Au début du XVIIIe siècle, la Britannique Mary Toft parvint à faire croire à plusieurs médecins qu'elle avait accouché de lapins. Elle finit par avouer la supercherie, mais l'affaire jeta le discrédit sur les médecins, moqués pour leur crédulité et de grands chirurgiens virent leur carrière ruinée, dont le chirurgien de la cour du roi George Ier.
Les motivations de Mary Toft sont inconnues, mais elle avait auparavant connu un épisode dépressif après une fausse couche.
Commentaires préférés (3)
Plus c’est gros plus ça passe ! Un peu comme Victor Lustig qui avait “vendu” la Tour Eiffel à un ferrailleur.
Ce qu’il y a bien avec ce genre de tromperie, c’est qu’en règle générale les trompés font tout eux-mêmes pour étouffer l’affaire. Le risque est d’autant moins grand pour l’arnaqueur et c’est la double peine pour l’arnaqué. Bon après je n’encourage personne, hein !
Cette anecdote illustre très bien le fait qu'il faut peu de choses pour détruire une bonne réputation alors qu'il faut des années pour la construire.
Deux fois il l'a vendue !
On dit souvent qu'il y a, non pas deux coupables, mais deux responsables dans une escroquerie. Le premier ferrailleur avait eu tellement honte de lui, qu'il n'en parla à personne.
Du coup, Lustig a recommencé.
Le second ferrailleur a lui poussé un coup de gueule énorme à la mairie de Paris, prétendue responsable de la vente.
Du coup, Lustig est parti quelques temps aux USA, histoire qu'on l'oublie.
Là-bas, il a réussi (défi personnel) à se faire prêter une belle somme d'argent sans intérêt par... Al Capone.
Si la "criminalité astucieuse" comme disent les policiers vout intéresse, écoutez le "Hondelatte raconte" sur Lustig, c'est savoureux.
www.europe1.fr/emissions/hondelatte-raconte/inedit-lhomme-qui-a-vendu-deux-fois-la-tour-eiffel-le-recit-4080430
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Plus c’est gros plus ça passe ! Un peu comme Victor Lustig qui avait “vendu” la Tour Eiffel à un ferrailleur.
Ce qu’il y a bien avec ce genre de tromperie, c’est qu’en règle générale les trompés font tout eux-mêmes pour étouffer l’affaire. Le risque est d’autant moins grand pour l’arnaqueur et c’est la double peine pour l’arnaqué. Bon après je n’encourage personne, hein !
Cette anecdote illustre très bien le fait qu'il faut peu de choses pour détruire une bonne réputation alors qu'il faut des années pour la construire.
Des lapins de trois semaines...
Deux fois il l'a vendue !
On dit souvent qu'il y a, non pas deux coupables, mais deux responsables dans une escroquerie. Le premier ferrailleur avait eu tellement honte de lui, qu'il n'en parla à personne.
Du coup, Lustig a recommencé.
Le second ferrailleur a lui poussé un coup de gueule énorme à la mairie de Paris, prétendue responsable de la vente.
Du coup, Lustig est parti quelques temps aux USA, histoire qu'on l'oublie.
Là-bas, il a réussi (défi personnel) à se faire prêter une belle somme d'argent sans intérêt par... Al Capone.
Si la "criminalité astucieuse" comme disent les policiers vout intéresse, écoutez le "Hondelatte raconte" sur Lustig, c'est savoureux.
www.europe1.fr/emissions/hondelatte-raconte/inedit-lhomme-qui-a-vendu-deux-fois-la-tour-eiffel-le-recit-4080430
"Elle expliqua qu'après sa fausse couche, alors que son col de l'utérus en permettait l'accès, une complice avait introduit dans son ventre les pattes et le corps d'un chat, ainsi que la tête d'un lapin."
On y a aussi trouvé une vessie de porc, des tripes de chats... mais étrangement dans la matière fécale des animaux extraits, il y avait de la paille et des graines.
Elle a bénéficié de la complicité de plusieurs proches, dont son mari.
Et elle n'en est pas morte O_o
Quelle santé
Et après on se demande pourquoi les gens ont des problèmes de confiance :(
Ça me fait penser aux gamines qui ont fait croire qu'elles avaient pu se prendre en photo avec des fées, en 1917.
Sir Arthur Conan Doyle y avait cru à l'époque.
fr.m.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9es_de_Cottingley
Arthur Conan Doyle était réputé pour être très crédule... S'il n'avait pas d'explication autre il acceptait la version qui lui était racontée.
Non elle a juste été un peu enfermé et puis relâché très rapidement car bien qu'elle ait mis le pays en émoit, il était difficile de trouver un motif clair pour l'enfermer.
Elle a même eu au moins un enfant après ça...
Il est aussi possible que cette histoire ait été utilisée par le roi ou d'autres pour discréditer son médecin et pour le renvoyer. Il devait être assez facile de faire croire la fausse nouvelle à quelques personnes et à qq médecins et assez facile de reprendre la fausse nouvelle que le médecin du roi s'était fait piégé aussi. Les pouvoirs des services secrets et des journalistes avec l'opinion publique étaient probablement difficiles à contrer. De même, je suis un peu sceptique sur la crédulité réelle et complète de Arthur Conan Doyle.
Je me suis aussi posé la question de la drogue chez Sherlock Holmes, en Angleterre et chez Arthur Conan Doyle. L'auteur était-il drogué comme le personnage ? Si oui, était-ce vraiment son choix ou quelqu'un d'autre l'avait-il drogué, et pourquoi ?