et leurs bâts pour déplacer des cargaisons.


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Par extension, peuvent être appelés "bêtes de bât" tout animal servant au transport de marchandises sur son dos... Avec "bât" ou pas, d'ailleurs.

Ceci n'est pas propre au mulet, car bien d'autres quadrupèdes ont (ou servent encore) d'animal de bât, comme d'autres équidés, des bovins (jusqu'au buffle d'Asie et le yack), le renne, ou encore les camélidés (les chameaux et dromadaires) ou encore les cousins Sud Américains que sont les lamas (et moindre mesure les alpagas), cités dans l'anecdote de hier, à propos des Chaskis et du Chemin de l'Inca.

Parler de "bête de somme" est un équivalent.
Et tout comme "bât" a mené à l'expression faisant l'objet de cette anecdote, "bête de somme" a aussi pris une valeur figurative à partir du 18eme, désignant une personne effectuant des travaux pénibles.
fr.m.wikipedia.org/wiki/B%C3%AAte_de_somme

Fait peu connu:
Le chien a également servi de bête de somme, cher les populations Amérindiennes des Prairies.
Étant le seul animal domestique de ces populations, ils en avaient recours pour transporter leurs tipis et autres ustensiles, par l'usage d'un travois.
www.wikiwand.com/fr/Travois

Ensuite, l'introduction du cheval par les Européens, puis son usage par les populations Amérindiennes pour tirer leurs travois, délaisser ont l'emploi des chiens pour cette fonction.

Une autre expression provient des mêmes termes : "être un âne bâté" signifiant être idiot, stupide.

Ensuite j'enlèverais le jadis de l'anecdote car il existe encore de nombreux pays ou on utilise des bâts sur les quadrupèdes pour porter des charges lourdes. Pas mal de Berbères utilisent encore les ânes et leurs bâts pour déplacer des cargaisons.

En France aussi le chien a été utilisé en attelage... (unknow error lorsque j'essai de coller un lien !!!???)