Les Britanniques ont tenté l'inverse de la torture

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Pour soutirer des informations aux généraux allemands capturés durant la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques employaient le contraire de la torture. Les officiers étaient bichonnés au château de Trent Park, à coups de bons repas et de verres de whisky. Le château était truffé de micros. L'Angleterre put ainsi obtenir des informations précieuses, comme l'existence et l'emplacement du centre de recherche militaire de Peenemünde.


Commentaires préférés (3)

Bonne nourriture, musique, cinéma, alcool, service d'un tailleur, salaire,.... les Britanniques étaient aux petits soins avec leurs prisonniers de haut rang, afin que ceux-cis conversent entre-eux.
Il arrivait même qu'ils soient accompagnés pour se rendre dîner à l'hôtel Ritz.
Afin de "justifer" cet éventail de privilèges envers ces officiers Nazis, leurs homologues Britanniques chargés de Trent Park, avaient le scénario bien monté: il s'agissait d'un ordre personnel émanant du Roi (abdiqué) Édouard VIII, sympathisant du Nazisme et bien considéré dans les sphères militaires Germaniques.

L'intelligence Britannique en est même allé jusqu'à mettre à la disposition de leurs prisonniers chéris... des fausses éditions de journaux, pour qu'ils commentent les dernières infos, .....enregistrées sur disques, puis retranscrites sur papier, afin de bien étudier chaque mot.

Le QG du personnel (la salle M) chargé de traiter ces milliers d'heures de conversation, étaient en grande majorité issu des antinazis et juifs Allemands et Autrichiens ayant trouvé refuge en Grande-Bretagne.
L'un d'eux s'appelait Éric Mark, un Juif Allemand enrôlé dans les Forces Armées Britanniques.
Il dût essayer de garder son calme et se concentrer sur son travail... alors qu'il entendait parfois des conversations où ces hauts-gradés Nazis commentaient sans émoi, les massacres de Juifs sur le Front de l'Est.

Parmi les informations de qualité obtenues, il y a ce qui était relatif au programme de V1 et V2, dont l'existence de l'usine souterraine de Peenemünde.
Une autre leur fut également de vitale importance: les noms des plages qui avaient été retenues par les Nazis, pour un futur Débarquement sur les côtés Britanniques.

a écrit : Ne trouvaient-ils pas ça louche d'être bichonnés de la sorte ? Bien sur que oui, ce n'était pas vraiment un secret d'ailleurs, mais la technique consiste à bien traiter certains prisonniers hauts placés, jusqu'à leur faire parfois oublier qu'ils le sont, et que, par inadvertance, avec un ptit coup dans le nez pendant une ptite soirée, quelques infos s'échappent malencontreusement de leurs bouches.

Les USA aussi l'ont fait, ca a donné de bons résultats.

L'avantage sur la torture, c'est que les infos récupérées sont peut être moins nombreuses, mais beaucoup plus fiables.
L'inconvénient, c'est qu'il faut TOUT écouter tout le temps, tout noter et croiser toutes les infos entre elles, ca demande énormément de travail et de personnel.

Ca me rappelle une histoire amusante, une délégation américaine invitée en URSS en pleine guerre froide, un des gars racontait que, si on manquait de serviette, de whisky où de quoi que ce soit, suffisait d'ouvrir un placard et de s'exclamer: "Zut, on a plus de whisky!!! et le soir-même, le plein était fait comme par magie. ^^

a écrit : Bien sur que oui, ce n'était pas vraiment un secret d'ailleurs, mais la technique consiste à bien traiter certains prisonniers hauts placés, jusqu'à leur faire parfois oublier qu'ils le sont, et que, par inadvertance, avec un ptit coup dans le nez pendant une ptite soirée, quelques infos s'échappent malencontreusement de leurs bouches.

Les USA aussi l'ont fait, ca a donné de bons résultats.

L'avantage sur la torture, c'est que les infos récupérées sont peut être moins nombreuses, mais beaucoup plus fiables.
L'inconvénient, c'est qu'il faut TOUT écouter tout le temps, tout noter et croiser toutes les infos entre elles, ca demande énormément de travail et de personnel.

Ca me rappelle une histoire amusante, une délégation américaine invitée en URSS en pleine guerre froide, un des gars racontait que, si on manquait de serviette, de whisky où de quoi que ce soit, suffisait d'ouvrir un placard et de s'exclamer: "Zut, on a plus de whisky!!! et le soir-même, le plein était fait comme par magie. ^^
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réciproquement, les services US avaient déviés les canalisations des toilettes de Brejnev pour pouvoir analyser son urine lors d'un voyage aux USA
C'est comme ça qu'ils ont su avant tout le monde que Brejnev était en train de mourir d'un cancer
Et des comme ça... :

www.slate.fr/story/114295/espionnage-caca


Tous les commentaires (23)

Eh ben voilà ! Si seulement cela pouvait se généraliser. Ah mais suis-je bête, la torture n’a jamais servie à obtenir des informations mais simplement à assouvir le sadisme de ses adeptes…

Ne trouvaient-ils pas ça louche d'être bichonnés de la sorte ?

Bonne nourriture, musique, cinéma, alcool, service d'un tailleur, salaire,.... les Britanniques étaient aux petits soins avec leurs prisonniers de haut rang, afin que ceux-cis conversent entre-eux.
Il arrivait même qu'ils soient accompagnés pour se rendre dîner à l'hôtel Ritz.
Afin de "justifer" cet éventail de privilèges envers ces officiers Nazis, leurs homologues Britanniques chargés de Trent Park, avaient le scénario bien monté: il s'agissait d'un ordre personnel émanant du Roi (abdiqué) Édouard VIII, sympathisant du Nazisme et bien considéré dans les sphères militaires Germaniques.

L'intelligence Britannique en est même allé jusqu'à mettre à la disposition de leurs prisonniers chéris... des fausses éditions de journaux, pour qu'ils commentent les dernières infos, .....enregistrées sur disques, puis retranscrites sur papier, afin de bien étudier chaque mot.

Le QG du personnel (la salle M) chargé de traiter ces milliers d'heures de conversation, étaient en grande majorité issu des antinazis et juifs Allemands et Autrichiens ayant trouvé refuge en Grande-Bretagne.
L'un d'eux s'appelait Éric Mark, un Juif Allemand enrôlé dans les Forces Armées Britanniques.
Il dût essayer de garder son calme et se concentrer sur son travail... alors qu'il entendait parfois des conversations où ces hauts-gradés Nazis commentaient sans émoi, les massacres de Juifs sur le Front de l'Est.

Parmi les informations de qualité obtenues, il y a ce qui était relatif au programme de V1 et V2, dont l'existence de l'usine souterraine de Peenemünde.
Une autre leur fut également de vitale importance: les noms des plages qui avaient été retenues par les Nazis, pour un futur Débarquement sur les côtés Britanniques.

a écrit : Ne trouvaient-ils pas ça louche d'être bichonnés de la sorte ? Bien sur que oui, ce n'était pas vraiment un secret d'ailleurs, mais la technique consiste à bien traiter certains prisonniers hauts placés, jusqu'à leur faire parfois oublier qu'ils le sont, et que, par inadvertance, avec un ptit coup dans le nez pendant une ptite soirée, quelques infos s'échappent malencontreusement de leurs bouches.

Les USA aussi l'ont fait, ca a donné de bons résultats.

L'avantage sur la torture, c'est que les infos récupérées sont peut être moins nombreuses, mais beaucoup plus fiables.
L'inconvénient, c'est qu'il faut TOUT écouter tout le temps, tout noter et croiser toutes les infos entre elles, ca demande énormément de travail et de personnel.

Ca me rappelle une histoire amusante, une délégation américaine invitée en URSS en pleine guerre froide, un des gars racontait que, si on manquait de serviette, de whisky où de quoi que ce soit, suffisait d'ouvrir un placard et de s'exclamer: "Zut, on a plus de whisky!!! et le soir-même, le plein était fait comme par magie. ^^

a écrit : Bien sur que oui, ce n'était pas vraiment un secret d'ailleurs, mais la technique consiste à bien traiter certains prisonniers hauts placés, jusqu'à leur faire parfois oublier qu'ils le sont, et que, par inadvertance, avec un ptit coup dans le nez pendant une ptite soirée, quelques infos s'échappent malencontreusement de leurs bouches.

Les USA aussi l'ont fait, ca a donné de bons résultats.

L'avantage sur la torture, c'est que les infos récupérées sont peut être moins nombreuses, mais beaucoup plus fiables.
L'inconvénient, c'est qu'il faut TOUT écouter tout le temps, tout noter et croiser toutes les infos entre elles, ca demande énormément de travail et de personnel.

Ca me rappelle une histoire amusante, une délégation américaine invitée en URSS en pleine guerre froide, un des gars racontait que, si on manquait de serviette, de whisky où de quoi que ce soit, suffisait d'ouvrir un placard et de s'exclamer: "Zut, on a plus de whisky!!! et le soir-même, le plein était fait comme par magie. ^^
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réciproquement, les services US avaient déviés les canalisations des toilettes de Brejnev pour pouvoir analyser son urine lors d'un voyage aux USA
C'est comme ça qu'ils ont su avant tout le monde que Brejnev était en train de mourir d'un cancer
Et des comme ça... :

www.slate.fr/story/114295/espionnage-caca

a écrit : Eh ben voilà ! Si seulement cela pouvait se généraliser. Ah mais suis-je bête, la torture n’a jamais servie à obtenir des informations mais simplement à assouvir le sadisme de ses adeptes… Petit coucou au monde des Bisounours, si tu croise Sami fais lui un gros poutou de ma part

a écrit : Bien sur que oui, ce n'était pas vraiment un secret d'ailleurs, mais la technique consiste à bien traiter certains prisonniers hauts placés, jusqu'à leur faire parfois oublier qu'ils le sont, et que, par inadvertance, avec un ptit coup dans le nez pendant une ptite soirée, quelques infos s'échappent malencontreusement de leurs bouches.

Les USA aussi l'ont fait, ca a donné de bons résultats.

L'avantage sur la torture, c'est que les infos récupérées sont peut être moins nombreuses, mais beaucoup plus fiables.
L'inconvénient, c'est qu'il faut TOUT écouter tout le temps, tout noter et croiser toutes les infos entre elles, ca demande énormément de travail et de personnel.

Ca me rappelle une histoire amusante, une délégation américaine invitée en URSS en pleine guerre froide, un des gars racontait que, si on manquait de serviette, de whisky où de quoi que ce soit, suffisait d'ouvrir un placard et de s'exclamer: "Zut, on a plus de whisky!!! et le soir-même, le plein était fait comme par magie. ^^
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Salut,

Est ce que la considération pour la personne humaine fait partie de ton analyse avantage / désavantage, ou bien c'est réellement complètement accessoire ?

a écrit : Salut,

Est ce que la considération pour la personne humaine fait partie de ton analyse avantage / désavantage, ou bien c'est réellement complètement accessoire ?
On parle de gens (aussi bien militaires et espions Anglais que militaires Allemands) pour qui la considération de la personne humaine est encore moins qu'accessoire

a écrit : Bien sur que oui, ce n'était pas vraiment un secret d'ailleurs, mais la technique consiste à bien traiter certains prisonniers hauts placés, jusqu'à leur faire parfois oublier qu'ils le sont, et que, par inadvertance, avec un ptit coup dans le nez pendant une ptite soirée, quelques infos s'échappent malencontreusement de leurs bouches.

Les USA aussi l'ont fait, ca a donné de bons résultats.

L'avantage sur la torture, c'est que les infos récupérées sont peut être moins nombreuses, mais beaucoup plus fiables.
L'inconvénient, c'est qu'il faut TOUT écouter tout le temps, tout noter et croiser toutes les infos entre elles, ca demande énormément de travail et de personnel.

Ca me rappelle une histoire amusante, une délégation américaine invitée en URSS en pleine guerre froide, un des gars racontait que, si on manquait de serviette, de whisky où de quoi que ce soit, suffisait d'ouvrir un placard et de s'exclamer: "Zut, on a plus de whisky!!! et le soir-même, le plein était fait comme par magie. ^^
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Il y eut également aux États-Unis, un camp militaire pour hauts-gradés Allemands, copié sur celui de Trent Park.

Situé à Fort Hunt (Virginie), il n'était connu que sous le nom de P. O. 1154.
Dirigé par le Capitaine Robley E. Winfrey, celui-ci avait passé plusieurs mois à Trent Park, pour y apprendre toutes les méthodes employées par les Alliés Britanniques.

P.O. 1154 était divisé en deux sections, dont la première (MIS-X) se chargeait de fabriquer tous les ingénieux systèmes dissimulés dans des objets du quotidien, et destinés à aider les prisonniers de guerre Américains et Britanniques en Europe Occupée. Tout ceci entrait sous couvert "d'aide humanitaire".
(Il y a matière à écrire une anecdote SCMB sur le sujet)

La deuxième (MIS-Y), se chargeait du "suivi" des Hauts-Gradés Nazis capturés, où les méthodes employées pour obtenir de l'information, jamais violentes, s'effectuaient par l'intermédiaire d'entretiens et de conversations informelles, de microphones et même par l'introduction de faux prisonniers Allemands comme compagnons de chambre.

Parmi les commodités offertes au P.O.1154, elles ne différaient pas de beaucoup, si ce n'est qu'il s'y trouvaient également une piscine, ainsi que des "Ladies".

Les Américains ont même fait usage d'un faux Général Soviétique, visitant le camp.
Il à bien fait comprendre aux prisonniers de cette cage dorée, qu'il existait la probabilité à ce qu'ils soient tous confiés à l'URSS et envoyés en Sibérie, où "d'autres méthodes" les attendaient....

P.O.1154, violait la Convention de Genève de 1929, sur les Prisonniers de Guerre.
C'est la raison pour laquelle il est resté inconnu du public, pendant des décennies.
De la documentation à été déclassifiée, mais elle est difficilement exploitable. Il semblerait qu'une partie à également été incinérée.
La majorité des sources proviennent donc des témoignages recueillis auprès des personnes y ayant travaillé.

a écrit : Salut,

Est ce que la considération pour la personne humaine fait partie de ton analyse avantage / désavantage, ou bien c'est réellement complètement accessoire ?
Je dirais que c'est plus un "rapport cout/efficacité".

On parle de prisonniers qui ont des informations capitales dans leur tête, et qui sont suffisamment intelligents pour savoir mentir et induire l'interrogateur en erreur même avec les pires tortures sans que ca se voie, donc, c'est pas en leur tapant dessus qu'on obtiendra ce qu'on veut, mais en les manipulant, en les caressant dans le sens du poil, pour faire simple.

C'est un peu comme d'aller dans un bar, de boire que de la limonade, et d'écouter les gens parler, on peut apprendre plein de choses secrètes. ;)

Met ton ennemi en confiance, et il parlera, pas beaucoup, mais tout ce qu'il dira sera analysé et exploité.

Le problème avec la torture, c'est qu'on peut faire avouer n'importequoi à n'importequi, y'a des gens qui ont balancé des innocents... pour que ca s'arrête! Ca ne fonctionne pas quand on cherche des renseignements de qualité.

Pour ça il faut être plus vicelard "je suis ton ami" genre. ^^

a écrit : Il y eut également aux États-Unis, un camp militaire pour hauts-gradés Allemands, copié sur celui de Trent Park.

Situé à Fort Hunt (Virginie), il n'était connu que sous le nom de P. O. 1154.
Dirigé par le Capitaine Robley E. Winfrey, celui-ci avait passé plusieurs mois à Trent Park, pour y a
pprendre toutes les méthodes employées par les Alliés Britanniques.

P.O. 1154 était divisé en deux sections, dont la première (MIS-X) se chargeait de fabriquer tous les ingénieux systèmes dissimulés dans des objets du quotidien, et destinés à aider les prisonniers de guerre Américains et Britanniques en Europe Occupée. Tout ceci entrait sous couvert "d'aide humanitaire".
(Il y a matière à écrire une anecdote SCMB sur le sujet)

La deuxième (MIS-Y), se chargeait du "suivi" des Hauts-Gradés Nazis capturés, où les méthodes employées pour obtenir de l'information, jamais violentes, s'effectuaient par l'intermédiaire d'entretiens et de conversations informelles, de microphones et même par l'introduction de faux prisonniers Allemands comme compagnons de chambre.

Parmi les commodités offertes au P.O.1154, elles ne différaient pas de beaucoup, si ce n'est qu'il s'y trouvaient également une piscine, ainsi que des "Ladies".

Les Américains ont même fait usage d'un faux Général Soviétique, visitant le camp.
Il à bien fait comprendre aux prisonniers de cette cage dorée, qu'il existait la probabilité à ce qu'ils soient tous confiés à l'URSS et envoyés en Sibérie, où "d'autres méthodes" les attendaient....

P.O.1154, violait la Convention de Genève de 1929, sur les Prisonniers de Guerre.
C'est la raison pour laquelle il est resté inconnu du public, pendant des décennies.
De la documentation à été déclassifiée, mais elle est difficilement exploitable. Il semblerait qu'une partie à également été incinérée.
La majorité des sources proviennent donc des témoignages recueillis auprès des personnes y ayant travaillé.
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Merci pour la recherche, j'ai vu un doc sur ce camp mais j'en avais oublié le nom, effectivement, en parler est... non on peut en parler. On risque rien vu qu'il n'a jamais existé, comme la zone 51 ^^

Je crois même qu'ils ont facilité certaines "évasions" de prisonniers tout en leur filant le train à grand frais via des comédiens, des "aides inattendues de l'extérieur"

Perso ca me choque pas, ce genre de concept.

a écrit : Je dirais que c'est plus un "rapport cout/efficacité".

On parle de prisonniers qui ont des informations capitales dans leur tête, et qui sont suffisamment intelligents pour savoir mentir et induire l'interrogateur en erreur même avec les pires tortures sans que ca se voie, donc, c'
est pas en leur tapant dessus qu'on obtiendra ce qu'on veut, mais en les manipulant, en les caressant dans le sens du poil, pour faire simple.

C'est un peu comme d'aller dans un bar, de boire que de la limonade, et d'écouter les gens parler, on peut apprendre plein de choses secrètes. ;)

Met ton ennemi en confiance, et il parlera, pas beaucoup, mais tout ce qu'il dira sera analysé et exploité.

Le problème avec la torture, c'est qu'on peut faire avouer n'importequoi à n'importequi, y'a des gens qui ont balancé des innocents... pour que ca s'arrête! Ca ne fonctionne pas quand on cherche des renseignements de qualité.

Pour ça il faut être plus vicelard "je suis ton ami" genre. ^^
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Sur le même concept, on peut parler des voyageurs chinois dans les classes business des grands vols internationaux.
Des gens qui maîtrisent les langues étrangères et à qui les renseignements chinois payent des allers retours pour tendre l’oreille et écouter les conversations des voyageurs importants.

a écrit : Je dirais que c'est plus un "rapport cout/efficacité".

On parle de prisonniers qui ont des informations capitales dans leur tête, et qui sont suffisamment intelligents pour savoir mentir et induire l'interrogateur en erreur même avec les pires tortures sans que ca se voie, donc, c'
est pas en leur tapant dessus qu'on obtiendra ce qu'on veut, mais en les manipulant, en les caressant dans le sens du poil, pour faire simple.

C'est un peu comme d'aller dans un bar, de boire que de la limonade, et d'écouter les gens parler, on peut apprendre plein de choses secrètes. ;)

Met ton ennemi en confiance, et il parlera, pas beaucoup, mais tout ce qu'il dira sera analysé et exploité.

Le problème avec la torture, c'est qu'on peut faire avouer n'importequoi à n'importequi, y'a des gens qui ont balancé des innocents... pour que ca s'arrête! Ca ne fonctionne pas quand on cherche des renseignements de qualité.

Pour ça il faut être plus vicelard "je suis ton ami" genre. ^^
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C'est pourquoi il y a la technique qui emploie à la fois un gentil flic et un méchant flic, pour avoir les avantages des deux approches !

a écrit : réciproquement, les services US avaient déviés les canalisations des toilettes de Brejnev pour pouvoir analyser son urine lors d'un voyage aux USA
C'est comme ça qu'ils ont su avant tout le monde que Brejnev était en train de mourir d'un cancer
Et des comme ça... :

htt
p://www.slate.fr/story/114295/espionnage-caca Afficher tout
Quel rapport ? Pourquoi réciproquement ? Tu compares un camp structuré avec un acte et une mission seuls, un objectif d'obtenir des informations diverses et un objectif précis sur un état de santé, et de mémoire je ne crois pas que Brejnev ait été manipulé par de faux amis ?

a écrit : réciproquement, les services US avaient déviés les canalisations des toilettes de Brejnev pour pouvoir analyser son urine lors d'un voyage aux USA
C'est comme ça qu'ils ont su avant tout le monde que Brejnev était en train de mourir d'un cancer
Et des comme ça... :

htt
p://www.slate.fr/story/114295/espionnage-caca Afficher tout
La visite de Brejnev aux USA c'était pour rencontrer Nixon, il était encore en pleine forme.

L'histoire de l'analyse d'urine pour diagnostiquer son cancer c'était bien après, aux cours d'un autre voyage dans un autre pays.

Il y a eu d'autres analyses qui ont été faites pour savoir où en était sa santé défaillante, et sans faire appel à un plombier : il avait donné une interview à un (ou une) journaliste occidental (et peut-être même français, je ne me souviens plus) pour prouver qu'il était encore bien vivant et que c'était lui qui dirigeait le pays et faire taire les rumeurs. Bien sûr le journaliste qui avait été choisi avait dû s'engager à ne pas révéler ce qu'il observerait, c'était la condition pour obtenir l'interview. Et donc les services secrets n'ont rien pu tirer du journaliste mais ils ont pu observer l'interview dès qu'elle a été diffusée et ils ont constaté, en voyant le niveau de la tasse de thé qui était sur la table, qu'il y avait de nombreuses et longues coupures au cours desquelles il avait bu ou on avait rempli sa tasse. Il en ont donc déduit qu'on avait pu aussi lui éponger le front, le remaquiller, réajuster ses vêtements, et peut-être même lui administrer des médicaments, et que c'était vraiment la fin s'il ne pouvait pas rester 2 minutes présentable face à une caméra. Le journaliste a d'ailleurs raconté les conditions de cette interview bien après la mort de Brejnev, quand il n'y avait plus de secret, et que c'était vraiment un homme mourant qu'il avait eu en face de lui, qui essayait de faire bonne figure devant la caméra mais avait besoin d'un grand moment de récupération et que son équipe réconfortait après chaque question.

a écrit : Il y eut également aux États-Unis, un camp militaire pour hauts-gradés Allemands, copié sur celui de Trent Park.

Situé à Fort Hunt (Virginie), il n'était connu que sous le nom de P. O. 1154.
Dirigé par le Capitaine Robley E. Winfrey, celui-ci avait passé plusieurs mois à Trent Park, pour y a
pprendre toutes les méthodes employées par les Alliés Britanniques.

P.O. 1154 était divisé en deux sections, dont la première (MIS-X) se chargeait de fabriquer tous les ingénieux systèmes dissimulés dans des objets du quotidien, et destinés à aider les prisonniers de guerre Américains et Britanniques en Europe Occupée. Tout ceci entrait sous couvert "d'aide humanitaire".
(Il y a matière à écrire une anecdote SCMB sur le sujet)

La deuxième (MIS-Y), se chargeait du "suivi" des Hauts-Gradés Nazis capturés, où les méthodes employées pour obtenir de l'information, jamais violentes, s'effectuaient par l'intermédiaire d'entretiens et de conversations informelles, de microphones et même par l'introduction de faux prisonniers Allemands comme compagnons de chambre.

Parmi les commodités offertes au P.O.1154, elles ne différaient pas de beaucoup, si ce n'est qu'il s'y trouvaient également une piscine, ainsi que des "Ladies".

Les Américains ont même fait usage d'un faux Général Soviétique, visitant le camp.
Il à bien fait comprendre aux prisonniers de cette cage dorée, qu'il existait la probabilité à ce qu'ils soient tous confiés à l'URSS et envoyés en Sibérie, où "d'autres méthodes" les attendaient....

P.O.1154, violait la Convention de Genève de 1929, sur les Prisonniers de Guerre.
C'est la raison pour laquelle il est resté inconnu du public, pendant des décennies.
De la documentation à été déclassifiée, mais elle est difficilement exploitable. Il semblerait qu'une partie à également été incinérée.
La majorité des sources proviennent donc des témoignages recueillis auprès des personnes y ayant travaillé.
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Très intéressant ce que tu racontes sur ce camp. En quoi violait-il les conventions de Genève ?

a écrit : Eh ben voilà ! Si seulement cela pouvait se généraliser. Ah mais suis-je bête, la torture n’a jamais servie à obtenir des informations mais simplement à assouvir le sadisme de ses adeptes… Dans la traque de ben laden, certaines infos clés sont venues de gens torturés

La CIA a beaucoup torturé pour obtenir peu d’infos fiables donc on ne peut pas dire que ça a été très efficace, mais dire que ça ne fonctionne jamais ce n’est pas vrai non plus. Le souci de la torture n’est pas là.

a écrit : Très intéressant ce que tu racontes sur ce camp. En quoi violait-il les conventions de Genève ? Ce camp de prisonniers n'existait pas officiellement/ officieusement.
De là, sa désignation sous la seule mention d'une "boîte postale" ( P.O.)
Une enquête de voisinage effectuée après la Seconde Guerre Mondiale, révélera d'ailleurs que personne ne se doutait des véritables missions de cette base militaire, pensant qu'elle était une parmi tant d'autres.

Selon ce qui est indiqué dans deux liens Net consultés, les identités des hauts-gradés prisonniers de ce camp de Fort Hunt, n'étaient pas transmises aux Autorités Allemandes (à travers d'un pays Neutre ou de la Croix Rouge) durant le temps de leur séjour (temps moyen de trois mois).
Cette formalité (transmission de l'identité et du lieu de captivité du prisonnier) reconnue par la Convention de Genève, ne devenait effective qu'à partir du moment où celui-ci était transféré vers un autre camp de prisonniers militaires en territoire Américain.

a écrit : Salut,

Est ce que la considération pour la personne humaine fait partie de ton analyse avantage / désavantage, ou bien c'est réellement complètement accessoire ?
je pense que connaissez la réponse. Si vous cherchez des commentaires empathiques ou éthiques sur ce site, vous en trouverez seulement à la suite d'anecdotes où l''empathie est commandée par la norme, le politiquement correct. On dirait que leur idéal est de devenir des ordinateurs, des boîtes savantes, remplis de milliards de connaissances toutes plus inutiles les unes que les autres, et ne ressentant de l'empathie que quand leur programme informatique les fait passer par cette boucle

a écrit : je pense que connaissez la réponse. Si vous cherchez des commentaires empathiques ou éthiques sur ce site, vous en trouverez seulement à la suite d'anecdotes où l''empathie est commandée par la norme, le politiquement correct. On dirait que leur idéal est de devenir des ordinateurs, des boîtes savantes, remplis de milliards de connaissances toutes plus inutiles les unes que les autres, et ne ressentant de l'empathie que quand leur programme informatique les fait passer par cette boucle Afficher tout J'ai l'impression que c'est toi, l'ordinateur, qui ne comprend pas la différence entre analyser un sujet de manière détachée afin de mieux le comprendre, et se mettre à la place du ressenti et de réfléchir aux états d'âme des gens dont parle ledit sujet.

L'empathie n'entre pas en jeu dans cette histoire. Ce sont des prisonniers qu'on a manipulé pour les faire parler. Leurs gardiens avaient des ordres, ils les ont suivi.

Epoxy a raconté ce type juif qui écoutait les prisonniers parler du massacre de son peuple, eh ben, il a pris ses émotions, il les a mise dans un petit coin de sa tête, et il a continué d'écouter et de noter comme si de rien n'était, de faire son travail, quoi. C'était la guerre!