Selon une étude de 2015, il existe 194 espèces d'arbres différentes dans les forêts de France métropolitaine. Les feuillus représentent 65 % du volume total, et les résineux 35 %. Les principales essences sont le chêne (28 %), le hêtre (11 %), le sapin pectiné et l'épicéa commun (7,5 % chacun).
Ces 194 espèces peuvent être regroupées en 66 essences. À titre d'exemple, l'essence du chêne regroupe 11 espèces, dont le chêne vert, le chêne écarlate ou le chêne pédonculé.
Commentaires préférés (3)
Cela me parait bien peu et si on m'avait posé la question, j'aurais estimé bien plus mais c'est parce qu'ici on parle uniquement d'arbres et non de plantes.
Pour comparer : il existe "182 854 espèces françaises de faune, de flore, de fonge (chapignons, moisissures, levures) et de bactéries, terrestres et marines ; 100 409 espèces en métropole et 88 358 en outre-mer." et "10 000 espèces de plantes vasculaires et 3 000 espèces de plantes non vasculaires".
Concernant les arbres, il existe 60 065 espèces d'arbres dans le monde.
A noter que l'ONF en 2017 répertoriait 138 essences différentes en France qui représentaient les 3/4 des essences présentes en Europe
www.onf.fr/+/95::toutsavoirsurlesforets-comment-expliquer-diversite-des-essences-darbres.html
Et que 58% des espèces ne sont présentes que dans un seul pays.
www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/le-premier-inventaire-des-especes-d-arbres-a-ete-publie_111993
Il y a des espèces communes en France métropolitaine et dans les DOM-TOM.
Exemple assez simple : le moineau domestique est présent en métropole et à La Réunion.
Exemple plus jolie si vous cherchez la photo : le faucon d'Eléonore est en métropole et à La Réunion.
Il y a 5 913 espèces communes entre la métropole et les DOM-TOM. Si tu retires ce chiffre, tu retrouves le chiffre de 182 854 espèces en France.
Tous les commentaires (17)
Cela me parait bien peu et si on m'avait posé la question, j'aurais estimé bien plus mais c'est parce qu'ici on parle uniquement d'arbres et non de plantes.
Pour comparer : il existe "182 854 espèces françaises de faune, de flore, de fonge (chapignons, moisissures, levures) et de bactéries, terrestres et marines ; 100 409 espèces en métropole et 88 358 en outre-mer." et "10 000 espèces de plantes vasculaires et 3 000 espèces de plantes non vasculaires".
Concernant les arbres, il existe 60 065 espèces d'arbres dans le monde.
A noter que l'ONF en 2017 répertoriait 138 essences différentes en France qui représentaient les 3/4 des essences présentes en Europe
www.onf.fr/+/95::toutsavoirsurlesforets-comment-expliquer-diversite-des-essences-darbres.html
Et que 58% des espèces ne sont présentes que dans un seul pays.
www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/le-premier-inventaire-des-especes-d-arbres-a-ete-publie_111993
Ensuite la loi des grandeurs : plus c'est grand, moins il y en a. Les arbres c'est grands, il y a donc "moins" de diversité. C'est donc logique au final
Les pays avec la plus forte diversité sont les pays tropicaux : Brésil (8 715), Colombie (5 776) et l'Indonésie (5 142).
En même temps les pays "tropicaux" ont toujours des biodiversité supérieurs au reste : le Brésil compte 100 000 espèces d'invertébrés. C'est les 2/3 du total de la biodiversité française.
Si j'ai bien compris, les 182 854 espèces de faune, etc. sont répartis pour 100 409 en métropole et 88 358 en outre-mer. Or, la somme des deux donne 188 767 !
Il y a des espèces communes en France métropolitaine et dans les DOM-TOM.
Exemple assez simple : le moineau domestique est présent en métropole et à La Réunion.
Exemple plus jolie si vous cherchez la photo : le faucon d'Eléonore est en métropole et à La Réunion.
Il y a 5 913 espèces communes entre la métropole et les DOM-TOM. Si tu retires ce chiffre, tu retrouves le chiffre de 182 854 espèces en France.
Merci de m'avoir repris... ;-)
Petit complément pour les intéressés :
En ce qui concerne la flore, il est difficile de s'arrêter sur un nombre précis d'espèces, pour trois raisons.
D'abord, les derniers progrès dans la taxonomie réalisés grâce à la génétique (APG III, APG IV, études de genres) ont permis de remettre à niveau de nombreux taxons qui ont pu passer du rang d'espèce à celui de sous-espèce, ou inversement être élevé au rang spécifique.
Deuxièmement, de nombreux groupes d'espèces ont des biologies très compliquées au niveau reproductif qui rendent l'identification formelle des espèces ardue. Par exemple, les Taraxacum (Pissenlits), qui peuvent se cloner, mais parfois être capable de reproduction sexuée.. avec d'autres espèces, donnant une évolution dite réticulée. Il y a 2 siècle on n'identifiait qu'une seule espèce en France. Il y a un siècle, une douzaine. Il y a cinquante ans, plusieurs dizaines. Aujourd'hui on pense qu'il pourrait y en avoir jusqu'à 130... voir plus. C'est encore pire pour les Rubus (Ronces), dont on estime qu'il pourrait y avoir 6 espèces séxuées, environ 500 espèces apomictiques, jusqu'à 1 000 000 de micro-taxons clonaux .. juste en France, et sans compter les hybrides !
Enfin, le problème des espèces naturalisées. On connait environ 1000 espèces naturalisées ou qui le seront prochainement, mais ce chiffre évolue vite. Le nombre d'espèces cultivées étant énorme (+ de 10000 en France), il est difficile d'avoir une image précise de leur évolution et de leur propagation dans le milieu naturel.
En prenant toutes ces précautions et pour mettre en perspective le nombre d'arbres avec le reste de la flore vasculaire métropolitaine, on compte environ 5500 espèces spontanées indigènes auxquelles s'ajoutent 1000 espèces spontanées naturalisées, soit 6500 espèces. Mais les sources vont de 5000 à 7500.
Ceci cache une grande disparité entre les régions et les départements, liées au climat-topographie, à la diversité géologique ou aux destructions anthropiques. Toujours pour la flore, en ordre de grandeur, les départements les plus pauvres comptent environ 1200 taxons (Nord-Pas-de-Calais, Centre-ouest, Bretagne) tandis que les plus riches (les Alpes-maritimes, Var, Corse, Drôme-Ardèche, les Savoies...) en compte prés du double voir approchent du triple.
Globalement, les départements à cheval sur plusieurs aires biogéographiques sont beaucoup plus riches (comme l'Ardèche où je vis actuellement par exemple).
Mais surtout, les départements sous influences méditerranéennes sont beaucoup plus diversifiés, même si une faible diversité ne signifie par pour autant une faible originalité (comme la flore Bretonne par exemple).
Pour finir et revenir sur l'anecdote avec une petite critique : même si c'est plus simple, le terme "essence" est vraiment a bannir quand on parle de diversité. Ca cache toute la pertinence de l'information. On ne parle pas "d'essence" de mésanges pour décrire les oiseaux du genre Parus... !
Ton contre-exemple ne me parait pas juste car justement on utilise le terme d'essence uniquement dans le jargon forestier pour parler des arbres.
Ce nombre d'espèces d'arbres en Europe, peu élèvé, est la conséquence des glaciations.
En effet, la Mer Méditerranée, telle une barrière, n'a pas permis à bien d'autres espèces de trouver refuge en Afrique du Nord.
D'autres espèces ont pu survivre dans des biotopes bien précis aux conditions climatiques un peu plus clémentes, avant de pouvoir de nouveau se répandre en Europe, à mesure que les conditions climatiques améliorant.
Une espèce d'arbre d'Europe Occidentale est un peu particulier. Il s'agit du châtaigner. De par son grand intérêt pour la nourriture et son bois, son aire de répartition s'est grandement étendue, artificiellement transporté et planté par les hommes. Ce sont par exemple les Romains qui l'ont introduit dans les îles Britanniques.
D'autres espèces d'arbres, d'introduction plus récente, tant pour des raisons d'industrie du bois comme papetière, ou encore pour les jardins d'agrément, peuvent actuellement être considérés comme "autochtones".
Dans le grand nord-ouest de la Péninsule Ibérique, par exemple, l'eucaliptus répond à ce schéma... avec certains désagréments tels comme mettre en péril, les forêts voisines d'espèces purement Européennes.
Depuis plus d'une décennie, la région Espagnole des Asturies, interdit sa plantation, pour tenter de freiner sa progression.
Je vous offre une chanson:
youtu.be/Z_BpEL1IDr4
C'est un peu comme l'utilisation horticole du terme "variété" qui remplace régulièrement le mot "espèce" pour parler de plantes sauvages. Dans les deux cas cela peut créer de la confusion. Il eut été plus intéressant en complément de nous donner les %ages respectifs des chênes que de nous dire qu'on pouvait regrouper ces espèces en "essence".
D'un point de vu personnel, cela participe aussi, de manière inconsciente, à déconsidérer le statut des taxons végétaux. Ce ne sont pas juste des variétés, ou des essences, mais des espèces à part entière. Ca paraît idiot d'avancer cet argument, mais c'est une nuance très importante quand on vise à l'inventaire ou à la conservation du patrimoine naturel, dans lequel s'inscrit l'anecdote. Le vocabulaire c'est la porte d'entrée de toute discipline, il faut qu'il soit sans ambiguïté et le jargon forestier, lui, peut l'être…
Après je suis un pinailleur, faut l'avouer!
Si ta question est sur le chiffre de la biodiversité présente en France : ça ne bouge pas chaque années. Plutôt tout les 20/30 ans.
@amaday Merci pour les explications et non tu as raison, c'est toujours important d'être précis.
@raspa : Ok, je croyais qu'on découvrait de nouvelles espèces tous les ans.
De plus certaines espèces "nouvelles" sont déjà connu depuis longtemps.
Exemple : le lièvre Corse. On le classait avec le lièvre d'Europe avant, c'était juste une "sous-espèce". Du coup ça ne gonfle pas vraiment le chiffre.
Donc oui, ça change mais c'est pas non plus la folie :)
Intéressant qu'est ce qu'il en est de l'herbe ? Il semble avoir plusieurs essences de côté la.