Le ver à soie et son papillon ne peuvent vivre sans l'Homme

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La domestication du ver à soie et de son papillon (le bombyx du mûrier) l'a rendu complètement dépendant des humains : l'élevage sélectif a renforcé les traits commercialement intéressants, mais le papillon a perdu ses couleurs, sa peur des prédateurs, et surtout, sa capacité de voler. Il ne peut pas se reproduire sans les humains et l'espèce serait condamnée à mort dans la nature.


Commentaires préférés (3)

Il doit quand même rester des specimens sauvages, non ? Ceux élevés en captivité se sont certainement éloignés de leurs origines, mais il n'y a aucune raison pour que nous ayons exterminés les spécimens à partir du moment où les élevages fonctionnaient !

a écrit : Il doit quand même rester des specimens sauvages, non ? Ceux élevés en captivité se sont certainement éloignés de leurs origines, mais il n'y a aucune raison pour que nous ayons exterminés les spécimens à partir du moment où les élevages fonctionnaient ! Est-ce que le bombyx du murier a disparu, ou est-ce qu'il n'a jamais existé avant?
Ce que je veux dire, c'est qu'il est possible que les chinois ait choppé un bombyx quelconque, l'ait domestiqué (sélection, reproduction, sélection, reproduction...) jusqu'à ce que ces caractéristiques soient stabilisées... pour finalement l'appeler bombyx du murier quand la mode de donner un nom a chaque animal est apparu au 16/17eme siècle...

Le fait qu'il ne soit pas connu à l'état sauvage m'incite à penser que soit il n'aurait pas existé sans la main de l'homme, soit qu'il s'est éteint naturellement.
Je doute de l'extermination anthropique car avant l'ère moderne, rares sont les cas mentionnés dans des espaces ouverts. Les seuls que je connaisse le sont en situation insulaire. Mais c'est sujet à discussion...

C'est loin d'être le seul animal sélectionné par l'homme qui ne survivrait pas dans la nature : les poulets qui ne tiennent plus debout tellement leurs muscles sont gros et lourds sans être puissants, les moutons qui font tellement de laine qu'il faut les tondre régulièrement, les chihuahua qui naissent par césarienne car les femelles ont le bassin trop étroit, et ce ne sont que quelques exemples...


Tous les commentaires (19)

C'est d'une tristesse.. Il ne fait pas bon croiser notre chemin.

Il doit quand même rester des specimens sauvages, non ? Ceux élevés en captivité se sont certainement éloignés de leurs origines, mais il n'y a aucune raison pour que nous ayons exterminés les spécimens à partir du moment où les élevages fonctionnaient !

Il y a quand même un truc qui m'interpelle : comment on sait qu'il a perdu ses couleurs sachant que sa domestication date de plus de 5.000 ans et qu'il est inconnu à l'état sauvage ?

a écrit : Il doit quand même rester des specimens sauvages, non ? Ceux élevés en captivité se sont certainement éloignés de leurs origines, mais il n'y a aucune raison pour que nous ayons exterminés les spécimens à partir du moment où les élevages fonctionnaient ! Est-ce que le bombyx du murier a disparu, ou est-ce qu'il n'a jamais existé avant?
Ce que je veux dire, c'est qu'il est possible que les chinois ait choppé un bombyx quelconque, l'ait domestiqué (sélection, reproduction, sélection, reproduction...) jusqu'à ce que ces caractéristiques soient stabilisées... pour finalement l'appeler bombyx du murier quand la mode de donner un nom a chaque animal est apparu au 16/17eme siècle...

Le fait qu'il ne soit pas connu à l'état sauvage m'incite à penser que soit il n'aurait pas existé sans la main de l'homme, soit qu'il s'est éteint naturellement.
Je doute de l'extermination anthropique car avant l'ère moderne, rares sont les cas mentionnés dans des espaces ouverts. Les seuls que je connaisse le sont en situation insulaire. Mais c'est sujet à discussion...

C'est loin d'être le seul animal sélectionné par l'homme qui ne survivrait pas dans la nature : les poulets qui ne tiennent plus debout tellement leurs muscles sont gros et lourds sans être puissants, les moutons qui font tellement de laine qu'il faut les tondre régulièrement, les chihuahua qui naissent par césarienne car les femelles ont le bassin trop étroit, et ce ne sont que quelques exemples...

a écrit : C'est loin d'être le seul animal sélectionné par l'homme qui ne survivrait pas dans la nature : les poulets qui ne tiennent plus debout tellement leurs muscles sont gros et lourds sans être puissants, les moutons qui font tellement de laine qu'il faut les tondre régulièrement, les chihuahua qui naissent par césarienne car les femelles ont le bassin trop étroit, et ce ne sont que quelques exemples... Afficher tout Et si on pousse le raisonnement encore plus loin, on peut mettre l'humain dans la liste des animaux domestiqués qui ne survivraient pas seuls dans la nature.

a écrit : C'est loin d'être le seul animal sélectionné par l'homme qui ne survivrait pas dans la nature : les poulets qui ne tiennent plus debout tellement leurs muscles sont gros et lourds sans être puissants, les moutons qui font tellement de laine qu'il faut les tondre régulièrement, les chihuahua qui naissent par césarienne car les femelles ont le bassin trop étroit, et ce ne sont que quelques exemples... Afficher tout Nos poulets d'élevage effectivement. Mais je crois savoir qu'ils existent toujours dans les forêts thaïlandaises et vietnamiennes d'où ils sont originaires.
Après sont-ils vraiment descendants des spécimens sauvages ou sont-ils retourner à l'état sauvage après domestication comme les chevaux américains, ça je ne sais pas.

a écrit : Et si on pousse le raisonnement encore plus loin, on peut mettre l'humain dans la liste des animaux domestiqués qui ne survivraient pas seuls dans la nature. Tu es bien pessimiste. Je ne vois rien qui empêche l'Homme de vivre dans la nature, peut-être pas avec le même comfort ni la même espérance de vie, mais suffisamment longtemps et en nombre suffisant pour se reproduire et que l'espèce ne s'éteigne pas. Il y a d'ailleurs des tribus qui vivent actuellement dans la nature, sans notre comfort moderne ni notre médecine, et qui sont de la même espèce que nous autres citadins.

a écrit : Nos poulets d'élevage effectivement. Mais je crois savoir qu'ils existent toujours dans les forêts thaïlandaises et vietnamiennes d'où ils sont originaires.
Après sont-ils vraiment descendants des spécimens sauvages ou sont-ils retourner à l'état sauvage après domestication comme les chevaux a
méricains, ça je ne sais pas. Afficher tout
En effet, pour les poulets, moutons, chiens et autres animaux domestiques, ce n'est pas toute l'espèce qui serait en danger d'extinction dans la nature, mais seulement quelques races qui sont devenues trop éloignées de la nature à force de sélection, alors qu'en effet la particularité du ver à soie c'est que c'est toute une espèce qui est issue de la sélection par l'homme et qu'il n'y a pas d'autres races dans la nature, ses plus proches parents sont du même genre mais pas de la même espèce. Je ne sais pas si c'est vraiment dû à une sélection plus poussée ou simplement un hasard de la méthode de classification des animaux qui a créé une espèce à part entière pour le ver à soie et pas pour le mouton à laine (je vais encore me faire reprocher de ne pas avoir des bases assez solides en phylogénie, mais je me permet quand même de douter une fois de plus que les critères pour la création des différentes branches de la classification et pour savoir si deux animaux sont de la même sous-espèce, de la même espèce ou du même genre sont parfaitement homogènes).

a écrit : Tu es bien pessimiste. Je ne vois rien qui empêche l'Homme de vivre dans la nature, peut-être pas avec le même comfort ni la même espérance de vie, mais suffisamment longtemps et en nombre suffisant pour se reproduire et que l'espèce ne s'éteigne pas. Il y a d'ailleurs des tribus qui vivent actuellement dans la nature, sans notre comfort moderne ni notre médecine, et qui sont de la même espèce que nous autres citadins. Afficher tout Tout comme il doit bien exister quelques moutons perdus capables de survivre dans les montagnes plusieurs années comme c'est déjà arrivé plusieurs fois. Mais ce n'est certainement pas la majorité.

a écrit : C'est loin d'être le seul animal sélectionné par l'homme qui ne survivrait pas dans la nature : les poulets qui ne tiennent plus debout tellement leurs muscles sont gros et lourds sans être puissants, les moutons qui font tellement de laine qu'il faut les tondre régulièrement, les chihuahua qui naissent par césarienne car les femelles ont le bassin trop étroit, et ce ne sont que quelques exemples... Afficher tout Il y a également des animaux qui ne peuvent pas vivre en dehors de la nature, celui qui me revient en tête est le grand requin blanc, le maximum est de 6 mois en captivité.
Il y a aussi le pangolin qui a des besoins très spécifiques et très coûteux notamment pour lui redonner un habitat le plus ressemblant possible à son habitat naturel.

Et puis l'homme vit dans la nature, une nature qu'il a transformé pour vivre et survivre le plus longtemps possible mais comme beaucoup d'autres animaux, termites, castors, oiseaux,...

a écrit : En effet, pour les poulets, moutons, chiens et autres animaux domestiques, ce n'est pas toute l'espèce qui serait en danger d'extinction dans la nature, mais seulement quelques races qui sont devenues trop éloignées de la nature à force de sélection, alors qu'en effet la particularité du ver à soie c'est que c'est toute une espèce qui est issue de la sélection par l'homme et qu'il n'y a pas d'autres races dans la nature, ses plus proches parents sont du même genre mais pas de la même espèce. Je ne sais pas si c'est vraiment dû à une sélection plus poussée ou simplement un hasard de la méthode de classification des animaux qui a créé une espèce à part entière pour le ver à soie et pas pour le mouton à laine (je vais encore me faire reprocher de ne pas avoir des bases assez solides en phylogénie, mais je me permet quand même de douter une fois de plus que les critères pour la création des différentes branches de la classification et pour savoir si deux animaux sont de la même sous-espèce, de la même espèce ou du même genre sont parfaitement homogènes). Afficher tout Tu as des bases trop incertaines en phIlohénie... ;-)

Tel le panda qui ( à cause de l’homme ? ) ne peux plus trouver de quoi se nourrir et à changé de régime alimentaire. Quelques pandas sauvages sont signalés en chine mais tellement perdus que les habitants les amènent directement aux parcs à pandas. Beaucoup d’espèces sont dépendantes de nous à notre époque. Certaines espèces se servent de nous car elles ont compris que nous sommes faibles ( chats ?? )

Je crois que c'est pas vraiment juste du moins si c'est depuis l'élevage du bonbyx car il y as 20ans j'habite une maison ou derrière chez moi il y avait des ronce et des mûrier avec des cocon de bonbyx et pourtant on fessait aucun elevege et après cette barrière il y avait un champ donc si c'est il y as moins de 15ans je veux bien croire cela et encore mais au delà cette partie de l'anecdote est fausse

a écrit : Je crois que c'est pas vraiment juste du moins si c'est depuis l'élevage du bonbyx car il y as 20ans j'habite une maison ou derrière chez moi il y avait des ronce et des mûrier avec des cocon de bonbyx et pourtant on fessait aucun elevege et après cette barrière il y avait un champ donc si c'est il y as moins de 15ans je veux bien croire cela et encore mais au delà cette partie de l'anecdote est fausse Afficher tout Le mûrier est un arbre rien à voir avec les ronces

a écrit : Je crois que c'est pas vraiment juste du moins si c'est depuis l'élevage du bonbyx car il y as 20ans j'habite une maison ou derrière chez moi il y avait des ronce et des mûrier avec des cocon de bonbyx et pourtant on fessait aucun elevege et après cette barrière il y avait un champ donc si c'est il y as moins de 15ans je veux bien croire cela et encore mais au delà cette partie de l'anecdote est fausse Afficher tout Il n'y a pas qu'une espèce de Bombyx, ce sont de gros papillons et il y en a pour presque tous les arbres, et le mûrier dont on parle n'est pas le mûrier ronce mais le mûrier blanc qui est un arbre, arbre cultivé pour nourrir le ver à soie avec des branches coupées sur des plateaux, les vers seraient incapables de se nourrir et de survivre sans cette action, jusqu'à ce qu'ils soient assez matures pour fabriquer leur cocon de soie. Je t'invite à te renseigner sur la production de soie.

a écrit : Il n'y a pas qu'une espèce de Bombyx, ce sont de gros papillons et il y en a pour presque tous les arbres, et le mûrier dont on parle n'est pas le mûrier ronce mais le mûrier blanc qui est un arbre, arbre cultivé pour nourrir le ver à soie avec des branches coupées sur des plateaux, les vers seraient incapables de se nourrir et de survivre sans cette action, jusqu'à ce qu'ils soient assez matures pour fabriquer leur cocon de soie. Je t'invite à te renseigner sur la production de soie. Afficher tout D'ailleurs, si certains veulent se renseigner sur la soie, pas besoin d'aller trop loin, on en a parlé ici il y a quelques mois :
secouchermoinsbete.fr/92919-la-fabrication-de-la-soie-ne-se-fait-pas-dans-la-finesse

Il y a également 2 anciennes anecdotes sur le bombyx, que je remets en attendant que la section "anecdote en relation" ne soit plus seulement décorative (sic)
secouchermoinsbete.fr/2770-les-gouts-tranches-du-ver-a-soie
secouchermoinsbete.fr/32354-le-ver-a-soie-a-permis-de-decouvrir-les-pheromones-sexuelles

a écrit : Et si on pousse le raisonnement encore plus loin, on peut mettre l'humain dans la liste des animaux domestiqués qui ne survivraient pas seuls dans la nature. C'est vrai "L'oiseau ne vit pas sans son nid."