En 2025, on ne verra plus les anneaux de Saturne

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En 2025, les humains perdront provisoirement la vue des anneaux de Saturne depuis la Terre, en raison de ce qu’on appelle l’équinoxe de Saturne. L'événement se produit tous les 15 ans et correspondant à l’alignement parfait entre les anneaux et notre ligne de vision depuis la Terre.


Tous les commentaires (28)

a écrit : On est même pas dans la théorie là, mais soit.
Il reste cependant un problème:

Le nombre d'anneaux et leur orbite qui diffèrent les unes des autres.
Il reste pleins de problèmes a élucider. Mais les principales lacunes qui forment des anneaux distincts sont créées par les satellites de Saturne qui nettoient les orbites sur leurs passages. Les satellites bergers stabilisent les anneaux. Et chaque particule au sein des anneaux à son orbite propre ce qui crée des agrégations et dislocations continuellement.

a écrit : Il reste pleins de problèmes a élucider. Mais les principales lacunes qui forment des anneaux distincts sont créées par les satellites de Saturne qui nettoient les orbites sur leurs passages. Les satellites bergers stabilisent les anneaux. Et chaque particule au sein des anneaux à son orbite propre ce qui crée des agrégations et dislocations continuellement. Afficher tout Ca veut dire que ces anneaux ne pourront jamais se transformer en lunes stables par accrétion comme notre Lune avec un grand L?... Ok, je visualise un peu mieux ce qui se passe là bas, faudrait envoyer une sonde pour étudier le phénomène...

-Nico, boucle la, t'est épuisant!
-Pardon. :)

a écrit : Il reste pleins de problèmes a élucider. Mais les principales lacunes qui forment des anneaux distincts sont créées par les satellites de Saturne qui nettoient les orbites sur leurs passages. Les satellites bergers stabilisent les anneaux. Et chaque particule au sein des anneaux à son orbite propre ce qui crée des agrégations et dislocations continuellement. Afficher tout On pourra d'ailleurs remarquer que "sur leur passage" c'est vrai seulement pour la partie de l'anneau située au-delà du centre du satellite. Chaque corps qui est en orbite a une vitesse qui dépend de la distance entre son centre de gravité et le centre de gravité de la planète autour de laquelle il est en orbite. Comme l'attraction gravitationnelle diminue comme le carré de la distance entre les centres de gravité (merci Mr Newton), un objet situé plus loin tournera moins vite (s'il tournait aussi vite que celui qui est plus près, il ne resterait pas en orbite, il serait éjecté dans l'espacce, et inversement si un objet situé plus près tournait aussi vite qu'un objet qui est en orbite un peu plus loin, sa vitesse ne serait pas suffisante pour le maintenir en orbite et il s'écraserait sur la planète). Donc le satellite rattrape les particules de l'anneau situées plus loin que lui et nettoie son passage en les agrègeant à sa surface (et il perturbe la position de celles qui sont un peu plus loin et n'ont pas le temps de tomber dessus ce qui créé de jolis festons comme expliqué dans une anecdote précédente). Mais pour les particules situées plus près de la planète, c'est le contraire : ce sont elles qui vont plus vite et c'est donc le satellite qui est sur leur passage ! Le résultat est le même : elles s'écrasent à sa surface et l'orbite du satellite est nettoyée... sauf les particules qui sont exactement sur l'orbite du centre de gravité du satellite : comme elles tournent exactement à la même vitesse, elles ne seront jamais nettoyées et il peut donc y avoir des particules disposées sur un cercle très fin en plein milieu de la lacune !

a écrit : On pourra d'ailleurs remarquer que "sur leur passage" c'est vrai seulement pour la partie de l'anneau située au-delà du centre du satellite. Chaque corps qui est en orbite a une vitesse qui dépend de la distance entre son centre de gravité et le centre de gravité de la planète autour de laquelle il est en orbite. Comme l'attraction gravitationnelle diminue comme le carré de la distance entre les centres de gravité (merci Mr Newton), un objet situé plus loin tournera moins vite (s'il tournait aussi vite que celui qui est plus près, il ne resterait pas en orbite, il serait éjecté dans l'espacce, et inversement si un objet situé plus près tournait aussi vite qu'un objet qui est en orbite un peu plus loin, sa vitesse ne serait pas suffisante pour le maintenir en orbite et il s'écraserait sur la planète). Donc le satellite rattrape les particules de l'anneau situées plus loin que lui et nettoie son passage en les agrègeant à sa surface (et il perturbe la position de celles qui sont un peu plus loin et n'ont pas le temps de tomber dessus ce qui créé de jolis festons comme expliqué dans une anecdote précédente). Mais pour les particules situées plus près de la planète, c'est le contraire : ce sont elles qui vont plus vite et c'est donc le satellite qui est sur leur passage ! Le résultat est le même : elles s'écrasent à sa surface et l'orbite du satellite est nettoyée... sauf les particules qui sont exactement sur l'orbite du centre de gravité du satellite : comme elles tournent exactement à la même vitesse, elles ne seront jamais nettoyées et il peut donc y avoir des particules disposées sur un cercle très fin en plein milieu de la lacune ! Afficher tout Tu recommence a faire des demi-dalles... mais intéressant, Merci, connaissance.
Un ptit point à la ligne de temps en t....
-GRWAF!!!
-Ah la sale bête! :)

a écrit : On pourra d'ailleurs remarquer que "sur leur passage" c'est vrai seulement pour la partie de l'anneau située au-delà du centre du satellite. Chaque corps qui est en orbite a une vitesse qui dépend de la distance entre son centre de gravité et le centre de gravité de la planète autour de laquelle il est en orbite. Comme l'attraction gravitationnelle diminue comme le carré de la distance entre les centres de gravité (merci Mr Newton), un objet situé plus loin tournera moins vite (s'il tournait aussi vite que celui qui est plus près, il ne resterait pas en orbite, il serait éjecté dans l'espacce, et inversement si un objet situé plus près tournait aussi vite qu'un objet qui est en orbite un peu plus loin, sa vitesse ne serait pas suffisante pour le maintenir en orbite et il s'écraserait sur la planète). Donc le satellite rattrape les particules de l'anneau situées plus loin que lui et nettoie son passage en les agrègeant à sa surface (et il perturbe la position de celles qui sont un peu plus loin et n'ont pas le temps de tomber dessus ce qui créé de jolis festons comme expliqué dans une anecdote précédente). Mais pour les particules situées plus près de la planète, c'est le contraire : ce sont elles qui vont plus vite et c'est donc le satellite qui est sur leur passage ! Le résultat est le même : elles s'écrasent à sa surface et l'orbite du satellite est nettoyée... sauf les particules qui sont exactement sur l'orbite du centre de gravité du satellite : comme elles tournent exactement à la même vitesse, elles ne seront jamais nettoyées et il peut donc y avoir des particules disposées sur un cercle très fin en plein milieu de la lacune ! Afficher tout Et chaques satellites doit aussi avoir ses points de Lagrange avec la planète. Ceux qui sont dans les anneaux doivent donc avoir un condensé de cailloux.

a écrit : Et chaques satellites doit aussi avoir ses points de Lagrange avec la planète. Ceux qui sont dans les anneaux doivent donc avoir un condensé de cailloux. Les points de Lagrange qui sont stables sont situés très loin de la planète.

Il y a effectivement un point situé entre une planète et son satellite où l'attraction des deux s'annule mais c'est un équilibre instable donc aucun objet ne va y rester. Et comme le satellite tourne et l'objet n'est pas entraîné par un équilibre stable, l'influence du satellite disparaît quand il poursuit sa course. Au contraire, ça a pu enlever des cailloux dans certaines orbites, qui n'ont pas pu se stabiliser à cause de la perturbation du satellite qui passait à proximité et qui n'avaient pas le temps de reprendre leur orbite entre deux tours.

Les satellites des points de Lagrange stables sont eux-mêmes en orbite autour du Soleil, par exemple sur l'orbite de Jupiter. L'effet de Lagrange les accumule sur certaines parties de l'orbite de Jupiter au lieu qu'ils soient régulièrement espacés tout le long de l'orbite.

a écrit : Les points de Lagrange qui sont stables sont situés très loin de la planète.

Il y a effectivement un point situé entre une planète et son satellite où l'attraction des deux s'annule mais c'est un équilibre instable donc aucun objet ne va y rester. Et comme le satellite tourne et l'obj
et n'est pas entraîné par un équilibre stable, l'influence du satellite disparaît quand il poursuit sa course. Au contraire, ça a pu enlever des cailloux dans certaines orbites, qui n'ont pas pu se stabiliser à cause de la perturbation du satellite qui passait à proximité et qui n'avaient pas le temps de reprendre leur orbite entre deux tours.

Les satellites des points de Lagrange stables sont eux-mêmes en orbite autour du Soleil, par exemple sur l'orbite de Jupiter. L'effet de Lagrange les accumule sur certaines parties de l'orbite de Jupiter au lieu qu'ils soient régulièrement espacés tout le long de l'orbite.
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Pourtant, les lunes lagrangiennes existent, dont Jupiter qui en possède 2 autour de Hector : Achille en L4 et Agamemnon en L5.

Quant à Saturne : Telesto en L4 de Thetys et Calypso en L5. Ainsi que Hélène en L4 sur Dioné et Polydeuces.

Notre Lune n'a pas de lunes lagrangiennes mais possède 2 gros nuages (4x env. le volume de la Lune) de poussière aux points L4 et L5.

Ce sont essentiellement les points L1 à L3 (sur l'axe planète/satellite principal) qui sont instables. Les L4 (en avance de 60°) et L5 (en retard de 60°) sont souvent assez stables.

Alors oui, les satellites de Saturne que j'ai cité sont en dehors de ses anneaux, mais qu'en est-il de ceux qui ce sont développés dans les anneaux ? Les anneaux, et les satellites qui s'y crééent, ont une orbite bien circulaire, donc plutôt stables. Ajouter à ça que les points L4 et L5 sont souvent stables, j'ai tendance à croire qu'il puisse exister un amas de poussière, plutôt qu'un vide, autour de ces points. Comme pour notre Lune.

a écrit : Pourtant, les lunes lagrangiennes existent, dont Jupiter qui en possède 2 autour de Hector : Achille en L4 et Agamemnon en L5.

Quant à Saturne : Telesto en L4 de Thetys et Calypso en L5. Ainsi que Hélène en L4 sur Dioné et Polydeuces.

Notre Lune n'a pas de lunes lagrangiennes mais possède
2 gros nuages (4x env. le volume de la Lune) de poussière aux points L4 et L5.

Ce sont essentiellement les points L1 à L3 (sur l'axe planète/satellite principal) qui sont instables. Les L4 (en avance de 60°) et L5 (en retard de 60°) sont souvent assez stables.

Alors oui, les satellites de Saturne que j'ai cité sont en dehors de ses anneaux, mais qu'en est-il de ceux qui ce sont développés dans les anneaux ? Les anneaux, et les satellites qui s'y crééent, ont une orbite bien circulaire, donc plutôt stables. Ajouter à ça que les points L4 et L5 sont souvent stables, j'ai tendance à croire qu'il puisse exister un amas de poussière, plutôt qu'un vide, autour de ces points. Comme pour notre Lune.
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Notre Lune a quand même une masse beaucoup plus importante que les petits cailloux même pas capables d'avoir une forme sphérique qui tournent dans les anneaux, je doute qu'ils puissent avoir un effet un peu plus loin sur leur orbite, d'autant plus qu'elle est nettoyée à l'exception du cercle qui correspond exactement à ls trajectoire du centre de gravité du caillou. Mais peut-être qu'il y a justement quelques grains regroupés à +60° et -60° plutôt qu'ailleurs sur ce cercle...