Pourquoi a-t-on toujours de la place pour le dessert ?

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Le rassasiement sensoriel spécifique est un mécanisme qui permet d'équilibrer et diversifier nos apports alimentaires, en déclenchant une sensation de satiété spécifique à des catégories d'aliments. Ce mécanisme explique pourquoi on peut encore "avoir de la place" pour le dessert après un bon repas.


Commentaires préférés (3)

J'ai fait un rêve, nous mangions tous équilibré...
Martin Burger king ^^

Ça explique aussi pourquoi parfois on ne peut plus avaler une feuille de salade de plus alors qu'on aurait de la place pour deuxième plat bien gras

C'est un bon argument pour arrêter avec cette règle de priver de dessert un enfant sous prétexte qu'il n'a pas terminé son assiette. Surtout si l'enfant sait que le dessert est particulier...il va forcément se réserver pour le dessert.

Si on veut absolument que l'enfant finisse son assiette, ou qu'il soit sensibilisé au gâchis, il faut l'inciter à déterminer lui-même la quantité souhaitée dans son assiette. Ou alors lui servir très peu de quantité, quitte à ce qu'il demande à être resservi.
En tout cas, attention, quand on sert un enfant, on a tendance à en mettre un peu trop quand nous-mêmes avons très faim, et pas suffisamment quand on n'a pas trop faim.


Tous les commentaires (24)

J'ai fait un rêve, nous mangions tous équilibré...
Martin Burger king ^^

Ça explique aussi pourquoi parfois on ne peut plus avaler une feuille de salade de plus alors qu'on aurait de la place pour deuxième plat bien gras

a écrit : J'ai fait un rêve, nous mangions tous équilibré...
Martin Burger king ^^
J'te la pique celle-là ;)

a écrit : J'ai fait un rêve, nous mangions tous équilibré...
Martin Burger king ^^
Excellent ! :-)

C'est un bon argument pour arrêter avec cette règle de priver de dessert un enfant sous prétexte qu'il n'a pas terminé son assiette. Surtout si l'enfant sait que le dessert est particulier...il va forcément se réserver pour le dessert.

Si on veut absolument que l'enfant finisse son assiette, ou qu'il soit sensibilisé au gâchis, il faut l'inciter à déterminer lui-même la quantité souhaitée dans son assiette. Ou alors lui servir très peu de quantité, quitte à ce qu'il demande à être resservi.
En tout cas, attention, quand on sert un enfant, on a tendance à en mettre un peu trop quand nous-mêmes avons très faim, et pas suffisamment quand on n'a pas trop faim.

a écrit : J'ai fait un rêve, nous mangions tous équilibré...
Martin Burger king ^^
Je n'ai pas compris peut-on m'expliquer :⁠,⁠-⁠)

a écrit : Je n'ai pas compris peut-on m'expliquer :⁠,⁠-⁠) Ton corps sait de quoi il a besoin et te le fait savoir en modulant tes envies.

Comme cet homme qui a dérivé dans un canot de sauvetage pendant des semaines au milieu de l'Atlantique. Il a survécu en pêchant, en buvant l'eau de pluie et en attrapant des oiseaux. Au bout d'un moment il avait beaucoup de mal a manger la chair de poisson mais a développé l'envie irrésistible de manger leur yeux, leur foie, leur cœur. C'est son corps qui lui faisait savoir qu'il avait besoin de certains nutriments qui ne sont pas présents dans la chair.

Bref, faut essayer de manger équilibré mais aussi savoir écouter ses envies.

a écrit : C'est un bon argument pour arrêter avec cette règle de priver de dessert un enfant sous prétexte qu'il n'a pas terminé son assiette. Surtout si l'enfant sait que le dessert est particulier...il va forcément se réserver pour le dessert.

Si on veut absolument que l'enfant finisse so
n assiette, ou qu'il soit sensibilisé au gâchis, il faut l'inciter à déterminer lui-même la quantité souhaitée dans son assiette. Ou alors lui servir très peu de quantité, quitte à ce qu'il demande à être resservi.
En tout cas, attention, quand on sert un enfant, on a tendance à en mettre un peu trop quand nous-mêmes avons très faim, et pas suffisamment quand on n'a pas trop faim.
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Généralement c’est plutôt un caprice pour ne pas manger les légumes…

Forcer les enfants à goûter et en manger un peu permet de développer leur palais sinon on se retrouve comme certains de mes amis adultes qui n’aiment pas fruits et légumes. Mais je suis d’accord avec toi.

C’est pareil avec les enfants qui veulent être porté pour aller au parc puis court pendant une heure arrivé au parc. C’est une question d’instinct et d’efficience énergétique. Se réserver pour les actions qui ont du sens (chasser, cueillir des baies ou jouer) permet de rester en vie plus longtemps.

… ou alors c’est aussi un caprice et tout expliquer par l’instinct n’excuse pas d’être mal éduqué (même si les explications sont réelles) ;)

a écrit : Généralement c’est plutôt un caprice pour ne pas manger les légumes…

Forcer les enfants à goûter et en manger un peu permet de développer leur palais sinon on se retrouve comme certains de mes amis adultes qui n’aiment pas fruits et légumes. Mais je suis d’accord avec toi.

C’est pareil avec
les enfants qui veulent être porté pour aller au parc puis court pendant une heure arrivé au parc. C’est une question d’instinct et d’efficience énergétique. Se réserver pour les actions qui ont du sens (chasser, cueillir des baies ou jouer) permet de rester en vie plus longtemps.

… ou alors c’est aussi un caprice et tout expliquer par l’instinct n’excuse pas d’être mal éduqué (même si les explications sont réelles) ;)
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Où alors, c'est parce que ce qu'on leur sert est pas bon? Désolé, mais les haricots verts en boite, bof... ^^

a écrit : Je n'ai pas compris peut-on m'expliquer :⁠,⁠-⁠) C'est une référence à Martin Luther King et son discours contre le racisme "i have a dream" qu'il a tenu en 1963.

a écrit : Ton corps sait de quoi il a besoin et te le fait savoir en modulant tes envies.

Comme cet homme qui a dérivé dans un canot de sauvetage pendant des semaines au milieu de l'Atlantique. Il a survécu en pêchant, en buvant l'eau de pluie et en attrapant des oiseaux. Au bout d'un moment il avait
beaucoup de mal a manger la chair de poisson mais a développé l'envie irrésistible de manger leur yeux, leur foie, leur cœur. C'est son corps qui lui faisait savoir qu'il avait besoin de certains nutriments qui ne sont pas présents dans la chair.

Bref, faut essayer de manger équilibré mais aussi savoir écouter ses envies.
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Ca ne répondait pas du tout à la question, qui était de savoir quelle était la référence de cette blague et il aurait fallu dire que c'est une citation de Martin Luther King.

Mais puisque qu'il est maintenant question de "cet homme" qui a traversé l'Atlantique, je suppose que tu parles de Alain Bombard, qui s'est lancé dans la traversée de l'océan Atlantique à bord d'un canot pneumatique pour démontrer comment survivre à un naufrage. Il a raconté sa traversée dans le livre "Naufragé volontaire". C'était dans les années 1950 mais il est encore très célèbre (même s'il a été controversé et notamment à l'étranger).

Compte tenu de son état de santé lamentable à l'arrivée de sa traversée, je ne pense pas que ça ait démontré que le corps sait ce dont il a besoin. Sa traversée a démontré qu'on pouvait survivre, pas rester en bonne santé.

Par ailleurs, je peux me tromper car je l'ai lu il y a longtemps, mais je n'ai pas le souvenir qu'il parle du foie ou du coeur des poissons, seulement des yeux car ils sont riches en eau. Et s'il faut retenir une information c'est surtout qu'il insiste sur l'intérêt de boire le jus de la chair du poisson pressée, car il qui contient moins de sel que la mer (9/1000 environ comme le sérum physiologique et pratiquement tous les êtres vivants, alors que l'eau de mer c'est 3 à 4 fois plus).

Ah! J'ai toujours cru qu'on avait un 2e estomac réservé pour le dessert... ;-)

a écrit : Ca ne répondait pas du tout à la question, qui était de savoir quelle était la référence de cette blague et il aurait fallu dire que c'est une citation de Martin Luther King.

Mais puisque qu'il est maintenant question de "cet homme" qui a traversé l'Atlantique, je suppose que tu pa
rles de Alain Bombard, qui s'est lancé dans la traversée de l'océan Atlantique à bord d'un canot pneumatique pour démontrer comment survivre à un naufrage. Il a raconté sa traversée dans le livre "Naufragé volontaire". C'était dans les années 1950 mais il est encore très célèbre (même s'il a été controversé et notamment à l'étranger).

Compte tenu de son état de santé lamentable à l'arrivée de sa traversée, je ne pense pas que ça ait démontré que le corps sait ce dont il a besoin. Sa traversée a démontré qu'on pouvait survivre, pas rester en bonne santé.

Par ailleurs, je peux me tromper car je l'ai lu il y a longtemps, mais je n'ai pas le souvenir qu'il parle du foie ou du coeur des poissons, seulement des yeux car ils sont riches en eau. Et s'il faut retenir une information c'est surtout qu'il insiste sur l'intérêt de boire le jus de la chair du poisson pressée, car il qui contient moins de sel que la mer (9/1000 environ comme le sérum physiologique et pratiquement tous les êtres vivants, alors que l'eau de mer c'est 3 à 4 fois plus).
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Il parle peut-être de Romuald Rodriguez, qui a survécu deux semaines dans un congélateur dérivant au large du Brésil cet été.

a écrit : Généralement c’est plutôt un caprice pour ne pas manger les légumes…

Forcer les enfants à goûter et en manger un peu permet de développer leur palais sinon on se retrouve comme certains de mes amis adultes qui n’aiment pas fruits et légumes. Mais je suis d’accord avec toi.

C’est pareil avec
les enfants qui veulent être porté pour aller au parc puis court pendant une heure arrivé au parc. C’est une question d’instinct et d’efficience énergétique. Se réserver pour les actions qui ont du sens (chasser, cueillir des baies ou jouer) permet de rester en vie plus longtemps.

… ou alors c’est aussi un caprice et tout expliquer par l’instinct n’excuse pas d’être mal éduqué (même si les explications sont réelles) ;)
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Ouais, bah les caprices pour ne pas manger de légumes ne sont apparus chez mon aîné que depuis qu'il va à la cantine. Avant, il mangeait de TOUT. Il ADORAIT le boudin béarnais. Et depuis qu'il a ses copains qui tirent la tronche quand ils ont des légumes ou du boudins au menu, bah il fait comme eux, y compris à la maison. Alors on a redressé les choses, et il se remet à manger tous les légumes...mais le boudin, apparemment c'est vraiment fini. Snif.

Pour la marche, j'en sais rien, j'ai jamais eu ce problème. Merci la nounou de les avoir entraînés !

a écrit : Ton corps sait de quoi il a besoin et te le fait savoir en modulant tes envies.

Comme cet homme qui a dérivé dans un canot de sauvetage pendant des semaines au milieu de l'Atlantique. Il a survécu en pêchant, en buvant l'eau de pluie et en attrapant des oiseaux. Au bout d'un moment il avait
beaucoup de mal a manger la chair de poisson mais a développé l'envie irrésistible de manger leur yeux, leur foie, leur cœur. C'est son corps qui lui faisait savoir qu'il avait besoin de certains nutriments qui ne sont pas présents dans la chair.

Bref, faut essayer de manger équilibré mais aussi savoir écouter ses envies.
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Ça fonctionne aussi pour les femmes enceintes. L'envie de fraise...c'est pas un mythe. Mais ce n'est pas forcément la fraise. Une fois, enceinte, j'ai eu une envie terrible de manger des huîtres. Mais alors il FALLAIT que j'en mange. J'en ai parlé à mon obstétricien, et il m'a dit que ça arrivait...je devais avoir besoin d'iode.
Quand une femme enceinte a une envie folle de quelque chose...c'est que c'est nécessaire pour le bébé..
Ah, et quand t'es enceinte, c'est trop bizarre mais tu peux avoir des allergies/intolérances alimentaires qui disparaissent...ou qui apparaissent. Tu peux d'un coup passer de végétarienne à carnivore déraisonnable...sans trop contrôler cette envie de viande.

a écrit : Ça fonctionne aussi pour les femmes enceintes. L'envie de fraise...c'est pas un mythe. Mais ce n'est pas forcément la fraise. Une fois, enceinte, j'ai eu une envie terrible de manger des huîtres. Mais alors il FALLAIT que j'en mange. J'en ai parlé à mon obstétricien, et il m'a dit que ça arrivait...je devais avoir besoin d'iode.
Quand une femme enceinte a une envie folle de quelque chose...c'est que c'est nécessaire pour le bébé..
Ah, et quand t'es enceinte, c'est trop bizarre mais tu peux avoir des allergies/intolérances alimentaires qui disparaissent...ou qui apparaissent. Tu peux d'un coup passer de végétarienne à carnivore déraisonnable...sans trop contrôler cette envie de viande.
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Exact, enceinte j’avais des grosses envies de fruits ( pas seulement de fraises). J’en avais parlé à mon obstétricien qui m’avait dit que mon corps cherchait sa dose de vitamines.

a écrit : Ça fonctionne aussi pour les femmes enceintes. L'envie de fraise...c'est pas un mythe. Mais ce n'est pas forcément la fraise. Une fois, enceinte, j'ai eu une envie terrible de manger des huîtres. Mais alors il FALLAIT que j'en mange. J'en ai parlé à mon obstétricien, et il m'a dit que ça arrivait...je devais avoir besoin d'iode.
Quand une femme enceinte a une envie folle de quelque chose...c'est que c'est nécessaire pour le bébé..
Ah, et quand t'es enceinte, c'est trop bizarre mais tu peux avoir des allergies/intolérances alimentaires qui disparaissent...ou qui apparaissent. Tu peux d'un coup passer de végétarienne à carnivore déraisonnable...sans trop contrôler cette envie de viande.
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Tout à fait. Et le plus perturbant c'est que certaines de ces envies sont directement celles du bébé et pas celles de la mère. Il est capable de littéralement prendre le contrôle de ton corps pour lui faire faire ce dont il a besoin, et ce même si c'est nocif pour toi.

a écrit : Ouais, bah les caprices pour ne pas manger de légumes ne sont apparus chez mon aîné que depuis qu'il va à la cantine. Avant, il mangeait de TOUT. Il ADORAIT le boudin béarnais. Et depuis qu'il a ses copains qui tirent la tronche quand ils ont des légumes ou du boudins au menu, bah il fait comme eux, y compris à la maison. Alors on a redressé les choses, et il se remet à manger tous les légumes...mais le boudin, apparemment c'est vraiment fini. Snif.

Pour la marche, j'en sais rien, j'ai jamais eu ce problème. Merci la nounou de les avoir entraînés !
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Beh le boudin, c'est un peu comme les tripes, ses amis ont du lui expliquer ce que c'est et... patatra!
et puis la cantine, c'est pas de la cuisine, sinon ça s'appellerait "cuisine" ^^

J'ai connu plusieurs cantines scolaires, sur 5, 2 étaient immondes/boite à chien, une servait de la malbouffe (cool, les frites, ca passe toujours^^), une était financée par la commune pour servir du correct équilibré relativement honnête et la dernière servait des plats étranges, comme de la truite aux amandes, des entrecôtes et de la salade... je me suis jamais autant empiffré de ma vie dans cette dernière cantine! ^^
-Y'A DU RAB? ui, plein!!!


Etrange...

a écrit : Généralement c’est plutôt un caprice pour ne pas manger les légumes…

Forcer les enfants à goûter et en manger un peu permet de développer leur palais sinon on se retrouve comme certains de mes amis adultes qui n’aiment pas fruits et légumes. Mais je suis d’accord avec toi.

C’est pareil avec
les enfants qui veulent être porté pour aller au parc puis court pendant une heure arrivé au parc. C’est une question d’instinct et d’efficience énergétique. Se réserver pour les actions qui ont du sens (chasser, cueillir des baies ou jouer) permet de rester en vie plus longtemps.

… ou alors c’est aussi un caprice et tout expliquer par l’instinct n’excuse pas d’être mal éduqué (même si les explications sont réelles) ;)
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Forcer un enfant à manger quelque chose qu'il ne veut pas (pour diverses raisons : goûts, textures, phobie alimentaire, inconfort, allergies...) peut surtout créer un rejet de toute une palette d'aliments, un peu comme forcer un enfant à aller sur le pot, c'est contre productif.

On n'élevait pas les enfants de la même façon à l'époque, n'oublions pas que les enfants rois et "capricieux" d'aujourd'hui ont les parents élevés à la dur et obligés à... d'avant. C'est qu'il y a bien un rejet de ce type d'éducation.
Je veux bien que les parents doivent guider les enfants et ne pas les laisser décider de tout mais ils ont quand même des envies et le droit de ne pas vouloir certaine chose même si ça nous depasse à un moment donné.
Élevé de la même façon mon fils ne veut pas de fruits et ma fille me mange les doigts quand je lui tend une pomme.

C'est clairement plus facile d'obliger mais ce qui est facile est rarement bénéfique.

Et puis en quoi ça peut gêner un adulte qui n'aime pas les légumes ou les fruits dans l'absolu? Sauf pour problème de santé chacun mange ce qu'il veut non?

a écrit : Forcer un enfant à manger quelque chose qu'il ne veut pas (pour diverses raisons : goûts, textures, phobie alimentaire, inconfort, allergies...) peut surtout créer un rejet de toute une palette d'aliments, un peu comme forcer un enfant à aller sur le pot, c'est contre productif.

On n'é
levait pas les enfants de la même façon à l'époque, n'oublions pas que les enfants rois et "capricieux" d'aujourd'hui ont les parents élevés à la dur et obligés à... d'avant. C'est qu'il y a bien un rejet de ce type d'éducation.
Je veux bien que les parents doivent guider les enfants et ne pas les laisser décider de tout mais ils ont quand même des envies et le droit de ne pas vouloir certaine chose même si ça nous depasse à un moment donné.
Élevé de la même façon mon fils ne veut pas de fruits et ma fille me mange les doigts quand je lui tend une pomme.

C'est clairement plus facile d'obliger mais ce qui est facile est rarement bénéfique.

Et puis en quoi ça peut gêner un adulte qui n'aime pas les légumes ou les fruits dans l'absolu? Sauf pour problème de santé chacun mange ce qu'il veut non?
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Oui tu as raison, je ne veux pas que mes enfants aient de problèmes de santé et des carences quand ils seront adultes. Étrange non ? ;)

Il y a « forcer » et « forcer », je force mes enfants à goûter ce qu’ils ne connaissent pas et à en manger au moins 3 cuillères pour être sûr. Je ne les forcerais jamais à manger une plâtrée de brocolis. De toute manière, un légume cuisiné est souvent meilleur qu’un légume surgelé. Il faut trouver le bon moyen pour que les enfants aiment le produit (selon la cuisson, la présentation, la découpe, etc). Et bien entendu mes enfants ont droit à une chose qu’ils détestent et n’ont pas besoin de manger. Cela donne une échelle de valeur car mon fils va se dire : « aujourd’hui c’est petit pois mais ça pourrait être pire si c’était des champignons et je déteste les champignons »

Et oui je trouve que les enfants aujourd’hui sont très mal éduqués et on leur laisse tout faire. Éduquer et forcer n’est pas du tout quelquechose de facile comme tu sembles le dire. Ce qui est facile c’est de tout faire comme souhaite l’enfant. De cette façon pas de cris, pas de pleurs et des enfants sans limites ni repères.

J’ai eu une éducation sévère et difficile et je ne la reproduis pas mais certains de ces aspects n’étaient pas dénués d’intérêt.