Après l'aspiration en cyclisme, la poussée

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L’aspiration favorable derrière un véhicule, bien connue des cyclistes, existe également lorsque l’on se trouve devant un véhicule. Un chercheur néerlandais a en effet prouvé qu’un cycliste qui précède une voiture bénéficie d’un effet favorable.

Cet avantage s’explique par le fait qu’en mouvement le véhicule va déplacer de l’air et laisser un flux derrière lui mais aussi pousser une masse d’air devant lui.
Cela peut représenter plus d’une minute d’avantage pour un contre la montre de 50km avec une voiture située à 3 mètres.


Tous les commentaires (71)

a écrit : On fait tous des conneries sur la route c'est sur ^^ mais les cyclistes se croient un peu trop souvent non soumis au code.

Exemple: un jour, entre copains en moto, dans une forte descente, on ralentit un peu le temps de discuter entre nous de "où on va? et là un cycliste passe au milieu de nous
et nous engueule parce qu"on va lui faire se casser la gueule"
un pote lui répond: -Il a pas de freins sur son tas de ferraille, le monsieur? ^^ (y'a pas eu de bobos)
Bon, on étais a 70, mais c'est lui qui était en faute où nous? Sous prétexte qu'il est en vélo, on doit obligatoirement le laisser rouler à la vitesse maximum?

Bon c'est vraiment un cas isolé mais ca m'avait marqué parce qu'il m'avait fait peur, vu la vitesse, la descente et la légèreté de ces engins... c'est clair qu'on l'aurait ramassé avec un buvard s'il s'était viandé. C'est vrai que la route est à tout le monde, mais dès fois, on l'oublie... :(
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Pour éviter les accidents il faut adopter un comportement prévisible, parce qu'on anticipe tous les réactions et trajectoires des autres usagers.

Un cycliste ne prévoit pas de freiner dans une descente. Il ne prévoit pas non plus de revenir comme un avion sur des motos. C'est pas logique.

Lancé à grande vitesse la capacité d'un vélo a freiner est très limitée. Les freins fonctionnent mais des pneus larges comme une carte de crédit gonflés à 8bars sur cadre rigide ne permettent pas de freiner fort. Le temps qu'il comprenne que vous êtiez au ralenti il était certainement trop tard pour freiner..

Donc pour le coup je serais plutôt de son côté. Si on veut discuter on s'arrête sur le bas coté on ne fait pas chicane mobile au milieu de la route. Peu importe avec quoi on roule, faut rester prévisible. Et rouler au ralenti en moto ça ne l'est pas.

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a écrit : A 50km/h 90% de la dépendance énergétique d'un cycliste est destiné à fendre l'air. Un second cycliste dans son sillage dépense donc presque 10x moins d'énergie.

80/90% de la perte aérodynamique vient de la pression qui s'applique sur le cycliste (devant) et 10/20% vient de la traînée (
derrière).

Lorsque quelque chose de volumineux comme une voiture (ou un peloton) fend l'air c'est pareil sauf que la part de la traînée est supérieure.

Quand l'onde de pression à l'avant de la voiture rattrape le cycliste elle annule sa traînée voir crée une légère surpression/poussée. Du coup s'il économise 20% d'énergie c'est le bout du monde je pense. Mais il doit toujours fendre l'air. Ils parlent d'un gain de 6s sur 15mn pour 13.8km à 55km/h de moyenne.

Ça donne un truc du style 90% perdu quand t'es devant et seulement 70% perdus si t'es devant suivi de près par un truc volumineux.

Après si t'es suivi par un truc extrêmement volumineux tu te retrouves encapsulé dans sa bulle d'air, protégé par son onde de pression. C'est lui qui fend l'air et l'effort pour avancer sera minime. Faut juste être courageux ^^
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Merci pour les précisions. Effectivement, pour une tête de peloton ce n'est pas grand chose et ça n'apporte pas spécialement d'avantage par rapport aux autres coureurs qui eux sont derrières. Pour un contre la montre en solo par contre et suivi par une voiture, ça peut jouer comme le dit l'anecdote.

a écrit : Une chose que je n'ai jamais compris, certes les pistes cyclables ne sont obligatoires mais quand je vois des cyclistes rester sur la route alors qu'une piste jouxte la dite route, quel est l'intérêt?
Je suis bien conscient qu'en ville ces pistes sont blindées d'obstacles mais ce n'
est pas forcément le cas partout (en même temps ces pistes existent aussi sur des routes de campagne). Certaines sont parfaitement dégagées.
Quand je vois des poids lourds bloqués par des cyclistes qui ne veulent pas prendre ces pistes (quand bien même ils sont bien conscient d'avoir un 33 tonnes derrières eux), je trouve ça est relativement agaçant. Que cherchent-ils? Que revendiquent-ils?
Je n'ai rien contre les cyclistes et oui il faut partager la route mais ça marche dans les deux sens...
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Roulant pas mal à vélo, j'ai ma petite théorie: très souvent quand je roule sur le route c'est parce que les pistes sont dans un état lamentable (notamment avec des trous) et sur à vélo bah tu les sens bien passer.
Et ca arrive que ce soit des trous qu'on ne voit pas / ressent pas en voiture donc souvent les automobilistes ne comprennent pas pourquoi on dévie un peu par exemple.
Après ce n'est que moi et peut-être que les autres cyclistes ont d'autres raisons.

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Bah. Bientôt les trottinettes supplenteront tous ces véhicules d'un autre temps...:) vive la révolution trot-skiste!

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Moi je demande juste que les usagers de la route (tous...) mettent leur (puta*n) de clignotant. C'est facile à faire et ça aide tellement à la communication !

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a écrit : Merci pour les précisions. Effectivement, pour une tête de peloton ce n'est pas grand chose et ça n'apporte pas spécialement d'avantage par rapport aux autres coureurs qui eux sont derrières. Pour un contre la montre en solo par contre et suivi par une voiture, ça peut jouer comme le dit l'anecdote. De rien ! Oui, c'est pour ça qu'ils ont imposé une distance mini de 10m depuis. Mais c'est pas suffisant donc il est question de la passer à 30m de ce que j'ai lu.

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a écrit : Pour éviter les accidents il faut adopter un comportement prévisible, parce qu'on anticipe tous les réactions et trajectoires des autres usagers.

Un cycliste ne prévoit pas de freiner dans une descente. Il ne prévoit pas non plus de revenir comme un avion sur des motos. C'est pas logique.
<
br /> Lancé à grande vitesse la capacité d'un vélo a freiner est très limitée. Les freins fonctionnent mais des pneus larges comme une carte de crédit gonflés à 8bars sur cadre rigide ne permettent pas de freiner fort. Le temps qu'il comprenne que vous êtiez au ralenti il était certainement trop tard pour freiner..

Donc pour le coup je serais plutôt de son côté. Si on veut discuter on s'arrête sur le bas coté on ne fait pas chicane mobile au milieu de la route. Peu importe avec quoi on roule, faut rester prévisible. Et rouler au ralenti en moto ça ne l'est pas.
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On étais à 70kmh... si le cycliste nous a rattrapé, il était à combien? Il a pas pu nous doubler parce que quelqu'un arrivait en face... donc en toute logique, il est passé entre nous, narmol^^

Et être à vélo, ca dispense d'utiliser ses freins dans une descente? Ca doit être marrant à voir quand le tour de France descend de l'autre coté du mont Ventoux...

Bref, après cette histoire, ca m'a rendu plus prudent à cause de ce que tu dis, une moto, c'est beaucoup plus stable qu'un vélo, mais c'est pas une raison pour les passe-droits.

a écrit : Roulant pas mal à vélo, j'ai ma petite théorie: très souvent quand je roule sur le route c'est parce que les pistes sont dans un état lamentable (notamment avec des trous) et sur à vélo bah tu les sens bien passer.
Et ca arrive que ce soit des trous qu'on ne voit pas / ressent pas en voiture donc
souvent les automobilistes ne comprennent pas pourquoi on dévie un peu par exemple.
Après ce n'est que moi et peut-être que les autres cyclistes ont d'autres raisons.
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C'est vrai, et y'a aussi le fait que de rouler un peu sur la voie évite à certains motorisés de frôler les cyclistes en les doublant, ce qui est extrêmement dangereux justement à cause de ce dont parle l'anecdote. C'est aussi valable en bagnole d'ailleurs, un jour, sur autoroute, quelqu'un est passé vraiment très près de moi en me doublant, j'ai très nettement senti une force assez puissante me pousser brusquement à droite, et pourtant, il me doublait tout doucement... mais bon allait vite tous les deux.

La distance pour doubler un cycliste est de 1 mètre, et sur beaucoup de routes, même équipées de voies cyclables, législativement, ce n'est pas suffisant sans faire comme si on dépassait une autre voiture.

Maintenant je reste derrière eux jusqu'à ce qu'il y ait plein de place, ca les fait un peu stresser... mais souvent ils comprennent la manœuvre et me font un petit coucou :)

On est pas tous des sauvages, quoi! ^^

a écrit : Ce n'est pas qu'un problème de circulation. Il y a un laissé aller general au niveau de la réglementation. Les gens ne respectent plus les lois à tous les niveaux. En même temps il n'y a personne pour leur taper sur les doigts donc ce n'est pas étonnant. Personne pour taper sur les doigts? On est le pays ou il y a le plus de radars....

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Pas grand chose à voir avec le débat, certes, mais est-ce que quelqu'un connaîtrait une appli permettant de prendre en considération les montées et descentes dans les itinéraires en vélo à Paris ? Vianavigo, que j'utilise, ne fait que proposer le trajet le plus direct alors qu'il serait beaucoup plus intéressant d'éviter les montagnes russes inutiles et épuisantes (NB : je ne suis pas un "électricheur" moi, Môssieur) quitte à faire un détour. Merci !

a écrit : Je m'interroge sur l'une des sources qui dit que c'est également le cas pour les coureurs en tête de peloton. J'étais persuadé qu'un roulement était fait car la position la plus fatigante était justement la tête du peloton.

Sait-on dans quelle mesure la poussée d'air des co
équipiers derrière peut compenser la difficulté d'être en tête ? Afficher tout
On est à la louche à +- 30% de gain en terme d'énergie dépensée pour celui qui est en seconde position et +-40% de gain quand on est au centre d'un peloton.
Même s'il y a un gain a être suivi, il est tout à fait marginal par rapport au fait d'être précédé

a écrit : A 50km/h 90% de la dépendance énergétique d'un cycliste est destiné à fendre l'air. Un second cycliste dans son sillage dépense donc presque 10x moins d'énergie.

80/90% de la perte aérodynamique vient de la pression qui s'applique sur le cycliste (devant) et 10/20% vient de la traînée (
derrière).

Lorsque quelque chose de volumineux comme une voiture (ou un peloton) fend l'air c'est pareil sauf que la part de la traînée est supérieure.

Quand l'onde de pression à l'avant de la voiture rattrape le cycliste elle annule sa traînée voir crée une légère surpression/poussée. Du coup s'il économise 20% d'énergie c'est le bout du monde je pense. Mais il doit toujours fendre l'air. Ils parlent d'un gain de 6s sur 15mn pour 13.8km à 55km/h de moyenne.

Ça donne un truc du style 90% perdu quand t'es devant et seulement 70% perdus si t'es devant suivi de près par un truc volumineux.

Après si t'es suivi par un truc extrêmement volumineux tu te retrouves encapsulé dans sa bulle d'air, protégé par son onde de pression. C'est lui qui fend l'air et l'effort pour avancer sera minime. Faut juste être courageux ^^
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Ce serait supposer que celui qui est en seconde position n'a plus du tout de résistance liée à l'air, ce qui est évidemment faux : il en a juste un peu moins.
Comme je l'ai mis dans un message plus haut, le gain en énergie est de +- 30% pour celui qui suit et +- 40% en peloton, bien sûr variable selon la vitesse du cycliste, le gabarit de celui devant, etc
Source : mon livre "La passion du vélo" co-écrit par Merckx notamment

a écrit : C'est vrai, et y'a aussi le fait que de rouler un peu sur la voie évite à certains motorisés de frôler les cyclistes en les doublant, ce qui est extrêmement dangereux justement à cause de ce dont parle l'anecdote. C'est aussi valable en bagnole d'ailleurs, un jour, sur autoroute, quelqu'un est passé vraiment très près de moi en me doublant, j'ai très nettement senti une force assez puissante me pousser brusquement à droite, et pourtant, il me doublait tout doucement... mais bon allait vite tous les deux.

La distance pour doubler un cycliste est de 1 mètre, et sur beaucoup de routes, même équipées de voies cyclables, législativement, ce n'est pas suffisant sans faire comme si on dépassait une autre voiture.

Maintenant je reste derrière eux jusqu'à ce qu'il y ait plein de place, ca les fait un peu stresser... mais souvent ils comprennent la manœuvre et me font un petit coucou :)

On est pas tous des sauvages, quoi! ^^
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Il est loin le code de la route hein Nico ? ^^

1 mètre... oui en agglomération ! sinon c'est 1 mètre 50 ^^

D'ailleurs, il faut minimum une chaussée de 4 mètres pour doubler un cycliste donc s'il y a moins on évite. Hors agglomération, il est même autorisé par le code de la route de chevaucher une ligne blanche continue pour doubler un cycle. Et si les cyclistes roulent un peu au milieu de la voie en ville, c'est aussi pour éviter les emportiérages qui sont extrêmement dangereux en deux-roues. Bref, c'est comme tout, si les gens mettaient leur clignotants, respectaient les distances de sécurité et regardaient dans leurs rétroviseurs avant d'ouvrir une porte ou de changer de direction, le monde irait mieux.

a écrit : Je suis à la fois piéton, motard, cycliste et conducteur de voiture et j'avoue sincèrement que ceux que je redoute, ce sont les piétons d'abord (comportement imprévisible et parfois illogique mais ils restent prioritaires en toutes circonstances) puis les autres voitures (personne ne connait les distances de sécurité ?). Les vélos et les motos, il est plus simple d'anticiper leurs futurs trajectoires (quand on regarde suffisamment ces rétros).

Ce qui m'arrive le plus souvent en voiture c'est de respecter une distance de sécurité avec le motard devant moi car je déteste qu'on me colle en moto, ce qui pousse la voiture derrière moi à me coller car elle pense que je n'avance pas...
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Je suis dans le même cas que toi, je trouve que la moto pousse à une conduite à la fois active (on a pas vraiment la possibilité de faire autre chose que d'être concentré sur la route) et défensive car il faut "imaginer" ce que les voitures vont faire. Par exemple les clignotants sont rarement utilisés pour prévenir ceux qui suivent ou peut-être doublent les voitures, ils sont bien plus utilisés pour demander à ceux venant en face de laisser passer, en moto et même en vélo c'est vraiment dangereux. Je comprend parfois les cyclistes ou motards qui gueulent un bon coup, parfois plus par peur que par agressivité...

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a écrit : Sans tourner les commentaires en débat cyclistes contre automobilistes, il faut savoir que :

1/ les pistes cyclables sont rarement obligatoires (majoritairement recommandées), et comme elles sont souvent obstruées par des voitures, avec des piétons / coureurs / poussettes ou juste mal entretenues (feuille
, racine, verre) cela ne pousse pas les cyclistes à les utiliser car dangereuses.
2/ les pistes cyclables sont limitées à 20km/h donc au delà on doit aller sur la voie classique.

Et même s’il y a des comportements qui sont détestables de la part de certains cyclistes, n’oublions pas qu’ils ont autant le droit d’être sur la route qu’une voiture ou que n’importe qui d’autre.

Signé - Un cycliste qui se fait beaucoup trop souvent frôler et klaxonner.
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Le problème des cyclistes c’est qu’ils se comportent parfois comme des voitures, parfois comme des piétons ! Sens interdit y compris, et sur la chaussée sans visibilité s’il vous plais ! (J’ai aussi vu des trottinettes électriques et même des scooters faire la même... Les gens sont inquiétant...)
J’ai le cas en bas de chez moi, il faut toujours se méfier du contre sens quoi !

Heureusement d’autres respectent les signalisations et le bon sens, mais si ils pouvaient être plus nombreux...

Et on a déresponsabiliser les piétons à force de leurs dire « vous êtes prioritaires » les gamins (Et pas que) traversent sans regarder, ni merci ni merde quand tu les laisse passer...
Mais si la voiture ne t’as pas vu, prioritaire ou pas...

a écrit : Sans tourner les commentaires en débat cyclistes contre automobilistes, il faut savoir que :

1/ les pistes cyclables sont rarement obligatoires (majoritairement recommandées), et comme elles sont souvent obstruées par des voitures, avec des piétons / coureurs / poussettes ou juste mal entretenues (feuille
, racine, verre) cela ne pousse pas les cyclistes à les utiliser car dangereuses.
2/ les pistes cyclables sont limitées à 20km/h donc au delà on doit aller sur la voie classique.

Et même s’il y a des comportements qui sont détestables de la part de certains cyclistes, n’oublions pas qu’ils ont autant le droit d’être sur la route qu’une voiture ou que n’importe qui d’autre.

Signé - Un cycliste qui se fait beaucoup trop souvent frôler et klaxonner.
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En Belgique, les cyclistes sont obligés de rouler sur pistes cyclable quand il y en a une pourtant très peu le font même quand la piste cyclable est large et bien (voir même mieux) entretenu que la route.
Près de chez moi il y a une piste cyclable d’environs 2 mètres de large avec une bande bus à côté(bien espacé de la piste cyclable et peu utilisée car faites uniquement si il y a un embouteillage ce qui n’arrive jamais à cet endroit) et enfin une voie pour véhicules, je vous laisse deviner laquelle ils empruntent.

a écrit : Pour moi, les plus dangereux sur la route (notamment pour eux-mêmes) ces sont les deux roues: remontée de files, doublement par la droite, collés au pare-choc arrière, circulation sur les trottoirs...
Et parmi les 2 roues, je pense surtout aux champions de l'incivilité que sont incontestablement les scoote
rs.
En plus, faut rappeler qu'on est très vulnérable en 2 roues, raison pour laquelle je suis super méfiant dès qu'un 2 roues roule près de moi.
D'ailleurs si je me souviens bien (à la louche), les 2 roues représentent 1% des véhicules en circulation pour 50% des accidents mortels
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En moto il faut avoir de bon freins mais surtout une bonne accélération, l'important et de s'extirper le plus vite possible du danger. Par exemple contrairement à la voiture, lorsqu'un obstacle se trouve au milieu de la route, il faut accélérer et non freiner, pour passer au dessus. A peu près pareil en vélo lorsqu'on fait de la descente ou VTT.

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a écrit : Une chose que je n'ai jamais compris, certes les pistes cyclables ne sont obligatoires mais quand je vois des cyclistes rester sur la route alors qu'une piste jouxte la dite route, quel est l'intérêt?
Je suis bien conscient qu'en ville ces pistes sont blindées d'obstacles mais ce n'
est pas forcément le cas partout (en même temps ces pistes existent aussi sur des routes de campagne). Certaines sont parfaitement dégagées.
Quand je vois des poids lourds bloqués par des cyclistes qui ne veulent pas prendre ces pistes (quand bien même ils sont bien conscient d'avoir un 33 tonnes derrières eux), je trouve ça est relativement agaçant. Que cherchent-ils? Que revendiquent-ils?
Je n'ai rien contre les cyclistes et oui il faut partager la route mais ça marche dans les deux sens...
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Fort d'une petite 15aine d'années en compétition, ce qui comprend un entraînement régulier 5 ou 6 fois par semaine sur les routes de ma région, je peux vous expliquer d'expérience que la raison est souvent celle-ci : le manque d'entretien et de nettoyage de ces dites pistes cyclables.

Et bien oui, car les voitures ont cette fâcheuse habitude (non volontaire, entendons nous) de rejeter les crasses sur les extrémités gauche et droite de la route (gravier, verre, cannettes écrasées, bois, pierres, etc).

Le schéma est extrêment simple, au-delà de la dangerosité réelle du risque de chute par glissement sur divers petits éléments (scénario vécu personnellement à une reprise), il existe une raison matérielle. Le vélo est un sport relativement onéreux, chaque détérioration du matériel à tendance à coûter un bras à la rénovation, et je peux vous assurer que quand vous en êtes à votre 6ème éclat de pierre dans votre cadre à plusieurs milliers d'euros (la rotation d'une roue peut expulser violemment une pierre, même minuscule, sur laquelle on roule) et que la 11ème crevaison de l'année (vers mi-avril) vous attend au prochain bout de verre laissé la par un alcomobilis.. *Hips* pardon, automobiliste vous décidez tout naturellement de ne plus emprunter ces pistes au final peu cyclables ! :)

En tant qu'automobiliste lorsque je ne suis pas sur mon vélo, cela me désole plus qu'autre chose de voir l'état des pistes cyclables car, dans l'absolu, rouler sur la chaussée au péril de ma vie n'a jamais été un plaisir. D'ailleurs quand cela est possible (oui oui ça arrive quelques fois) je privilégie toujours la sécurité qu'offre la piste cyclable, malheureusement c'est plutôt anecdotique il faut le dire.

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a écrit : Moi je demande juste que les usagers de la route (tous...) mettent leur (puta*n) de clignotant. C'est facile à faire et ça aide tellement à la communication ! Par exemple en sortant d'un rond-point...

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a écrit : Pas grand chose à voir avec le débat, certes, mais est-ce que quelqu'un connaîtrait une appli permettant de prendre en considération les montées et descentes dans les itinéraires en vélo à Paris ? Vianavigo, que j'utilise, ne fait que proposer le trajet le plus direct alors qu'il serait beaucoup plus intéressant d'éviter les montagnes russes inutiles et épuisantes (NB : je ne suis pas un "électricheur" moi, Môssieur) quitte à faire un détour. Merci ! Afficher tout L'appli GeoVelo affiche la courbe de dénivelé des trajets proposés. Je ne peux pas affirmer si elle en tient parfaitement compte mais elle en tient compte...

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