Monument et instrument scientifique

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Je me permet de reprendre les compléments d'anecdote que j'avais rédigé pour une anecdote parlant du grand incendie de Londres (secouchermoinsbete.fr/75422-l-assurance-incendie-vient-de-l-incendie-de-londres, expliquant que l'assurance incendie avait était crée suite a ce désastre) :

L’incendie dura 4 jours, notamment a cause de l'inaction du maire de Londres, refusant de démolir des partie de la ville. En effet, a l'époque, la seule méthode efficace était de créer des coupes-feu : on détruisait des portions de villes, afin d’éviter la propagation de l'incendie (Le mot "sapeur-pompier" vient d'ailleurs de la, saper consistant à détruire un édifice). Il n'y avait pas de corps de sapeur pompier a proprement parler, la milice s'occupant de faire des rondes. En cas de grave incident, les clochers des églises sont utilisés pour rameuter des volontaires et évacuer les lieux. L’urbanisation étant chaotique, Londres était composé de pleins de petites rues étroites, avec des maisons en bois proche l'une de l'autres. Entre les personnes qui fuient leur maisons, et les sapeurs qui doivent accéder aux maisons, les rue devaient être pas mal agités. Devant l'inaction du maire, c'est le roi qui décide qu'aucune maison ne devrait être épargné : les sapeurs détruisent chaque maison pouvant influencer la propagation de l'incendie, utilisant parfois de la poudre a canon pour les bâtiments les plus robustes. Les ponts étant couverts de maisons et d'autres constructions, le feu traverse aisément les cours d'eau. L'incendie étant situé entre les murs romains et la Tamise, le seul moyen de fuir était les 8 portes des murailles, mais les habitants attendent le dernier moment pour fuir les murs, préférant se déplacer dans un lieu plus sur intra-muros, il faut attendre le deuxième jour pour qu'il y ait une fuite massive, non sans cohue

Le nombre de victimes directes officiel est très faible, mais il faut prendre en compte le fait que certains cadavres étaient trop brûlés pour qu'il soit identifié (je ne parle pas de savoir s'il s'agit du corps de Jean ou de Pierre, mais carrément de savoir si c'est un corps tout court). On parle même d'acier et de fer fondu tellement l'incendie était dense et intense.Sans recensement, notamment dans les quartiers pauvres, il est difficile d'estimer le nombre de victimes.

De plus, il faut aussi prendre en compte les morts indirects, que ce soit par lynchage (les français qui étaient de passage ont passé un mauvais quart d'heure) et la famine. On peut notamment citer le cas de Robert Hubert, accusé alors qu'il était encore en mer au début de l'incendie : Il a d'abord avoué qu'il avait mis le feu à Westminster. Or, Westminster n'a pas été atteint par l'incendie. Puis, il a avoué avoir lancé une grenade incendiaire depuis la fenêtre d'une boulangerie. Non seulement, la boulangerie en question n'avait pas de fenêtres, mais en plus, un handicap l’empêchait de lancer une grenade. La preuve, par témoignage du capitaine du bateau vient après son procès, mais il était déjà évident, avant sa pendaison, qu'il n’était pas le coupable.
Mais il fallait un bouc émissaire, et ce pauvre bougre était catholique ET français, deux bonnes raisons de le pendre...

Enfin, l'incendie aurait peut être sauvés des vies, même si ça fait débat : le nombre d’épidémies de peste est anormalement bas après le grand incendie, qui serait du a la destruction de bâtiments insalubres, et la mort de bon nombre de rats et de puces

a écrit : Intéressant, mais quel rapport avec l'anecdote ? T’es pas sérieux là ???

Un télescope zénithal est un instrument astronomique fixe, permettant de suivre la position du Pôle Nord et donc de connaitre l'axe de rotation de la Terre.
Dans les plus récents modèles de télescopes zénithaux, il se faisait d'ailleurs usage de "miroirs liquides", ceux-cis ne pouvant que pointer vers le haut.

Le télescope zénithal a été utilisé jusqu'aux années 80 du siècle dernier. Il est aujourd'hui remplacé par les mesures de quasar radioastronomiques, beaucoup plus précis.


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Je me permet de reprendre les compléments d'anecdote que j'avais rédigé pour une anecdote parlant du grand incendie de Londres (secouchermoinsbete.fr/75422-l-assurance-incendie-vient-de-l-incendie-de-londres, expliquant que l'assurance incendie avait était crée suite a ce désastre) :

L’incendie dura 4 jours, notamment a cause de l'inaction du maire de Londres, refusant de démolir des partie de la ville. En effet, a l'époque, la seule méthode efficace était de créer des coupes-feu : on détruisait des portions de villes, afin d’éviter la propagation de l'incendie (Le mot "sapeur-pompier" vient d'ailleurs de la, saper consistant à détruire un édifice). Il n'y avait pas de corps de sapeur pompier a proprement parler, la milice s'occupant de faire des rondes. En cas de grave incident, les clochers des églises sont utilisés pour rameuter des volontaires et évacuer les lieux. L’urbanisation étant chaotique, Londres était composé de pleins de petites rues étroites, avec des maisons en bois proche l'une de l'autres. Entre les personnes qui fuient leur maisons, et les sapeurs qui doivent accéder aux maisons, les rue devaient être pas mal agités. Devant l'inaction du maire, c'est le roi qui décide qu'aucune maison ne devrait être épargné : les sapeurs détruisent chaque maison pouvant influencer la propagation de l'incendie, utilisant parfois de la poudre a canon pour les bâtiments les plus robustes. Les ponts étant couverts de maisons et d'autres constructions, le feu traverse aisément les cours d'eau. L'incendie étant situé entre les murs romains et la Tamise, le seul moyen de fuir était les 8 portes des murailles, mais les habitants attendent le dernier moment pour fuir les murs, préférant se déplacer dans un lieu plus sur intra-muros, il faut attendre le deuxième jour pour qu'il y ait une fuite massive, non sans cohue

Le nombre de victimes directes officiel est très faible, mais il faut prendre en compte le fait que certains cadavres étaient trop brûlés pour qu'il soit identifié (je ne parle pas de savoir s'il s'agit du corps de Jean ou de Pierre, mais carrément de savoir si c'est un corps tout court). On parle même d'acier et de fer fondu tellement l'incendie était dense et intense.Sans recensement, notamment dans les quartiers pauvres, il est difficile d'estimer le nombre de victimes.

De plus, il faut aussi prendre en compte les morts indirects, que ce soit par lynchage (les français qui étaient de passage ont passé un mauvais quart d'heure) et la famine. On peut notamment citer le cas de Robert Hubert, accusé alors qu'il était encore en mer au début de l'incendie : Il a d'abord avoué qu'il avait mis le feu à Westminster. Or, Westminster n'a pas été atteint par l'incendie. Puis, il a avoué avoir lancé une grenade incendiaire depuis la fenêtre d'une boulangerie. Non seulement, la boulangerie en question n'avait pas de fenêtres, mais en plus, un handicap l’empêchait de lancer une grenade. La preuve, par témoignage du capitaine du bateau vient après son procès, mais il était déjà évident, avant sa pendaison, qu'il n’était pas le coupable.
Mais il fallait un bouc émissaire, et ce pauvre bougre était catholique ET français, deux bonnes raisons de le pendre...

Enfin, l'incendie aurait peut être sauvés des vies, même si ça fait débat : le nombre d’épidémies de peste est anormalement bas après le grand incendie, qui serait du a la destruction de bâtiments insalubres, et la mort de bon nombre de rats et de puces

La date du grand incendie de Londres est plutôt facile à retenir : 1666.
Du 2 au 6 septembre 1666.

a écrit : Je me permet de reprendre les compléments d'anecdote que j'avais rédigé pour une anecdote parlant du grand incendie de Londres (secouchermoinsbete.fr/75422-l-assurance-incendie-vient-de-l-incendie-de-londres, expliquant que l'assurance incendie avait était crée suite a ce désastre) :

/> L’incendie dura 4 jours, notamment a cause de l'inaction du maire de Londres, refusant de démolir des partie de la ville. En effet, a l'époque, la seule méthode efficace était de créer des coupes-feu : on détruisait des portions de villes, afin d’éviter la propagation de l'incendie (Le mot "sapeur-pompier" vient d'ailleurs de la, saper consistant à détruire un édifice). Il n'y avait pas de corps de sapeur pompier a proprement parler, la milice s'occupant de faire des rondes. En cas de grave incident, les clochers des églises sont utilisés pour rameuter des volontaires et évacuer les lieux. L’urbanisation étant chaotique, Londres était composé de pleins de petites rues étroites, avec des maisons en bois proche l'une de l'autres. Entre les personnes qui fuient leur maisons, et les sapeurs qui doivent accéder aux maisons, les rue devaient être pas mal agités. Devant l'inaction du maire, c'est le roi qui décide qu'aucune maison ne devrait être épargné : les sapeurs détruisent chaque maison pouvant influencer la propagation de l'incendie, utilisant parfois de la poudre a canon pour les bâtiments les plus robustes. Les ponts étant couverts de maisons et d'autres constructions, le feu traverse aisément les cours d'eau. L'incendie étant situé entre les murs romains et la Tamise, le seul moyen de fuir était les 8 portes des murailles, mais les habitants attendent le dernier moment pour fuir les murs, préférant se déplacer dans un lieu plus sur intra-muros, il faut attendre le deuxième jour pour qu'il y ait une fuite massive, non sans cohue

Le nombre de victimes directes officiel est très faible, mais il faut prendre en compte le fait que certains cadavres étaient trop brûlés pour qu'il soit identifié (je ne parle pas de savoir s'il s'agit du corps de Jean ou de Pierre, mais carrément de savoir si c'est un corps tout court). On parle même d'acier et de fer fondu tellement l'incendie était dense et intense.Sans recensement, notamment dans les quartiers pauvres, il est difficile d'estimer le nombre de victimes.

De plus, il faut aussi prendre en compte les morts indirects, que ce soit par lynchage (les français qui étaient de passage ont passé un mauvais quart d'heure) et la famine. On peut notamment citer le cas de Robert Hubert, accusé alors qu'il était encore en mer au début de l'incendie : Il a d'abord avoué qu'il avait mis le feu à Westminster. Or, Westminster n'a pas été atteint par l'incendie. Puis, il a avoué avoir lancé une grenade incendiaire depuis la fenêtre d'une boulangerie. Non seulement, la boulangerie en question n'avait pas de fenêtres, mais en plus, un handicap l’empêchait de lancer une grenade. La preuve, par témoignage du capitaine du bateau vient après son procès, mais il était déjà évident, avant sa pendaison, qu'il n’était pas le coupable.
Mais il fallait un bouc émissaire, et ce pauvre bougre était catholique ET français, deux bonnes raisons de le pendre...

Enfin, l'incendie aurait peut être sauvés des vies, même si ça fait débat : le nombre d’épidémies de peste est anormalement bas après le grand incendie, qui serait du a la destruction de bâtiments insalubres, et la mort de bon nombre de rats et de puces
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Intéressant, mais quel rapport avec l'anecdote ?

a écrit : Intéressant, mais quel rapport avec l'anecdote ? T’es pas sérieux là ???

a écrit : Intéressant, mais quel rapport avec l'anecdote ? Effectivement, l anecdote parle de cet instrument et hop on passe à une explication sur l'incendie d'où vient le nom. On passe vite du coq à l'âne. D'ailleurs je ne vous ai pas dit d'où venait cette expression ?

Un télescope zénithal est un instrument astronomique fixe, permettant de suivre la position du Pôle Nord et donc de connaitre l'axe de rotation de la Terre.
Dans les plus récents modèles de télescopes zénithaux, il se faisait d'ailleurs usage de "miroirs liquides", ceux-cis ne pouvant que pointer vers le haut.

Le télescope zénithal a été utilisé jusqu'aux années 80 du siècle dernier. Il est aujourd'hui remplacé par les mesures de quasar radioastronomiques, beaucoup plus précis.

Un laboratoire souterrain en pleine ville qui donne sur l'extérieur à l'aide d'une haute colonne évidée que tout le monde voit mais donc personne ne se doute qu'elle est creuse, c'est digne des laboratoires des méchants dans James Bond et ça pourrait alimenter des théories conspirationnistes !

a écrit : Effectivement, l anecdote parle de cet instrument et hop on passe à une explication sur l'incendie d'où vient le nom. On passe vite du coq à l'âne. D'ailleurs je ne vous ai pas dit d'où venait cette expression ? Salut. Pour le lien :

Anecdote : monument au Grand Incendie de Londres.

Complément d’anecdote : histoire sur le Grand Incendie de Londres.

Et en plus c’est super bien écrit

Par contre je veux bien connaître l’origine de l’expression

Bon à savoir : il est possible de rentrer dans ce monument et de le visiter (monter tout en haut). La vue est superbe. Bel hommage aussi le restaurant au pied de cette tour qui s appelle "the hydrant" et la décoration dans le style pompier est vraiment sympa.

a écrit : Bon à savoir : il est possible de rentrer dans ce monument et de le visiter (monter tout en haut). La vue est superbe. Bel hommage aussi le restaurant au pied de cette tour qui s appelle "the hydrant" et la décoration dans le style pompier est vraiment sympa. Attention ! Le style pompier, en matière d'art et donc y compris pour la décoration, désigne ce qui est prétentieux, grandiloquent et ridicule. Ca n'a rien à voir avec les pompiers qui éteignent les incendies et avec une décoration qui s'inspirerait de leur métiers et mettant en scène des bouches d'incendie (comme le laisse supposer le nom du restaurant), des pompes à eau, des grandes échelles et autres tenues de lutte contre le feu !

a écrit : Salut. Pour le lien :

Anecdote : monument au Grand Incendie de Londres.

Complément d’anecdote : histoire sur le Grand Incendie de Londres.

Et en plus c’est super bien écrit

Par contre je veux bien connaître l’origine de l’expression
Apparemment, cette expression serait un dérivé de celle datant du XIVe siècle : « saillir du coq à l’asne ». Au XIIIe siècle, le mot « asne » désignait une cane. « Saillir » quant à lui n’a pas changé de sens, il signifie toujours « s’accoupler ». Or, il semble que les coqs essaient parfois de se reproduire avec des canes. « Saillir du coq à l’asne » serait donc devenu « passer du coq à l’âne » par déformation du mot « ane » sans accent. Cette expression signifie que l’on parle d’un sujet puis d’un autre alors que ceux-ci n’ont pas de liens directs.

Et là, on dévie totalement du sujet de l'anecdote...

a écrit : Apparemment, cette expression serait un dérivé de celle datant du XIVe siècle : « saillir du coq à l’asne ». Au XIIIe siècle, le mot « asne » désignait une cane. « Saillir » quant à lui n’a pas changé de sens, il signifie toujours « s’accoupler ». Or, il semble que les coqs essaient parfois de se reproduire avec des canes. « Saillir du coq à l’asne » serait donc devenu « passer du coq à l’âne » par déformation du mot « ane » sans accent. Cette expression signifie que l’on parle d’un sujet puis d’un autre alors que ceux-ci n’ont pas de liens directs.

Et là, on dévie totalement du sujet de l'anecdote...
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On peut d'ailleurs faire des variations sur cette expression : de même qu'on peut plaisamment remplacer "et vice versa" par "et lycée de Versailles" (ce n'est pas de moi, cette blague a au moins un demi-siècle), on peut remplacer "passer du coq à l'âne" par "passer du Coca Light" (ce n'est pas de moi non plus, et je ne suis pas sûr que tous ceux qui emploient cette dernière expression ont conscience de faire une plaisanterie en déformant une autre expression plus ancienne...).

a écrit : Attention ! Le style pompier, en matière d'art et donc y compris pour la décoration, désigne ce qui est prétentieux, grandiloquent et ridicule. Ca n'a rien à voir avec les pompiers qui éteignent les incendies et avec une décoration qui s'inspirerait de leur métiers et mettant en scène des bouches d'incendie (comme le laisse supposer le nom du restaurant), des pompes à eau, des grandes échelles et autres tenues de lutte contre le feu ! Afficher tout Pompier ou pompeux ??

a écrit : Pompier ou pompeux ?? Si tu avais tapé ces mots dans Google, tu aurais eu la réponse plus vite qu'en les tapant en réponse à mon commentaire. Alors je vais faire comme si j'étais Google et te donner un lien en réponse :
www.cnrtl.fr/definition/pompier//1

Ça y est, le grand incendie
Y' a l'feu partout, emergency
Babylone, Paris s'écroulent
New-York City
Iroquois qui déboulent
Maintenant
Allez
London, Delhi, Dallas dans l'show
Hommage à l'art pompier
T'entends les sirènes, elles
Sortent la grande échelle

a écrit : Je me permet de reprendre les compléments d'anecdote que j'avais rédigé pour une anecdote parlant du grand incendie de Londres (secouchermoinsbete.fr/75422-l-assurance-incendie-vient-de-l-incendie-de-londres, expliquant que l'assurance incendie avait était crée suite a ce désastre) :

/> L’incendie dura 4 jours, notamment a cause de l'inaction du maire de Londres, refusant de démolir des partie de la ville. En effet, a l'époque, la seule méthode efficace était de créer des coupes-feu : on détruisait des portions de villes, afin d’éviter la propagation de l'incendie (Le mot "sapeur-pompier" vient d'ailleurs de la, saper consistant à détruire un édifice). Il n'y avait pas de corps de sapeur pompier a proprement parler, la milice s'occupant de faire des rondes. En cas de grave incident, les clochers des églises sont utilisés pour rameuter des volontaires et évacuer les lieux. L’urbanisation étant chaotique, Londres était composé de pleins de petites rues étroites, avec des maisons en bois proche l'une de l'autres. Entre les personnes qui fuient leur maisons, et les sapeurs qui doivent accéder aux maisons, les rue devaient être pas mal agités. Devant l'inaction du maire, c'est le roi qui décide qu'aucune maison ne devrait être épargné : les sapeurs détruisent chaque maison pouvant influencer la propagation de l'incendie, utilisant parfois de la poudre a canon pour les bâtiments les plus robustes. Les ponts étant couverts de maisons et d'autres constructions, le feu traverse aisément les cours d'eau. L'incendie étant situé entre les murs romains et la Tamise, le seul moyen de fuir était les 8 portes des murailles, mais les habitants attendent le dernier moment pour fuir les murs, préférant se déplacer dans un lieu plus sur intra-muros, il faut attendre le deuxième jour pour qu'il y ait une fuite massive, non sans cohue

Le nombre de victimes directes officiel est très faible, mais il faut prendre en compte le fait que certains cadavres étaient trop brûlés pour qu'il soit identifié (je ne parle pas de savoir s'il s'agit du corps de Jean ou de Pierre, mais carrément de savoir si c'est un corps tout court). On parle même d'acier et de fer fondu tellement l'incendie était dense et intense.Sans recensement, notamment dans les quartiers pauvres, il est difficile d'estimer le nombre de victimes.

De plus, il faut aussi prendre en compte les morts indirects, que ce soit par lynchage (les français qui étaient de passage ont passé un mauvais quart d'heure) et la famine. On peut notamment citer le cas de Robert Hubert, accusé alors qu'il était encore en mer au début de l'incendie : Il a d'abord avoué qu'il avait mis le feu à Westminster. Or, Westminster n'a pas été atteint par l'incendie. Puis, il a avoué avoir lancé une grenade incendiaire depuis la fenêtre d'une boulangerie. Non seulement, la boulangerie en question n'avait pas de fenêtres, mais en plus, un handicap l’empêchait de lancer une grenade. La preuve, par témoignage du capitaine du bateau vient après son procès, mais il était déjà évident, avant sa pendaison, qu'il n’était pas le coupable.
Mais il fallait un bouc émissaire, et ce pauvre bougre était catholique ET français, deux bonnes raisons de le pendre...

Enfin, l'incendie aurait peut être sauvés des vies, même si ça fait débat : le nombre d’épidémies de peste est anormalement bas après le grand incendie, qui serait du a la destruction de bâtiments insalubres, et la mort de bon nombre de rats et de puces
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Super commentaire, merci !

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a écrit : Intéressant, mais quel rapport avec l'anecdote ? Sérieusement ? Ironie,humour.ou fatigue ?

a écrit : Ça y est, le grand incendie
Y' a l'feu partout, emergency
Babylone, Paris s'écroulent
New-York City
Iroquois qui déboulent
Maintenant
Allez
London, Delhi, Dallas dans l'show
Hommage à l'art pompier
T'entends les sirènes, elles
Sortent la grande échelle
Noir désir ;)

a écrit : Attention ! Le style pompier, en matière d'art et donc y compris pour la décoration, désigne ce qui est prétentieux, grandiloquent et ridicule. Ca n'a rien à voir avec les pompiers qui éteignent les incendies et avec une décoration qui s'inspirerait de leur métiers et mettant en scène des bouches d'incendie (comme le laisse supposer le nom du restaurant), des pompes à eau, des grandes échelles et autres tenues de lutte contre le feu ! Afficher tout Je me coucherai moins bête =)
Je ne peux plus modifier mon commentaire pour écrire "le style sapeur pompier" ou "caserne de pompier "

a écrit : Apparemment, cette expression serait un dérivé de celle datant du XIVe siècle : « saillir du coq à l’asne ». Au XIIIe siècle, le mot « asne » désignait une cane. « Saillir » quant à lui n’a pas changé de sens, il signifie toujours « s’accoupler ». Or, il semble que les coqs essaient parfois de se reproduire avec des canes. « Saillir du coq à l’asne » serait donc devenu « passer du coq à l’âne » par déformation du mot « ane » sans accent. Cette expression signifie que l’on parle d’un sujet puis d’un autre alors que ceux-ci n’ont pas de liens directs.

Et là, on dévie totalement du sujet de l'anecdote...
Afficher tout
Merci pour cette dérivation instructive