Par mesure de sécurité, les astronautes ne doivent pas avoir de plombages. En cas de dépressurisation soudaine de la cabine, les plombages peuvent sauter comme des bouchons de champagne, ce qui empêcherait les personnes concernées d'assurer le reste de la mission.
Commentaires préférés (3)
Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
Pas de plombage, pas d'asthme, pas de ceci, cela, ... que des arguments pour m'empêcher d'y aller !!! ^^
La comparaison avec les bouchons de champagne, dangereux fléau qui tel une balle de fusil est capable d'éborgner un homme, est inventé par l'anecdote. Aucune source ne le mentionne.
De plus la seconde anecdote ne mentionne pas la depressurisation mais avance comme explication les extrêmes forces d'accélération et les extrêmes vibrations lors du décollage et de l'atterrissage qui pourraient fragiliser ou déchausser des plombage.
Ce qui parait déjà un peu plus probable.
Tous les commentaires (19)
Malheureusement pas uniquement les plombages... un simple trou peut engendrer une dépressurisation violente !
Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
C’est le même cas en plongée sous marine à certaines profondeurs
Pas de plombage, pas d'asthme, pas de ceci, cela, ... que des arguments pour m'empêcher d'y aller !!! ^^
@23h23 @Buzzleclair, faut vous mettre d’accord ! ;-)
La comparaison avec les bouchons de champagne, dangereux fléau qui tel une balle de fusil est capable d'éborgner un homme, est inventé par l'anecdote. Aucune source ne le mentionne.
De plus la seconde anecdote ne mentionne pas la depressurisation mais avance comme explication les extrêmes forces d'accélération et les extrêmes vibrations lors du décollage et de l'atterrissage qui pourraient fragiliser ou déchausser des plombage.
Ce qui parait déjà un peu plus probable.
www.centredentairedelatour.ch/news/19-news/60-sante-bucco-dentaire-et-plonge-e-sous-marine
En tout cas pour la plongée c'est avéré :Je suppose donc que les mêmes problèmes peuvent survenir dans l'espace.
youtu.be/AgJR-priRec?feature=shared
Après possible qu’il y ait un peu d’exagération de temps en temps mais je ne crois pas qu’il en ait besoin. Je fais me laisser berner par l’argument d’autorité qui me souffle qu’il en sait plus que vous sur le sujet ;).
Pour l’argent il faut savoir que les spationautes ne touchent que leur salaire de l’Agence spatiale européenne (ESA) comme un militaire, et n’ont pas le droit de percevoir quoi que ce soit d’autre, ni sponsoring ni contrats extérieurs. Il touche donc son salaire de 8000€ environ je crois et les droits d’auteur de ses livres (qu’il a du écrire sur son temps libre en posant des congés sans solde….).
Comme le précise T. Pesquet en interview, les candidats à l’espace ne doivent pas avoir eu de carie au cours de leur vie et a fortiori, pas de soin dentaire. C’est plus parce qu’une dent soignée même dans les règles de l’art peut évoluer de manière imprévisible, et créer une énorme douleur non soulageable par médicament. Il peut arriver qu’il y ait une bulle d’air au sein du soin réalisé mais par définition si elle est emprisonnée dans le soin, il est impossible que son volume augmente au point de fracturer le soin, elle pourrait se comprimer et se dilater sans entraîner de problème particulier.
Aussi, l’amalgame d’argent, couramment appelé « plombage » est un matériau plus dur que l’émail et la dentine, donc le plus souvent c’est la dent qui se casse avant le soin. C’est une des raisons pour lesquels on utilise aujourd’hui des résines composites dont les caractéristiques mécaniques sont équivalentes à la dent naturelle.
Aujourd’hui, l’amalgame d’argent est interdit à l’utilisation chez les enfants et les femmes enceintes en Europe et le sera prochainement pour tout le monde.
Il y a déjà eu des cas dans le passé de problème dentaire en plongée ou en vol mais cela reste quand même très rare, de nos jours cela tient plus d’un mythe.
Les candidats doivent avoir une bouche nickel car ils sont par conséquent à faible risque de développer une carie et vu la longueur de la formation d’un spationaute, ce serait ballot d’en reformer un quelques jours avant le décollage après tant d’efforts.
Je n'ose imaginer ce qu'il adviendrait des yeux si la dépression peut faire sauter des plombages.
Il peut en effet ,lorsque il y a une reprise carieuse sous jacente ou si le produit n’est pas correctement foulé un risque d enfermement d’ air .Celui ci peut entrainer des douleurs violentes et une fissure voirmême fracture de la dent lors de variation de pression rapide en plongée profonde comme en altitude .
Pour le coup je n'en sais rien. Il a surtout un statut de fonctionnaire.
www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/espace-decouvrez-combien-gagne-un-spationaute-comme-thomas-pesquet
De toute manière, je ne pense que les spationautes travaillent pour l'argent. Ils travaillent pour la science, pour la gloire peut-être, pour la curiosité et tout cela au détriment de leur santé.
Sur l'ISS, il existe tout de même tout le matériel pour faire de la chirurgie dentaire d'appoint et tous les spationautes sont formés à ce genre de procédure.
Il parait également illogique que les agences spatiales mettent inutilement des bâtons dans les roues des candidats avec ce genre de contraintes car si on suit votre raisonnement, cela pourrait également en éliminer certains très compétents.
J’imagine qu’un accident de dépressurisation doit être pris en charge très rapidement et que l’astronaute concerné ne doit pas être gêné par une intense douleur le temps du colmatage de la brèche.