Un plant de tomate visible au parc Disney d'Orlando a produit en moins d'un an plus de 32 000 tomates. Originaire de Chine, il est cultivé dans le cadre du "Experimental Prototype Community Of Tomorrow", un projet voulu par Walt Disney pour construire les villes du futur.
Commentaires préférés (3)
En réfléchissant un poil + tu te dirais que c’est une expérience (il suffit de lire le nom du projet) pour voir le rendement de ce type de pieds de tomates.
Ensuite quand on a vu qu’il y avait un bon rendement par pied, il suffit d’adapter le nombre de plantations à la taille de la ville...
Ça me semble logique.
Les sources se trompent bien, la production est bien de 522kg par an :)
Je ne trouve pas ça révolutionnaire et le chiffre ne veut rien dire. Si on prend une bonne variété, 1 pied de tomate donne 6kg maximum.
Sur la même surface que la photo (soit 10m*10m) on peut planter 200 pieds de tomates (1 pied tous les 50cm). Avec une récolte moyenne de 4kg par pied on obtient 800kg par an. Si je prends la fourchette basse (2kg, on retrouve ce chiffre sur internet) et haute de productivité (6kg) on obtient minimum 400 kg par an et un maximum de 1200kg.
Gros avantage, si un pied meurt, il en reste 199. Par contre si votre unique pied à 522kg meurt (vieillesse, maladie, météo etc)… bah vous mangez votre ceinture et votre ville devient dépendante des autres pour se nourrir.
Raisonner en gros chiffre ça marche bien avec des sous, mais sur l'alimentation les gros chiffres cachent en général une forêt de problème. Donc la ville du futur qui mise tout sur un élément... je la fuirai personnellement.
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Dans quel monde peut-on nourrir une ville avec 32000 tomates ?
Je me demande bien d'ailleurs quelle est la conso de tomate anuelle toutes sources confondues !
Edit : du coup j'ai regardé : 15 kilos de tomates fraîches, 18,4 de tomate transformée.
En réfléchissant un poil + tu te dirais que c’est une expérience (il suffit de lire le nom du projet) pour voir le rendement de ce type de pieds de tomates.
Ensuite quand on a vu qu’il y avait un bon rendement par pied, il suffit d’adapter le nombre de plantations à la taille de la ville...
Ça me semble logique.
Par contre il y a un problème avec la source : 522 000 kilos pour 32 000 tomates ça fait plus de 16 kilos par tomate... C'est peu probable. Ça ne me semble pas être une virgule sinon on se retrouve avec 0.016kg. Donc je pense qu' un des deux chiffres est erroné.
Ça pourrait très bien être 5 220 kg, ça ferait des tomates de 160 grammes, ce qui me semble correct vu la photo où elles semblent un peu plus grosses que des tomates cerises.
Si je pensais à 522000 c'est parce que la source indique : "522.464 kg (1151.84 lbs)" et que parfois le point sert à séparer les unités des milliers. (mais ici de toute façon le chiffre en anglais montre que c'est pas ça.)
Je n'ai pas placé la virgule la ou ça m'arranger...
Les sources se trompent bien, la production est bien de 522kg par an :)
Je ne trouve pas ça révolutionnaire et le chiffre ne veut rien dire. Si on prend une bonne variété, 1 pied de tomate donne 6kg maximum.
Sur la même surface que la photo (soit 10m*10m) on peut planter 200 pieds de tomates (1 pied tous les 50cm). Avec une récolte moyenne de 4kg par pied on obtient 800kg par an. Si je prends la fourchette basse (2kg, on retrouve ce chiffre sur internet) et haute de productivité (6kg) on obtient minimum 400 kg par an et un maximum de 1200kg.
Gros avantage, si un pied meurt, il en reste 199. Par contre si votre unique pied à 522kg meurt (vieillesse, maladie, météo etc)… bah vous mangez votre ceinture et votre ville devient dépendante des autres pour se nourrir.
Raisonner en gros chiffre ça marche bien avec des sous, mais sur l'alimentation les gros chiffres cachent en général une forêt de problème. Donc la ville du futur qui mise tout sur un élément... je la fuirai personnellement.
Le pot et le pied me paraissent tout de même petit par rapport au 522 kg de production. Il faut tout de même un sacré arrosage j'imagine.
Un pote à moi qui bosse dans l'agriculture m'a parlé de plants de tomates de trois mètres de haut qui poussent dans l'équivalent d'un pot de yaourt, l'arrosage est constant au goutte à goutte, même la nuit bien que ce soit dans une moindre mesure.
Par contre, je rejoins certains avis plus haut, c'est pas une bonne idée de faire des plants aussi gros, le coté pratique par contre, c'est l'espace libre au sol car même si l'hydroponie n'a pas besoin de grands pots, elle a quand même besoin d'un réseau d'irrigation et d'évacuation/traitement du trop plein d'eau complexe qui demande pas mal d'entretien, là, y'a qu'un seul pot où il en faudrait une centaine normalement avec tout le bazar qui va avec.
Le but ici est clairement d'optimiser l'espace urbain, et de faire de l'ombre aussi. Ca me fais penser à Marrakech, sont pas cons les marocains, plutôt que de planter des arbres qui produisent que dalle à part des feuilles mortes dans les rues, ils ont planté des orangers. C'est joli, ca fait de l'ombre, ça se bouffe, et c'est gratos. ;)
P.S, il a quel âge ce plant de tomates? Quelqu'un sait? Normalement ca crève en hiver, quoi.
Le seul, l'unique fait extraordinaire de cette anecdote, c'est la récolte d'une demi tonne de tomate sur un seul plant.
Des liens autres que ceux cités par SCMB, signalent que les rames de ce plant de tomate, couvrent de 45 à 50 M2.
Dit d'une autre manière, un rendement de 10 kilos au mètre carré dans une serre. (Ce plant de tomate ne pousse pas à l'air libre, à EPCOT)
10 kilos au M2, dans une serre ouverte d'Espagne, c'est un rendement moyen. Les Hollandais, dans leurs serres hermétiques, arrivent à des productions de 80 kilos/M2 !
Ce plant de tomate est probablement cultivé en hydroponie. Il est tout à fait possible qu'il n'y ait d'ailleurs aucun gramme de terre dans le pot de fleur, ou tout au plus un substrat stérile dont la principale fonction est de soutenir physiquement le plant et ses racines.
À l'eau d'arrosage, est ajouté de forme liquide, un engrais complet apportant tous les nutriments en quantité optimale pour ce type de plante de fruit/légume.
A propos, l'essor de l'hydroponie est en partie due à des nécessités particulières durant la Seconde Guerre Mondiale: la production de légumes frais pour les troupes militaires Américaines situées dans les îles du Pacifique, quand ils luttaient contre les Japonais des troupes Impériales Nippones.
www.canna.fr/culture_hydroponique_en_bref#:~:text=C'est%20au%20cours%20de,de%20fleurs%20et%20de%20l%C3%A9gumes.
Je serais vraiment curieuse de savoir s'ils peuvent contourner ce problème via l'hydroponie. Car sincèrement, je raffole des tomates, mais je préfère ne pas en manger du tout que manger des tomates fades. D'ailleurs je n'en consomme plus hors saison...
Je suis totalement d'accord avec Raspa : pour la même raison que la monoculture, cette innovation (sous cette forme brute en tout cas) n'est pas adaptée à l'agriculture de demain
C'est il y a trois ou quatre ans, que des Instituts de Chine, de Florida, d'Israël et d'Espagne, se sont attelés à la tâche de savoir ce qui compose le goût de la tomate, et pourquoi celui-ci est fade dans beaucoup de variétés cultivées.
Le goût et la saveur de la tomate, ne répond pas à des méthodes de culture, mais à un bouquet de 13 composés volatils.
Or, durant des décennies, la priorité a surtout été d'atteindre des variétés répondant à d'autres critères considérés comme primordiaux, tels que celui d'une belle présentation (on achète avant tout avec les yeux), une uniformité de forme ou encore de couleur, une résistance aux maladies durant la production, ainsi qu'à la cueillette, au transport et au stockage.
A ceci se rajoute un impératif incontournable: un rendement élevé capable de générer un bénéfice acceptable pour le cultivateur, car s'ils travaillaient tous à perte.... Il n'y aurait plus une seule tomate sur les étals.
Or, tous ces impératifs ont réduit la quantité de ces 13 composés olfactifs contenus dans les variétés de tomates autorisées à la vente en commerce.
Par ailleurs, une autre étude génomique semble mettre en relation, cette "perte de goût" de la tomate, avec le gène "TomLoxC".
Si ceci s'avère exact (il faut rester positif) l'inclure dans des nouvelles variétés de tomate, pourrait nous rendre le goût que bien plus d'une personne aimerait retrouver.
Deux liens (en Espagnol) qui m'ont servi de base pour écrire ce (court) texte:
www-lavanguardia-com.cdn.ampproject.org/v/s/www.lavanguardia.com/natural/si-existe/20190514/462243941868/estudio-genoma-tomate-sabor.html?amp_js_v=a6&_gsa=1&facet=amp&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16181675943561&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&_tf=De%20%251%24s&share=https%3A%2F%2Fwww.lavanguardia.com%2Fnatural%2Fsi-existe%2F20190514%2F462243941868%2Festudio-genoma-tomate-sabor.html
fullspain.com/el-tomate-perdido/
Toutes les plantes possèdent un seuil maximum d'exposition solaire pour croître. Une insuffisance -tout comme un excès de soleil- nuit à une croissance et maturité maximales de la récolte... Et donc du revenu financier obtenu. Or, ce dernier impératif est tout aussi valable que dans tout autre entreprise.
En matière d'agroforesterie, il en ressort qu'une récolte cultivée sous un couvert arboré, voit sa récolte diminuée de 10% de moyenne. Cependant, sous climat chaud, ceci peut se traduire par une économie très importante d'eau pour l'irrigation. Or, celle-ci n'est jamais gratuite.
De plus, une culture en agroforesterie, reçoit aussi une matière végétale apportée par la chute annuelle des feuilles en automne, qui deviendront un apport d'engrais végétal pour les annuelles cultivées. Ceci peut donc se traduire par une autre réduction d'achat d'engrais.
Enfin, la vente du bois de ces arbres, correspond aussi à un gain financier, même s'il n'a lieu qu'à moyen ou long terme.