Changez de nom comme de chemise en Suède

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Commentaires préférés (3)

Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose...

Je trouve cette idée excellente. A mon sens, donner un nom à quelque chose (ou quelqu'un, ou un animal) scelle un lien entre la chose (ou la personne, ou l'animal) et le baptiseur, une sorte d'engagement moral.
Se donner un nouveau nom lors d'une union, outre la volonté de montrer une équité dans le couple, permet d'ajouter une valeur supplémentaire au prix qui y est porté.
Enfin, c'est ma vision de la chose.

Galère les arbres généalogiques …


Tous les commentaires (38)

Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose...

Je trouve cette idée excellente. A mon sens, donner un nom à quelque chose (ou quelqu'un, ou un animal) scelle un lien entre la chose (ou la personne, ou l'animal) et le baptiseur, une sorte d'engagement moral.
Se donner un nouveau nom lors d'une union, outre la volonté de montrer une équité dans le couple, permet d'ajouter une valeur supplémentaire au prix qui y est porté.
Enfin, c'est ma vision de la chose.

a écrit : Je trouve cette idée excellente. A mon sens, donner un nom à quelque chose (ou quelqu'un, ou un animal) scelle un lien entre la chose (ou la personne, ou l'animal) et le baptiseur, une sorte d'engagement moral.
Se donner un nouveau nom lors d'une union, outre la volonté de montrer une équité
dans le couple, permet d'ajouter une valeur supplémentaire au prix qui y est porté.
Enfin, c'est ma vision de la chose.
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Je partage totalement. Mais j’imagine pas les complications chez nous en termes administratifs

Et en cas de divorce chacun reprend son nom d’origine ?

Galère les arbres généalogiques …

a écrit : Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose... Entièrement d'accord

Je vois dans cette source (ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Archive:Marriages_and_births_in_Sweden&oldid=400409) qu'il y a environ 50.000 mariages par an en Suède - donc 1000 couples qui changent de nom, ça ne concerne que 2% des mariages ... épiphénomène est bien le mot !

J'avoue que ça ne m'attire pas du tout et d'ailleurs je ne comprends même pas.

Mon nom à une histoire, il a été porté par des gens que j'ai aimé.
De fait, je ne veux pas le perdre ou le laisser de côté.
Bien entendu, si j'ai cette façon de penser j'accepte que la personne qui partage ma vie est la même.
Donc soit on accole les deux (peu importe l'ordre du moment que ça sonne bien) soit on garde chacun le notre ....etc....

Créer un nouveau nom alors qu'on ne sait jamais si ça va durer 1 5 10 ou 50 ans....bof.
Après ce n'est que mon avis. ;-)

a écrit : Je partage totalement. Mais j’imagine pas les complications chez nous en termes administratifs C'est exactement ce que je pensais. Quand on voit le nombre de mariages, divorces, familles recomposées, voila le bazar..
Sans compter la "traçabilité" des gens. Comment remonter la filiation si le nom change par rapport au livret de famille par exemple? Il n'y a pas eu une vague de suicides chez les généalogistes depuis l'adoption de la loi ?

a écrit : J'avoue que ça ne m'attire pas du tout et d'ailleurs je ne comprends même pas.

Mon nom à une histoire, il a été porté par des gens que j'ai aimé.
De fait, je ne veux pas le perdre ou le laisser de côté.
Bien entendu, si j'ai cette façon de penser j'accepte que la p
ersonne qui partage ma vie est la même.
Donc soit on accole les deux (peu importe l'ordre du moment que ça sonne bien) soit on garde chacun le notre ....etc....

Créer un nouveau nom alors qu'on ne sait jamais si ça va durer 1 5 10 ou 50 ans....bof.
Après ce n'est que mon avis. ;-)
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Nous aimons tous les deux notre nom de famille, mais le mien est "à rallonge". De plus nous ne sommes pas mariés. Donc nos enfants portent un nom ultra long (qui ne rentre dans aucun document administratif), et nous comptons bien le faire modifier avec la nouvelle réforme. Nous allons créer un nouveau nom de famille, étant donné que personne ne l'a jamais porté. Il sera composé du nom de famille de mon conjoint, et de la moitié de mon nom de famille. A noter que nous utilisons ce nom nous-mêmes, en nom d'usage. N'en déplaise la loi. Même les impôts nous appellent avec ce nom d'usage. Et l'école de notre aîné utilisent aussi ce nom. De toute façon, le nom qui est sur la carte d'identité est beaucoup trop long et ne rentre nulle part.

Bref, je comprends parfaitement cette loi. Et je trouve qu'elle est géniale.

Ah, et je compte bien faire en sorte que ce nom perdure ad vitam eternam.

a écrit : Et en cas de divorce chacun reprend son nom d’origine ? J'en connais plein qui ont gardé le nom de leur ex, malgré leur divorce...

a écrit : Entièrement d'accord

Je vois dans cette source (ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Archive:Marriages_and_births_in_Sweden&oldid=400409) qu'il y a environ 50.000 mariages par an en Suède - donc 1000 couples qui changent de nom, ça ne concerne que 2% des mariag
es ... épiphénomène est bien le mot ! Afficher tout
Si 2% est un épiphénomène, on se demande bien pourquoi il y tellement de polémiques à propos d'épiphénomènes encore plus anecdotiques tels que le mariage pour tous, les avortements, la PMA, les migrants, les milliardaires, ou les violeurs récidivistes...

Comme le nom de mon conjoint et le mien ont une syllabe sur deux en commun, nous aurions bien aimé faire un mix des deux après notre mariage mais en France les possibilités sont très limitées : chacun des deux époux peut garder son nom ou prendre le nom de l'autre époux ou accoler les deux noms dans un sens ou dans l'autre (et encore c'est un progrès par rapport à l'époque où c'était forcément la femme qui prenait le nom de son mari).

Il y a quand même des cas particuliers comme Jacques Chaban-Delmas puisque Chaban était son nom de résistant (qu'il avait choisi en voyant un panneau indicateur au bord de la route) et qu'il a voulu garder après la victoire, accolé à son nom, car, disait-il certaines personnes le connaissaient sous le nom de Chaban et d'autres sous le nom de Delmas, alors c'était plus facile de garder les deux noms. Je ne sais pas s'il l'a fait reconnaître officiellement et s'ils faut forcément avoir des décorations militaires. En général les noms d'usage sont précédés de "dit" comme Michel Colucci dit Coluche. Donc il faudrait peut-être l'appeler Jacques Delmas dit Chaban-Delmas auquel cas ça serait un simple nom d'usage à la portée de tout le monde.

Ca peut être pratique aussi pour fuir plus facilement un(e) ex trop collant, voir dangereux, pouvoir presque disparaitre, non?

a écrit : Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose... Je trouve cette liberté intéressante.
Elle a le mérite d'exister.
Ça me semble une bonne chose, de pouvoir consolider une union dans une base d'équilibre.

a écrit : J'en connais plein qui ont gardé le nom de leur ex, malgré leur divorce... Paperasses...

Je vois qu'on parle ici d'"équité hommes-femmes" et non pas d'égalité hommes-femmes. Je reprends ces définitions que j'ai retrouvé sur internet : "la démarche d'équité vise à corriger des inégalités de départ pour arriver à l'équivalence des chances entre femmes et hommes, en tenant compte de leurs besoins et intérêts spécifiques". On va donc favoriser un groupe social par rapport à un autre (ici ce sont les genres mais cela peut s'appliquer à n'importe quel groupe social) afin d'atteindre l'égalité. Il y a une autre notion qui est liée à celle de l'équité qui est la discriminaton positive. On favorise un groupe social discriminé afin qu'il ait le même accès au droit qu'un autre groupe. "L'équité de genre est le fait d'avoir un traitement différencié entre femmes et hommes pour corriger des inégalités de départ et atteindre l'égalité". Cela peut se faire par exemple via des quotas qui favorise de groupe de population désavantagé.

a écrit : Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose... Non seulement vous ne pouvez pas ramener le nombre de couples au nombre de Suédois, mais en plus, vous pouvez retirer les 20% de Suédois mineurs : 2000 Suédois par an sur 8,5 millions. Ou 1000 couples sur 4,25 millions de couples, en considérant que tous les Suédois majeurs sont en couples...
Ça réduit un peu la portée de votre remarque :-)

a écrit : Entièrement d'accord

Je vois dans cette source (ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Archive:Marriages_and_births_in_Sweden&oldid=400409) qu'il y a environ 50.000 mariages par an en Suède - donc 1000 couples qui changent de nom, ça ne concerne que 2% des mariag
es ... épiphénomène est bien le mot ! Afficher tout
2% ce n'est pas de l'epiphenomene : par exemple, si 2% des Français avaient été tués par le covid, nous aurions eu plus d'1,3 millions de morts.... Soit 10 fois plus !

a écrit : Si cette pratique est "prisée" des couples, il y en a environ un millier qui le fait chaque année. Ramené aux 10 millions d'habitants on est plus sur de l'épiphénomène qu'autre chose... C'est exactement le même commentaire pragmatique toxique que j'allais écrire !!

Ensuite j'ai réalisé que si c'est la pratique qui est prisée, on s'en fiche qu'il n'y ait que 1000 / 10 000 000 d'habitants de concernés, si 90+% des utilisateurs de cette pratiques sont des couples, on peut très légitimement dire qu'elle est très prisée des couples, car c'est 2000 personnes qui changent de nom et 2000 couples. Tout est dans la proportion de couple dans ces 2000 pour en tirer l'axe statistique que "cette pratique est très prisée des couples". CQFD.

A ceux qui parlent d'épiphénomène, attention à l'utilisation du mot. Il ne peut pas y avoir d'épiphénomène sans un phénomène. Un épiphénomène ne peut exister seul.

On pourrait me rétorquer que le fait de ne rien faire c'est à dire de ne pas changer de nom est le phénomène de base mais c'est un peu tiré par les cheveux.