Arthur Schreiber est le premier passager clandestin d'une traversée transatlantique en avion. Avide d'aventures, il embarqua en secret à bord de l'oiseau canari, l'avion qui réalisa la première traversée française de l'Atlantique, en 1929. Il se signala à l'équipage peu après le départ.
Les aviateurs comprirent alors les raisons de leur difficulté d'envol. Ils durent jeter du matériel pour pallier le supplément imprévu de poids.
L'équipage fit signer en plein vol une déclaration à Arthur Schreiber pour l'empêcher de bénéficier de droits d'auteur, après l'avoir menacé d'être jeté par-dessus bord. Le jeune américain bénéficia cependant de la sympathie de l'équipage par la suite, se faisant même payer son billet retour après avoir été rappelé à l'ordre par l'ambassade américaine en France.
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L'équipage est composé des aviateurs par Jean Assollant, René Lefèvre et Armand Lotti qui se sont illustrés notamment lors de la Seconde Guerre mondiale.
C'est Armand Lotti qui fait signer une lettre à Arthur Schreiber lui interdisant toutes publications ou bénéfices pécuniaires sur cette aventure.
A l'époque, beaucoup de pilotes périssaient dans leur tentative de traverser l'Atlantique. D'ailleurs, Oiseau Canari n'avait pas les autorisations nécessaires pour faire son voyage : devant le nombre de morts, les autorités avaient interdit toute tentative de rejoindre l'Amérique par avion.
Il n'était pas évident à l'époque qu'un avion soit suffisamment robuste et possède une autonomie suffisante pour endurer un tel vol. Les pannes étaient fréquentes, la quantité de carburant à emporter était calculée au Litre près et il fallait prévoir une marge en cas de contournement d'intempéries, ou de vent (les vents dans l'Atlantique Nord circulent majoritairement d'Ouest en Est).
Certes, ils avaient fait le plus dur en ayant décollé dans ces conditions de surpoids ; mais ils ont dû se rendre compte qu'ils n'arriveraient pas au bout avec ce surpoids. Ils n'ont pris aucun risque ; je ne vois rien là que de très normal.
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L'équipage est composé des aviateurs par Jean Assollant, René Lefèvre et Armand Lotti qui se sont illustrés notamment lors de la Seconde Guerre mondiale.
C'est Armand Lotti qui fait signer une lettre à Arthur Schreiber lui interdisant toutes publications ou bénéfices pécuniaires sur cette aventure.
Il faut écrire Oiseau Canari avec des majuscules, c’est un nom propre, pas celui d’un oiseau en cage. Je reste dubitatif quant au fait d’avoir dû larguer du matériel à cause du surpoids dû au passager (moins de 100 kg, moins de 2 % de la masse maxi au décollage).
J’en connais un il s’est fait appeler Arthur.
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A l'époque, beaucoup de pilotes périssaient dans leur tentative de traverser l'Atlantique. D'ailleurs, Oiseau Canari n'avait pas les autorisations nécessaires pour faire son voyage : devant le nombre de morts, les autorités avaient interdit toute tentative de rejoindre l'Amérique par avion.
Il n'était pas évident à l'époque qu'un avion soit suffisamment robuste et possède une autonomie suffisante pour endurer un tel vol. Les pannes étaient fréquentes, la quantité de carburant à emporter était calculée au Litre près et il fallait prévoir une marge en cas de contournement d'intempéries, ou de vent (les vents dans l'Atlantique Nord circulent majoritairement d'Ouest en Est).
Ce qui fera que la distance réellement perdue sera supérieure à 2%.
Certes, ils avaient fait le plus dur en ayant décollé dans ces conditions de surpoids ; mais ils ont dû se rendre compte qu'ils n'arriveraient pas au bout avec ce surpoids. Ils n'ont pris aucun risque ; je ne vois rien là que de très normal.
secouchermoinsbete.fr/72103-d-ou-vient-l-expression-se-faire-appeler-arthur
Il y est également question de la signature d’un contrat donnant 50% des droits en cas de publication d’un livre.
www.aviatik68.fr/aerobulle/21/canari.pdf
La présence du passager clandestin a rendu très difficile le décollage, qui a failli rater, quand il était caché à l'arrière, pesant sur la roulette arrière plus que prévu, ce qui a ralenti l'avion en labourant le sable, et il a rendu difficile la prise d'altitude en déséquilibrant l'avion avant qu'il sorte de sa cachette et reste vers le centre de l'avion. Ensuite, bien qu'il ne perturbe plus l'assiette de l'avion, il a quand même fait consommer plus de carburant ce qui a raccourci le trajet, en forçant l'équipage à atterrir en Espagne pour remplir les réservoirs, au lieu de pouvoir atteindre la France.
D'autre part le matériel de sécurité consistait principalement en 3 médailles de St Christophe, je doute que les jeter par dessus bord aurait eu un effet bénéfique sur la distance parcourue par l'avion.
secouchermoinsbete.fr/72103-d-ou-vient-l-expression-se-faire-appeler-arthur
Je vous invite à aller voir l'origine de cette expression, qui est une de mes anecdotes préférées