L’arsenic, poison et remède contre un cancer rare

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L’arsenic, poison redoutable parfois appelé poudre de succession, possède également des vertus médicinales. Un groupe de chercheurs franco-chinois rend compte dans une publication en 1997 qu’il permet de soigner une forme rare de cancer du sang : la leucémie aiguë promyélocytaire.

Cependant, un brevet déposé par une firme américaine sur l’utilisation thérapeutique de la molécule, pourtant connue depuis l’Antiquité, a rendu le traitement inaccessible, car hors de prix.


Commentaires préférés (3)

La différence entre un médicament et un poison se fait très souvent au niveau du dosage et une substance peut être un poison dans un cas et un antidote dans un autre.

C'est étonnant que cette firme américaine ait pu déposer un brevet sur cette utilisation de l'arsenic. Un brevet doit normalement porter sur quelque chose de nouveau.
Hors les conclusions des recherches des équipes franco-chinoise sont datés d'avant le dépôt de brevet de la firme américaine (créée pour l'occasion par un des relecteurs de la publication scientifique hum...).
A la lecture de l'article il apparait que la maladie en question est très rare et que attaquer ce brevet serait très long et couteux. Personne n'a du penser que ça valait le coup bien que le résultat de l'action en justice soit certaine.

a écrit : Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets... Oui et non. Les brevets sont aussi la pour encourager l'innovation et peut-être aux entreprises qui les déposent de pouvoir tirer bénéfices de leurs innovations tout en leur assurant de pouvoir couvrir les frais associés de R&D.

Imagine les dégâts si n'importe quelle entreprise pouvait voler l'insertion de l'autre.. aucune ne se risquerait à investir dans la recherche ...

Le risque financier associé à la recherche (le principe de la recherche est de chercher mais il n'y a aucune garantie que cela aboutisse sur quelque chose de concret) est d'ailleurs une des raisons qui pousse les labos à ne plus innover pour racheter les startups qui ont un produit démontrable...

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L'arsenic est en composé présent dans certaines zones Andines d'Amérique du Sud.
Ces hautes concentrations d'arsenic sont "l'héritage" d'activités volcaniques l'ayant déposé dans la zone sud de la Bolivie et du Pérou, du Nord et du Centre de l'Argentine et du Nord du Chili.
Aujourd'hui, des concentrations d'arsenic bien au-dessus des limites maximales conseillées par la OMS, sont mesurées dans les cours d'eau de ces régions.
Antofagasta, ville septentrionale du Chili et alimentée en eau par la rivière Toconce, avait, jusqu'à 1970, le triste record mondial d'avoir une eau "potable" titrant une quantité d'arsenic 17 fois supérieure à la limite conseillée.
Depuis les années 70, une performante station de potabilisation de l'eau "désarcenique" ce liquide vital.

Malheureusement, toute une génération de Chiliens en a payé les frais: de hauts niveaux de cancers du poumon et de la vessie.

Mais alors, comment est-il possible que des populations Amérindiennes ont vécu pendant des millénaires dans ces contrées, me direz-vous, tels ceux de la Culture Chinchorro, apparue il y a 7000 ans.
Une étude génétique a démontré qu'une mutation sur le gène de l'enzyme AS3MT, a "sélectionné" les Amérindiens, leur permettant une élimination plus aisée de l'arsenic de l'organisme, en le modifiant chimiquement et en l'évacuant par l'urine.
Ce gène est présent à des niveaux de 6 à 8 fois supérieurs dans les populations autochtones, que les populations Amérindiennes Chiliennes vivant dans des régions où l'arsenic endémique est absent.


Tous les commentaires (27)

Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets...

a écrit : Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets... Noooonnn... les brevets c'est la vie, c'est l'innovation !!! hum... lol

La différence entre un médicament et un poison se fait très souvent au niveau du dosage et une substance peut être un poison dans un cas et un antidote dans un autre.

C'est étonnant que cette firme américaine ait pu déposer un brevet sur cette utilisation de l'arsenic. Un brevet doit normalement porter sur quelque chose de nouveau.
Hors les conclusions des recherches des équipes franco-chinoise sont datés d'avant le dépôt de brevet de la firme américaine (créée pour l'occasion par un des relecteurs de la publication scientifique hum...).
A la lecture de l'article il apparait que la maladie en question est très rare et que attaquer ce brevet serait très long et couteux. Personne n'a du penser que ça valait le coup bien que le résultat de l'action en justice soit certaine.

a écrit : Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets... Oui et non. Les brevets sont aussi la pour encourager l'innovation et peut-être aux entreprises qui les déposent de pouvoir tirer bénéfices de leurs innovations tout en leur assurant de pouvoir couvrir les frais associés de R&D.

Imagine les dégâts si n'importe quelle entreprise pouvait voler l'insertion de l'autre.. aucune ne se risquerait à investir dans la recherche ...

Le risque financier associé à la recherche (le principe de la recherche est de chercher mais il n'y a aucune garantie que cela aboutisse sur quelque chose de concret) est d'ailleurs une des raisons qui pousse les labos à ne plus innover pour racheter les startups qui ont un produit démontrable...

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a écrit : La différence entre un médicament et un poison se fait très souvent au niveau du dosage et une substance peut être un poison dans un cas et un antidote dans un autre.

C'est étonnant que cette firme américaine ait pu déposer un brevet sur cette utilisation de l'arsenic. Un brevet doit normalemen
t porter sur quelque chose de nouveau.
Hors les conclusions des recherches des équipes franco-chinoise sont datés d'avant le dépôt de brevet de la firme américaine (créée pour l'occasion par un des relecteurs de la publication scientifique hum...).
A la lecture de l'article il apparait que la maladie en question est très rare et que attaquer ce brevet serait très long et couteux. Personne n'a du penser que ça valait le coup bien que le résultat de l'action en justice soit certaine.
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Je dis peut-être une bêtise, mais il me semble que la législation sur les brevets n'est pas homogène au niveau international. Certains brevets (comme des plantes de médecines traditionnelles) seraient recevables dans certains pays et pas d'autres. Quelqu'un pour apporter des connaissances là-dessus ?

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a écrit : Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets... L'intérêt initial du brevet est de partager des connaissances et améliorer l'innovation. En déposant le brevet, tu dévoiles l'application d'un processus ou recette (dans le sens large). En contrepartie, ton invention est protégé pendant 20 ans.
Après libre à toi, si tu es un inventeur de déposer un brevet. Si tu ne le fais pas, alors tu as ce que l'on appelle un secret industriel.

Un exemple que l'on peut citer est le développement d'un médicament. Les critères de mise sur le marché d'un médicaments sont beaucoup plus strictes. Le coût pour développer un nouveau médicament est de l'ordre de la centaine de millions d'euros (quand tout fonctionne).
S'il n'y avait pas de système de brevet pas sûr que des entreprises pharmaceutiques se risquerait à développer des nouveaux traitements pour des maladies émergents...
Le système n'est peut-être pas parfait, mais il a le mérite de fonctionner, ce qui est plutôt pas mal.

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a écrit : Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets... A moins de basculer toute la recherche médicale dans le public, je ne vois comment ce serait possible.
Les compagnies pharmaceutiques traditionnelles ont environ 25% voir plus de leurs investissements dans la R&D. Les investissements se font sur une dizaine d'années avec un taux d'échec d'environ 80%. Sans brevet elles ne pourraient pas survivre face au fabriquant de génériques ou alors cela mettrait un violent coup de frein à la recherche.
Il y a une phrase du style : "The first pill cost hundred million dollars, the second pill cost cents"

En revanche, là où il y a débat c'est sur l'abscence de régulation des prix sur le marché américain. Et le sujet n'est pas nouveau, il y a eu plusieurs scandales d'entreprises qui rachètent des médicaments pour des maladies rares et augmentent le prix de façon exorbitante car les quantités sont trop faibles pour intéresser les fabriquants de génériques.

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a écrit : La différence entre un médicament et un poison se fait très souvent au niveau du dosage et une substance peut être un poison dans un cas et un antidote dans un autre.

C'est étonnant que cette firme américaine ait pu déposer un brevet sur cette utilisation de l'arsenic. Un brevet doit normalemen
t porter sur quelque chose de nouveau.
Hors les conclusions des recherches des équipes franco-chinoise sont datés d'avant le dépôt de brevet de la firme américaine (créée pour l'occasion par un des relecteurs de la publication scientifique hum...).
A la lecture de l'article il apparait que la maladie en question est très rare et que attaquer ce brevet serait très long et couteux. Personne n'a du penser que ça valait le coup bien que le résultat de l'action en justice soit certaine.
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Oui, c’est la dose qui fait le poison. Même l’eau, consommée en grande quantité, tue. Certains poisons, comme l’arsenic dans l’anecdote sont des traitements. Je souffre de goutte, et le traitement en cas de crise est de la colchicine, un poison très violent.

L'arsenic est en composé présent dans certaines zones Andines d'Amérique du Sud.
Ces hautes concentrations d'arsenic sont "l'héritage" d'activités volcaniques l'ayant déposé dans la zone sud de la Bolivie et du Pérou, du Nord et du Centre de l'Argentine et du Nord du Chili.
Aujourd'hui, des concentrations d'arsenic bien au-dessus des limites maximales conseillées par la OMS, sont mesurées dans les cours d'eau de ces régions.
Antofagasta, ville septentrionale du Chili et alimentée en eau par la rivière Toconce, avait, jusqu'à 1970, le triste record mondial d'avoir une eau "potable" titrant une quantité d'arsenic 17 fois supérieure à la limite conseillée.
Depuis les années 70, une performante station de potabilisation de l'eau "désarcenique" ce liquide vital.

Malheureusement, toute une génération de Chiliens en a payé les frais: de hauts niveaux de cancers du poumon et de la vessie.

Mais alors, comment est-il possible que des populations Amérindiennes ont vécu pendant des millénaires dans ces contrées, me direz-vous, tels ceux de la Culture Chinchorro, apparue il y a 7000 ans.
Une étude génétique a démontré qu'une mutation sur le gène de l'enzyme AS3MT, a "sélectionné" les Amérindiens, leur permettant une élimination plus aisée de l'arsenic de l'organisme, en le modifiant chimiquement et en l'évacuant par l'urine.
Ce gène est présent à des niveaux de 6 à 8 fois supérieurs dans les populations autochtones, que les populations Amérindiennes Chiliennes vivant dans des régions où l'arsenic endémique est absent.

a écrit : A moins de basculer toute la recherche médicale dans le public, je ne vois comment ce serait possible.
Les compagnies pharmaceutiques traditionnelles ont environ 25% voir plus de leurs investissements dans la R&D. Les investissements se font sur une dizaine d'années avec un taux d'échec d'envir
on 80%. Sans brevet elles ne pourraient pas survivre face au fabriquant de génériques ou alors cela mettrait un violent coup de frein à la recherche.
Il y a une phrase du style : "The first pill cost hundred million dollars, the second pill cost cents"

En revanche, là où il y a débat c'est sur l'abscence de régulation des prix sur le marché américain. Et le sujet n'est pas nouveau, il y a eu plusieurs scandales d'entreprises qui rachètent des médicaments pour des maladies rares et augmentent le prix de façon exorbitante car les quantités sont trop faibles pour intéresser les fabriquants de génériques.
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La solution est dans ta première phrase, rendre la recherche public. Il y a aussi le principe de la licence d'office mais ça n'est pas assez contraignant d'après moi

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Mais Monsieur le Commissaire, puisque je vous dis que c'était un traitement expérimental pour Belle Maman.

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a écrit : La solution est dans ta première phrase, rendre la recherche public. Il y a aussi le principe de la licence d'office mais ça n'est pas assez contraignant d'après moi Mais justement, si la recherche était d'entrée rendue publique, comment le labo pourrait il faire un retour sur investissement?

Le système des brevets est bancal mais je ne vois pas comment faire autrement, à part peut être mieux l'encadrer juridiquement pour éviter les abus comme celui dont parle l'anecdote.

Aux USA il est assez courant de mettre des brevets sur un peu tout et n'importequoi, si un jour quelqu'un découvre que le jus de coquelicot soigne la dépression et qu'un mec colle un brevet dessus, ca m'empêchera pas d'en bouffer!!! Non mais, on va où, là?

a écrit : Oui et non. Les brevets sont aussi la pour encourager l'innovation et peut-être aux entreprises qui les déposent de pouvoir tirer bénéfices de leurs innovations tout en leur assurant de pouvoir couvrir les frais associés de R&D.

Imagine les dégâts si n'importe quelle entreprise pouvait voler
l'insertion de l'autre.. aucune ne se risquerait à investir dans la recherche ...

Le risque financier associé à la recherche (le principe de la recherche est de chercher mais il n'y a aucune garantie que cela aboutisse sur quelque chose de concret) est d'ailleurs une des raisons qui pousse les labos à ne plus innover pour racheter les startups qui ont un produit démontrable...
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Ok pour les inventions, mais pas pour les découvertes ! Il ne doit pas être permis de déposer des brevets pour le bien commun, comme l'arsenic ! C'est ce qu'on appelle le biopiratage : le pillage des savoirs traditionnels.

a écrit : L'intérêt initial du brevet est de partager des connaissances et améliorer l'innovation. En déposant le brevet, tu dévoiles l'application d'un processus ou recette (dans le sens large). En contrepartie, ton invention est protégé pendant 20 ans.
Après libre à toi, si tu es un inventeur de dépos
er un brevet. Si tu ne le fais pas, alors tu as ce que l'on appelle un secret industriel.

Un exemple que l'on peut citer est le développement d'un médicament. Les critères de mise sur le marché d'un médicaments sont beaucoup plus strictes. Le coût pour développer un nouveau médicament est de l'ordre de la centaine de millions d'euros (quand tout fonctionne).
S'il n'y avait pas de système de brevet pas sûr que des entreprises pharmaceutiques se risquerait à développer des nouveaux traitements pour des maladies émergents...
Le système n'est peut-être pas parfait, mais il a le mérite de fonctionner, ce qui est plutôt pas mal.
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Le prix pour développer un médicament est plutôt de 900 millions de dollars, et même de 1,5 milliard de dollars en tenant compte du coût du capital.
(10 000 molécules criblées qui donneront 10 brevets pour que 1 seule devienne un) médicament

Et les prix continue d'augmenter car on va faire de plus en plus de traitements spécifiques pour telle ou telle sous type de maladie.

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a écrit : La solution est dans ta première phrase, rendre la recherche public. Il y a aussi le principe de la licence d'office mais ça n'est pas assez contraignant d'après moi Par rendre la recherche publique tu entends que ce soit les États qui fassent la recherche sur de nouveaux traitements ?

J'ai eu cette discussion avec un ami il y a quelques années.
Toutefois il y a de grosses limites puisqu'il faudrait :
- embaucher a leur salaire actuel toutes les personnes qui travaillent dans le privé (le nombre d'emploi est colossal et les salaires et avantages sont élevés quand tu es industriel)
- construire les usines en respectant les normes ou les racheter.
- que l'administration apprennent a faire des essais cliniques (les hôpitaux en font déjà comme promoteur mais la qualité et l'exigence n'est pas du tout la même que quand le promoteur est un industriel)

Enfin pour moi le principal : une entreprise vend son médicament a n'importe quel pays
Un État pourrait user de son pouvoir d'avoir un médicament innovant pour avoir une emprise considérable sur un autre État.
(Imagine les US de Trump ou la Russie de Poutine trouver un vaccin contre le HIV et la façon dont ils pourraient s'en servir pour obtenir d'immenses contreparties)

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La leucémie aiguë promyelocytaire ou LAM3 est une leucémie agressive nécessitant un diagnostic rapide
Mais comme beaucoup de cancer agressif cette maladie est aussi très répondant au traitement.
L'arsenic n'est pas le traitement principal mais l'acide tout trans retinoique ATRA (dérivé de la vitamine A), l'arsenic est son complément
C'est un traitement utilisé en France de manière classique.
Je ne comprends pas la dernière phrase faisant monter la polémique sur les brevets pharmaceutiques.

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a écrit : Oui et non. Les brevets sont aussi la pour encourager l'innovation et peut-être aux entreprises qui les déposent de pouvoir tirer bénéfices de leurs innovations tout en leur assurant de pouvoir couvrir les frais associés de R&D.

Imagine les dégâts si n'importe quelle entreprise pouvait voler
l'insertion de l'autre.. aucune ne se risquerait à investir dans la recherche ...

Le risque financier associé à la recherche (le principe de la recherche est de chercher mais il n'y a aucune garantie que cela aboutisse sur quelque chose de concret) est d'ailleurs une des raisons qui pousse les labos à ne plus innover pour racheter les startups qui ont un produit démontrable...
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Ce sont les brevets sur la nature qui sont un problème. Quand Monsanto dépose le brevet d’une céréale cultivée depuis des millénaires par les habitants d’Amérique du Sud et que cela leur interdit de récupérer une partie de leur récolte comme semence pour l’année suivante, les obligeant à acheter des graines tous les ans c’est absurde.
Par contre oui breveter une invention/ découverte afin de rentabiliser des investissements R&D oui c’est fondamental .

a écrit : Vivement le jour où l’humanité mettra un terme aux brevets... Et comme ça plus personne ne prendra le risque d' investir dans la recherche... Pas con le gars...

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a écrit : L'intérêt initial du brevet est de partager des connaissances et améliorer l'innovation. En déposant le brevet, tu dévoiles l'application d'un processus ou recette (dans le sens large). En contrepartie, ton invention est protégé pendant 20 ans.
Après libre à toi, si tu es un inventeur de dépos
er un brevet. Si tu ne le fais pas, alors tu as ce que l'on appelle un secret industriel.

Un exemple que l'on peut citer est le développement d'un médicament. Les critères de mise sur le marché d'un médicaments sont beaucoup plus strictes. Le coût pour développer un nouveau médicament est de l'ordre de la centaine de millions d'euros (quand tout fonctionne).
S'il n'y avait pas de système de brevet pas sûr que des entreprises pharmaceutiques se risquerait à développer des nouveaux traitements pour des maladies émergents...
Le système n'est peut-être pas parfait, mais il a le mérite de fonctionner, ce qui est plutôt pas mal.
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De mes souvenirs de pharmaco la recherche d'une nouvelle molécule c'est 800 millions et 10 ans de recherche... Pour ne pas être sûr de trouver quelque chose à la fin !

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a écrit : La solution est dans ta première phrase, rendre la recherche public. Il y a aussi le principe de la licence d'office mais ça n'est pas assez contraignant d'après moi Sauf que quand tout est public et qu'il n'y a plus de concurrence, tout devient dispendieux et inefficace. C'est la beauté et l'horreur du communisme, pourquoi se prendre la tête si au bout du compte on est payés pareil...
D'ailleurs il n'y a qu'à voir les résultats de le recherche de l'institut pasteur pour le vaccin de la covid...

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