Les cartes cadeaux inutilisées rapportent beaucoup

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En France, les cartes-cadeaux sont très populaires : elles représentent un marché d'environ 5 milliards d'euros. Pourtant, une carte cadeau sur cinq n'est jamais utilisée, ce qui représente un pactole d'un milliard d'euros. Les enseignes incorporent cette donnée dans leur modèle économique.


Commentaires préférés (3)

Et même utilisés, elles permettent aux commerces d'avoir une avance sur la trésorerie : au lieu gagner des sous au moment de l'achat, on les gagnes un an plus tôt, ce qui permet par exemple de faire des investissements

Le cadeau détestable par excellence : la wonderbox...

C'est la base du modèle économique des salles de sport également : les adhérents fantômes qui payent un abonnement d'un an et qui ne viennent jamais ^^ mais qui remplissent la trésorerie au mois de janvier.

Dans un autre genre de pratique commercial qui permet de jouer sur sa trésorerie, il y a aussi la vente de produit avant l'achat fournisseur. C'est une pratique réalisée par Carrefour dans mes souvenirs mais surement par d'autres grandes enseignes.
Carrefour achète par exemple un lot de 1000 écrans plats avec facture à payer dans les 6 mois. Carrefour va vendre en 3 mois les télés avec une belle marge. L'enseigne va ensuite payer son fournisseur à 6 mois moins 1 jour. Cela permet de vendre sans toucher à sa trésorerie.

On m'en a offert une, de carte cadeau une fois, j'aurai préféré du pognon parce que cette saleté de carte m'a obligé de me taper 150 bornes aller-retour, d'aller dans un magasin en plein centre-ville, que j'ai du passer 10 minutes a trouver une place, payer le parcmètre et marcher 1 kilomètre pour aller à la FNAC....
Il parrait que c'est de mauvais gout d'offrir du pognon, il n'empêche qu'un billet de 50 balles, j'aurai pu en faire ce que je voulais, où je voulais et quand je voulais! C'est un super cadeau, nan? ^^

Merci pour l'anecdote, j'ai jamais compris pourquoi ces "trucs" cadeau marchaient aussi bien, et il me vient une réplique culte à l'esprit:
-Il ne faut jamais prendre ls gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.

Pour une fois que je suis pas H.S en disant n'importequoi ...


Tous les commentaires (39)

Et même utilisés, elles permettent aux commerces d'avoir une avance sur la trésorerie : au lieu gagner des sous au moment de l'achat, on les gagnes un an plus tôt, ce qui permet par exemple de faire des investissements

Le cadeau détestable par excellence : la wonderbox...

C'est la base du modèle économique des salles de sport également : les adhérents fantômes qui payent un abonnement d'un an et qui ne viennent jamais ^^ mais qui remplissent la trésorerie au mois de janvier.

Dans un autre genre de pratique commercial qui permet de jouer sur sa trésorerie, il y a aussi la vente de produit avant l'achat fournisseur. C'est une pratique réalisée par Carrefour dans mes souvenirs mais surement par d'autres grandes enseignes.
Carrefour achète par exemple un lot de 1000 écrans plats avec facture à payer dans les 6 mois. Carrefour va vendre en 3 mois les télés avec une belle marge. L'enseigne va ensuite payer son fournisseur à 6 mois moins 1 jour. Cela permet de vendre sans toucher à sa trésorerie.

a écrit : Le cadeau détestable par excellence : la wonderbox...

C'est la base du modèle économique des salles de sport également : les adhérents fantômes qui payent un abonnement d'un an et qui ne viennent jamais ^^ mais qui remplissent la trésorerie au mois de janvier.

Dans un autre genre de
pratique commercial qui permet de jouer sur sa trésorerie, il y a aussi la vente de produit avant l'achat fournisseur. C'est une pratique réalisée par Carrefour dans mes souvenirs mais surement par d'autres grandes enseignes.
Carrefour achète par exemple un lot de 1000 écrans plats avec facture à payer dans les 6 mois. Carrefour va vendre en 3 mois les télés avec une belle marge. L'enseigne va ensuite payer son fournisseur à 6 mois moins 1 jour. Cela permet de vendre sans toucher à sa trésorerie.
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Pour info, on m'a offert plusieurs fois des Wonderbox, j'ai dû en utiliser une sur les quatre ou cinq

Aux époques les plus fastes, on ne dépassaient que très rarement les 90 jours de délai de paiement, et c'était à la demande de fournisseurs dont le référencement avait été refusé.
Mais ce que tu décris, en dehors des durées que tu indiques, est tout à fait exact, c'est le transfert vers le commerce de détail des pratiques centenaires du commerce de gros - Billet à ordre, lettre de change, pratiques qui ont permis au commerce de se développer vers la fin du moyen age. Ce n'est pas qu'une pratique de Carrefour, mais de tous les commerçants (je ne parle pas de l'épicier du coin qui se fournit chez Métro, bien qu'une grosse partie des clients de Métro paient, eux aussi, "fin de mois")
C'est ce qui se passe avec les billets de banque, on s'en sert entre particuliers alors que les banques ne l'ont pas payé, ce paiement n'a lieu qu'au moment du dépôt sur un compte

a écrit : Pour info, on m'a offert plusieurs fois des Wonderbox, j'ai dû en utiliser une sur les quatre ou cinq

Aux époques les plus fastes, on ne dépassaient que très rarement les 90 jours de délai de paiement, et c'était à la demande de fournisseurs dont le référencement avait été refusé.
Mais
ce que tu décris, en dehors des durées que tu indiques, est tout à fait exact, c'est le transfert vers le commerce de détail des pratiques centenaires du commerce de gros - Billet à ordre, lettre de change, pratiques qui ont permis au commerce de se développer vers la fin du moyen age. Ce n'est pas qu'une pratique de Carrefour, mais de tous les commerçants (je ne parle pas de l'épicier du coin qui se fournit chez Métro, bien qu'une grosse partie des clients de Métro paient, eux aussi, "fin de mois")
C'est ce qui se passe avec les billets de banque, on s'en sert entre particuliers alors que les banques ne l'ont pas payé, ce paiement n'a lieu qu'au moment du dépôt sur un compte
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Oui je me suis trompé dans les délais, je ne m’en souvenais plus. Merci de la précision.

Étant entrepreneur j’ai très vite appris qu’il est nécessaire d’appliquer ce principe : faire entrer l’argent le plus tôt possible, le faire sortir le plus tard possible. L’immense majorité des entreprises applique ce principe, qui peut être salutaire quand un gros client décide de ne pas vous payer ou bien de vous payer 6 mois après la fin du chantier.

a écrit : Le cadeau détestable par excellence : la wonderbox...

C'est la base du modèle économique des salles de sport également : les adhérents fantômes qui payent un abonnement d'un an et qui ne viennent jamais ^^ mais qui remplissent la trésorerie au mois de janvier.

Dans un autre genre de
pratique commercial qui permet de jouer sur sa trésorerie, il y a aussi la vente de produit avant l'achat fournisseur. C'est une pratique réalisée par Carrefour dans mes souvenirs mais surement par d'autres grandes enseignes.
Carrefour achète par exemple un lot de 1000 écrans plats avec facture à payer dans les 6 mois. Carrefour va vendre en 3 mois les télés avec une belle marge. L'enseigne va ensuite payer son fournisseur à 6 mois moins 1 jour. Cela permet de vendre sans toucher à sa trésorerie.
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Ce que tu décris pour Carrefour me semble commun, sauf peut-être sur le délai de 6 mois. Tu connais beaucoup d'entreprises qui paient longtemps avant l'échéance ?

On m'en a offert une, de carte cadeau une fois, j'aurai préféré du pognon parce que cette saleté de carte m'a obligé de me taper 150 bornes aller-retour, d'aller dans un magasin en plein centre-ville, que j'ai du passer 10 minutes a trouver une place, payer le parcmètre et marcher 1 kilomètre pour aller à la FNAC....
Il parrait que c'est de mauvais gout d'offrir du pognon, il n'empêche qu'un billet de 50 balles, j'aurai pu en faire ce que je voulais, où je voulais et quand je voulais! C'est un super cadeau, nan? ^^

Merci pour l'anecdote, j'ai jamais compris pourquoi ces "trucs" cadeau marchaient aussi bien, et il me vient une réplique culte à l'esprit:
-Il ne faut jamais prendre ls gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.

Pour une fois que je suis pas H.S en disant n'importequoi ...

a écrit : On m'en a offert une, de carte cadeau une fois, j'aurai préféré du pognon parce que cette saleté de carte m'a obligé de me taper 150 bornes aller-retour, d'aller dans un magasin en plein centre-ville, que j'ai du passer 10 minutes a trouver une place, payer le parcmètre et marcher 1 kilomètre pour aller à la FNAC....
Il parrait que c'est de mauvais gout d'offrir du pognon, il n'empêche qu'un billet de 50 balles, j'aurai pu en faire ce que je voulais, où je voulais et quand je voulais! C'est un super cadeau, nan? ^^

Merci pour l'anecdote, j'ai jamais compris pourquoi ces "trucs" cadeau marchaient aussi bien, et il me vient une réplique culte à l'esprit:
-Il ne faut jamais prendre ls gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.

Pour une fois que je suis pas H.S en disant n'importequoi ...
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Offrir de l'argent c'est trop impersonnel dans la tête des gens. Offrir un vrai cadeau c'est risquer de se tromper et de décevoir. Offrir une carte cadeau c'est une façon terriblement lâche d'offrir quelque-chose un peu personnel (un magasin ou une activité particulière) sans risquer de décevoir puisque on offre un minimum de choix.

a écrit : Offrir de l'argent c'est trop impersonnel dans la tête des gens. Offrir un vrai cadeau c'est risquer de se tromper et de décevoir. Offrir une carte cadeau c'est une façon terriblement lâche d'offrir quelque-chose un peu personnel (un magasin ou une activité particulière) sans risquer de décevoir puisque on offre un minimum de choix. Afficher tout Entièrement d'accord, c'est difficile d'offrir un cadeau qui plait, où au moins qui fait rire même si ca coute que 10 balles, pour ça, il faut un peu se creuser la soupière. Faire un vrai effort quoi... où du pognon. ^^ ;)

Y'a deux ans, j'ai offert à ma nièce 100 balles et un Mars... On s'est bien marrés ;)

a écrit : Étant entrepreneur j’ai très vite appris qu’il est nécessaire d’appliquer ce principe : faire entrer l’argent le plus tôt possible, le faire sortir le plus tard possible. L’immense majorité des entreprises applique ce principe, qui peut être salutaire quand un gros client décide de ne pas vous payer ou bien de vous payer 6 mois après la fin du chantier. Afficher tout Étant auto-entrepreneuse vendant des services, moi je le subis ce principe ^^ les clients qui retardent leurs paiements au maximum, les relances systématiques, les négociations "oui mais notre client nous a pas payés on vous payera quand il l'aura fait"... Perso dans la vie de tous les jours je suis plutôt du genre à "arracher le pansement" et me débarrasser de mes dettes aussi vite que possible, du coup le fait de retarder au max je comprends pas, ou plutôt je tolère difficilement ^^ (les cartes de crédit c'est très peu pour moi merci)

A l'instar de @Gguil81 je pense que tout cela est très commun... et je ne vois pas bien où est le "problème", dans la mesure bien sûr où le fournisseur sait qu'il va être payé à 90 jours (ou moins) et qu'il accepte cette trésorerie décalée des recettes, par rapport aux dépenses. Je ne parle pas des "mauvais payeurs" !... Et s'il le fait, c'est qu'il y trouve aussi son compte au final. D'ailleurs lui aussi doit pratiquer ça et payer ses propres fournisseurs en décalé :)
Mais je ne vois pas bien ce que veut dire l'anecdote dans : "les enseignes "incorporent" (intègrent irait mieux) cette donnée dans leur modèle économique" (?) Pas plus, je pense que les carottes et les navets ;)
Ces cartes-cadeaux sont simplement pour elles un produit qui rapporte bien ! Elles vendent ce produit sûrement déjà avec une belle marge en rapport à ce qu'elles ont réussi à négocier avec les enseignes partenaires... Elles ne payent ces enseignes partenaires que quand le produit est consommé par les clients... Et elles savent que 20% ne seront pas consommés (nouvelle belle marge).
Les seuls perdants de l'affaire sont les clients qui ne profitent pas du cadeau. Au même titre que quelqu'un qui achèterait un kg de carottes et ne les mangeait pas.
Les enseignes partenaires doivent elles aussi y trouver leur compte, sinon elles ne le feraient pas : avec 80% des ventes qui viennent quand même chez elles, même à prix négocié, ça doit améliorer leurs situations.

a écrit : Étant auto-entrepreneuse vendant des services, moi je le subis ce principe ^^ les clients qui retardent leurs paiements au maximum, les relances systématiques, les négociations "oui mais notre client nous a pas payés on vous payera quand il l'aura fait"... Perso dans la vie de tous les jours je suis plutôt du genre à "arracher le pansement" et me débarrasser de mes dettes aussi vite que possible, du coup le fait de retarder au max je comprends pas, ou plutôt je tolère difficilement ^^ (les cartes de crédit c'est très peu pour moi merci) Afficher tout Monte tous tes prix de 5% et fais un rabais de 5% à celui qui paie dans les 15 jours ;)

a écrit : Oui je me suis trompé dans les délais, je ne m’en souvenais plus. Merci de la précision. Le délai de paiement pour une entreprise était couramment de 90 jours voire plus, avant la loi de modernisation de l'économie (dite "LME" qui a été promulguée sous le gouvernement Fillon en 1988). Il est maintenant au maximum de 60 jours (ou 45 jours fin de mois, ce qui revient à peu près au même, en moyenne) dans le cas général, mais est réduit à 30 jours pour l'alimentation, et peut être porté à 90 jours par dérogation pour certains secteurs saisonniers. Ce qui reste très confortable comme délai pour les hypermarchés qui sont payés cash par les clients. C'est ce qui leur avait donné l'idée (aux hypermarchés) de proposer des crédits à leurs clients (avec leur propre argent qui n'avait pas encore servi à payer les fournisseurs !) ; je crois que le premier était Carrefour justement, avec la carte Pass.

L'autre effet de bord de ce délai de paiement c'est qu'un entrepreneur doit veiller à faire croître son entreprise mais pas trop vite, sinon, s'il a trop de chiffre d'affaires d'un coup, ça lui posera des problèmes de trésorerie, compte tenu du délai de fabrication, du délai de paiement des clients et du délai auquel il doit payer ses fournisseurs.

a écrit : Le délai de paiement pour une entreprise était couramment de 90 jours voire plus, avant la loi de modernisation de l'économie (dite "LME" qui a été promulguée sous le gouvernement Fillon en 1988). Il est maintenant au maximum de 60 jours (ou 45 jours fin de mois, ce qui revient à peu près au même, en moyenne) dans le cas général, mais est réduit à 30 jours pour l'alimentation, et peut être porté à 90 jours par dérogation pour certains secteurs saisonniers. Ce qui reste très confortable comme délai pour les hypermarchés qui sont payés cash par les clients. C'est ce qui leur avait donné l'idée (aux hypermarchés) de proposer des crédits à leurs clients (avec leur propre argent qui n'avait pas encore servi à payer les fournisseurs !) ; je crois que le premier était Carrefour justement, avec la carte Pass.

L'autre effet de bord de ce délai de paiement c'est qu'un entrepreneur doit veiller à faire croître son entreprise mais pas trop vite, sinon, s'il a trop de chiffre d'affaires d'un coup, ça lui posera des problèmes de trésorerie, compte tenu du délai de fabrication, du délai de paiement des clients et du délai auquel il doit payer ses fournisseurs.
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La loi LME c'était en 2008 (pas 1988 comme écrit par erreur dans mon commentaire précédent, mais comme je disais aussi que c'était sous Fillon, j'espère que les lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes) !

A noter que certains sites proposent de racheter les carde cadeaux non utilisées, moyennant décote en fonction de la date d’expiration. Corrélativement ils proposent également des cartes cadeaux à la vente avec des remises. Pratique si on sait qu’on doit faire un achat dans une enseigne où on peut utiliser une carte cadeau qu’on a pas encore. On l’achète dans la file de la caisse et hop on paie avec. Gain escompté de quelques % mais sur des grosses sommes ça peut vite faire la différence !

Source : un copain a crée un site internet qui propose ça ! Mais « bip bip pas de marque » !

a écrit : A l'instar de @Gguil81 je pense que tout cela est très commun... et je ne vois pas bien où est le "problème", dans la mesure bien sûr où le fournisseur sait qu'il va être payé à 90 jours (ou moins) et qu'il accepte cette trésorerie décalée des recettes, par rapport aux dépenses. Je ne parle pas des "mauvais payeurs" !... Et s'il le fait, c'est qu'il y trouve aussi son compte au final. D'ailleurs lui aussi doit pratiquer ça et payer ses propres fournisseurs en décalé :)
Mais je ne vois pas bien ce que veut dire l'anecdote dans : "les enseignes "incorporent" (intègrent irait mieux) cette donnée dans leur modèle économique" (?) Pas plus, je pense que les carottes et les navets ;)
Ces cartes-cadeaux sont simplement pour elles un produit qui rapporte bien ! Elles vendent ce produit sûrement déjà avec une belle marge en rapport à ce qu'elles ont réussi à négocier avec les enseignes partenaires... Elles ne payent ces enseignes partenaires que quand le produit est consommé par les clients... Et elles savent que 20% ne seront pas consommés (nouvelle belle marge).
Les seuls perdants de l'affaire sont les clients qui ne profitent pas du cadeau. Au même titre que quelqu'un qui achèterait un kg de carottes et ne les mangeait pas.
Les enseignes partenaires doivent elles aussi y trouver leur compte, sinon elles ne le feraient pas : avec 80% des ventes qui viennent quand même chez elles, même à prix négocié, ça doit améliorer leurs situations.
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Je pense que l'anecdote parle plutôt des enseignes qui vendent des carte-cadeaux pour leurs propres magasins (carte cadeau Fnac pour acheter à la Fnac, carte cadeau H&M pour acheter chez H&M, et ainsi de suite) ce qui doit représenter le plus gros de ce volume.

Le fait qu'elles l'incorporent dans leur modèle, c'est qu'elles comptent sur 20% du montant des cartes qui tomberont directement dans la marge pour prévoir la rentabilité de leur activité.

Naturellement c'est encore plus rentable pour les éditeurs de carte-cadeaux multi-enseignes qui n'ont même pas à gérer un stock de marchandise pour servir leurs clients et qui ne prennent donc aucun risque.

a écrit : Je pense que l'anecdote parle plutôt des enseignes qui vendent des carte-cadeaux pour leurs propres magasins (carte cadeau Fnac pour acheter à la Fnac, carte cadeau H&M pour acheter chez H&M, et ainsi de suite) ce qui doit représenter le plus gros de ce volume.

Le fait qu'elles l'i
ncorporent dans leur modèle, c'est qu'elles comptent sur 20% du montant des cartes qui tomberont directement dans la marge pour prévoir la rentabilité de leur activité.

Naturellement c'est encore plus rentable pour les éditeurs de carte-cadeaux multi-enseignes qui n'ont même pas à gérer un stock de marchandise pour servir leurs clients et qui ne prennent donc aucun risque.
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Alors effectivement, si on ne parle que des cartes-cadeaux du propre magasin, tu as raison ce n'est pas la même approche ;)

Le bénéfice le plus important des grandes surface n'est pas de nature commerciale (achat vente de marchandises) mais financier ( intérêt de l'argent reçu avant de devoir payer la facture) . Dans les souvenirs scolaires c'est assez important comme écart entre les types de bénéfices.

Merci à ma femme, qui m’a perdu une carte cadeau de 150€ chez brico dépôt que j’avais reçu pour noel
Du coup je peux dire que je comprends pourquoi 1/5 des cartes ne sont pas utilisées

a écrit : Monte tous tes prix de 5% et fais un rabais de 5% à celui qui paie dans les 15 jours ;) Mon père payait directement ses marchandises et réclamait ses 3 % d'escompte sur la facture. C'est un le principe que tu proposes, non ?