Des réacteurs nucléaires dans l'espace

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De 1960 à 1970, les Etats-Unis lancèrent des mini-réacteurs nucléaires dans l'espace. Le programme, baptisé "SNAP" (Systems Nuclear Auxiliary Powers), visait à tester la faisabilité d'une alimentation nucléaire pour les satellites. Les "SNAP" furent notamment utilisés sur les missions Apollo, et l'un des exemplaires retomba d'ailleurs sur Terre lors d'Apollo 13. Un autre est bloqué en orbite pour des milliers d'années.


Commentaires préférés (3)

Pour tous ceux qui se demandent si ces tests ont fonctionné…… Les missions ont été considérées comme un succès.
Sauf le dernier évidemment, qui est resté coincé en orbite.
(Deuxième source)

Pour être plus complet, il n'y a eu qu'un seul réacteur nucléaire mis en orbite au cours de ce programme, il s'agit de SNAP-10A en 1965, qui était d'ailleurs associé à un prototype de propulseur ionique. Tous les autres systèmes de génération d'énergie, notamment ceux utilisés par les missions Apollo étaient des générateurs à radioisotopes (RTG). Ces derniers sont couramment utilisés pour remplacer des panneaux solaires sur des rovers ou pour des missions à destination du système solaire externe. Les RTG produisent de l'énergie électrique grâce à des thermocouples qui transforment la chaleur issue d'une source radioactive (généralement du plutonium Pu 238). C’est un système compact et fiable (pas de pièces mobiles) mais qui a un faible rendement et produit assez peu d'énergie. Les réacteurs nucléaires peuvent produire beaucoup plus d'énergie mais ils sont beaucoup plus complexes et nécessitent un système de contrôle de la criticité et un autre pour le refroidissement. Ils ont été principalement utilisés par L'URSS pour ces satellites de surveillance radar.

a écrit : Pour être plus complet, il n'y a eu qu'un seul réacteur nucléaire mis en orbite au cours de ce programme, il s'agit de SNAP-10A en 1965, qui était d'ailleurs associé à un prototype de propulseur ionique. Tous les autres systèmes de génération d'énergie, notamment ceux utilisés par les missions Apollo étaient des générateurs à radioisotopes (RTG). Ces derniers sont couramment utilisés pour remplacer des panneaux solaires sur des rovers ou pour des missions à destination du système solaire externe. Les RTG produisent de l'énergie électrique grâce à des thermocouples qui transforment la chaleur issue d'une source radioactive (généralement du plutonium Pu 238). C’est un système compact et fiable (pas de pièces mobiles) mais qui a un faible rendement et produit assez peu d'énergie. Les réacteurs nucléaires peuvent produire beaucoup plus d'énergie mais ils sont beaucoup plus complexes et nécessitent un système de contrôle de la criticité et un autre pour le refroidissement. Ils ont été principalement utilisés par L'URSS pour ces satellites de surveillance radar. Afficher tout Excellent complément d’anecdote, merci. On peut aussi préciser que les RTG utilisés dans les missions Apollo n’étaient pas connectés aux vaisseaux, mais alimentaient les expériences qui ont été laissées sur la lune (sismometres, etc.).

Les russes s’en sont aussi servis dans des phares marins automatiques isolés.

Les réacteurs, eux, avaient surtout un problème de poids lorsqu’il fallait mettre le blindage nécessaire pour protéger l’équipage et/ou l’équipement des radiations. Sinon ça marchait bien.


Tous les commentaires (12)

Pour tous ceux qui se demandent si ces tests ont fonctionné…… Les missions ont été considérées comme un succès.
Sauf le dernier évidemment, qui est resté coincé en orbite.
(Deuxième source)

Pour être plus complet, il n'y a eu qu'un seul réacteur nucléaire mis en orbite au cours de ce programme, il s'agit de SNAP-10A en 1965, qui était d'ailleurs associé à un prototype de propulseur ionique. Tous les autres systèmes de génération d'énergie, notamment ceux utilisés par les missions Apollo étaient des générateurs à radioisotopes (RTG). Ces derniers sont couramment utilisés pour remplacer des panneaux solaires sur des rovers ou pour des missions à destination du système solaire externe. Les RTG produisent de l'énergie électrique grâce à des thermocouples qui transforment la chaleur issue d'une source radioactive (généralement du plutonium Pu 238). C’est un système compact et fiable (pas de pièces mobiles) mais qui a un faible rendement et produit assez peu d'énergie. Les réacteurs nucléaires peuvent produire beaucoup plus d'énergie mais ils sont beaucoup plus complexes et nécessitent un système de contrôle de la criticité et un autre pour le refroidissement. Ils ont été principalement utilisés par L'URSS pour ces satellites de surveillance radar.

a écrit : Pour être plus complet, il n'y a eu qu'un seul réacteur nucléaire mis en orbite au cours de ce programme, il s'agit de SNAP-10A en 1965, qui était d'ailleurs associé à un prototype de propulseur ionique. Tous les autres systèmes de génération d'énergie, notamment ceux utilisés par les missions Apollo étaient des générateurs à radioisotopes (RTG). Ces derniers sont couramment utilisés pour remplacer des panneaux solaires sur des rovers ou pour des missions à destination du système solaire externe. Les RTG produisent de l'énergie électrique grâce à des thermocouples qui transforment la chaleur issue d'une source radioactive (généralement du plutonium Pu 238). C’est un système compact et fiable (pas de pièces mobiles) mais qui a un faible rendement et produit assez peu d'énergie. Les réacteurs nucléaires peuvent produire beaucoup plus d'énergie mais ils sont beaucoup plus complexes et nécessitent un système de contrôle de la criticité et un autre pour le refroidissement. Ils ont été principalement utilisés par L'URSS pour ces satellites de surveillance radar. Afficher tout Excellent complément d’anecdote, merci. On peut aussi préciser que les RTG utilisés dans les missions Apollo n’étaient pas connectés aux vaisseaux, mais alimentaient les expériences qui ont été laissées sur la lune (sismometres, etc.).

Les russes s’en sont aussi servis dans des phares marins automatiques isolés.

Les réacteurs, eux, avaient surtout un problème de poids lorsqu’il fallait mettre le blindage nécessaire pour protéger l’équipage et/ou l’équipement des radiations. Sinon ça marchait bien.

a écrit : Pour être plus complet, il n'y a eu qu'un seul réacteur nucléaire mis en orbite au cours de ce programme, il s'agit de SNAP-10A en 1965, qui était d'ailleurs associé à un prototype de propulseur ionique. Tous les autres systèmes de génération d'énergie, notamment ceux utilisés par les missions Apollo étaient des générateurs à radioisotopes (RTG). Ces derniers sont couramment utilisés pour remplacer des panneaux solaires sur des rovers ou pour des missions à destination du système solaire externe. Les RTG produisent de l'énergie électrique grâce à des thermocouples qui transforment la chaleur issue d'une source radioactive (généralement du plutonium Pu 238). C’est un système compact et fiable (pas de pièces mobiles) mais qui a un faible rendement et produit assez peu d'énergie. Les réacteurs nucléaires peuvent produire beaucoup plus d'énergie mais ils sont beaucoup plus complexes et nécessitent un système de contrôle de la criticité et un autre pour le refroidissement. Ils ont été principalement utilisés par L'URSS pour ces satellites de surveillance radar. Afficher tout Je ne trouve pas trace de réacteur nucléaire ni de réacteur à radioisotopes dans les missions Apollo, juste des piles à combustible, aurais tu une source?

a écrit : Je ne trouve pas trace de réacteur nucléaire ni de réacteur à radioisotopes dans les missions Apollo, juste des piles à combustible, aurais tu une source? @Wanchopus n'a jamais dit le contraire ;)

a écrit : @Wanchopus n'a jamais dit le contraire ;) Si, un réacteur à radioisotope est nucléaire même s'il produit que 300 watts.

a écrit : Si, un réacteur à radioisotope est nucléaire même s'il produit que 300 watts. Non. Il a dit que les missions apollo utilisaient des RTG (Radioisotope Thermoelectric Generator) destinés aux rovers et en remplacement de panneaux solaires.

Par contre, je n'ai pas trouvé de réacteur nucléaire dans ces mêmes missions.

a écrit : Non. Il a dit que les missions apollo utilisaient des RTG (Radioisotope Thermoelectric Generator) destinés aux rovers et en remplacement de panneaux solaires.

Par contre, je n'ai pas trouvé de réacteur nucléaire dans ces mêmes missions.
Mais c'est nucléaire, ces trucs, ca fonctionne avec la désintégration d'atomes, c'est juste que ca risque pas d'exploser, mais c'est radioactif, je te le garantis. Et il n'y a pas eu de rover issus des missions Apollo.

Je crois qu'on se comprends pas, Il n'a jamais été besoin de production d'énergie nucléaire pour ces missions, mais ils ont embarqué des réacteurs pour des expériences scientifiques, le vaisseau fonctionnait via des piles à combustible pour son alimentation en électricité, mais les appareils laissés sur la Lune étaient équipés de réacteurs à radioisotopes (comme les rover Curiosity et Persévérance sur Mars)

En général les RTG ne sont pas appelés « réacteurs » car il n’y a pas besoin d’entretenir et de contrôler une réaction en chaîne.
Ils sont simplement appelés générateurs (d’où le "G" de leur acronyme).

a écrit : Mais c'est nucléaire, ces trucs, ca fonctionne avec la désintégration d'atomes, c'est juste que ca risque pas d'exploser, mais c'est radioactif, je te le garantis. Et il n'y a pas eu de rover issus des missions Apollo.

Je crois qu'on se comprends pas, Il n'a jamais é
té besoin de production d'énergie nucléaire pour ces missions, mais ils ont embarqué des réacteurs pour des expériences scientifiques, le vaisseau fonctionnait via des piles à combustible pour son alimentation en électricité, mais les appareils laissés sur la Lune étaient équipés de réacteurs à radioisotopes (comme les rover Curiosity et Persévérance sur Mars) Afficher tout
Je crois que tu confonds réacteur nucléaire et RPG.
Le sondes et autres engins qu'on envoie au fin fond du système solaire, tout comme les rovers lunaire, utilisent des RPG, de "simples" générateurs de radioisotopes, et non des réacteurs qui, eux, ont besoin d'être entretenus et refroidis.