Pour devenir astronaute, il ne faut pas avoir eu de plombages

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Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas

Pas de plombage, pas d'asthme, pas de ceci, cela, ... que des arguments pour m'empêcher d'y aller !!! ^^

a écrit : Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait
sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
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Cette anecdote fait effectivement dans le sensationnel.
La comparaison avec les bouchons de champagne, dangereux fléau qui tel une balle de fusil est capable d'éborgner un homme, est inventé par l'anecdote. Aucune source ne le mentionne.
De plus la seconde anecdote ne mentionne pas la depressurisation mais avance comme explication les extrêmes forces d'accélération et les extrêmes vibrations lors du décollage et de l'atterrissage qui pourraient fragiliser ou déchausser des plombage.
Ce qui parait déjà un peu plus probable.


Tous les commentaires (19)

Malheureusement pas uniquement les plombages... un simple trou peut engendrer une dépressurisation violente !

Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas

C’est le même cas en plongée sous marine à certaines profondeurs

Pas de plombage, pas d'asthme, pas de ceci, cela, ... que des arguments pour m'empêcher d'y aller !!! ^^

@23h23 @Buzzleclair, faut vous mettre d’accord ! ;-)

a écrit : Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait
sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
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Cette anecdote fait effectivement dans le sensationnel.
La comparaison avec les bouchons de champagne, dangereux fléau qui tel une balle de fusil est capable d'éborgner un homme, est inventé par l'anecdote. Aucune source ne le mentionne.
De plus la seconde anecdote ne mentionne pas la depressurisation mais avance comme explication les extrêmes forces d'accélération et les extrêmes vibrations lors du décollage et de l'atterrissage qui pourraient fragiliser ou déchausser des plombage.
Ce qui parait déjà un peu plus probable.

a écrit : Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait
sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
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En tout cas pour la plongée c'est avéré : www.centredentairedelatour.ch/news/19-news/60-sante-bucco-dentaire-et-plonge-e-sous-marine
Je suppose donc que les mêmes problèmes peuvent survenir dans l'espace.

a écrit : Cette anecdote fait effectivement dans le sensationnel.
La comparaison avec les bouchons de champagne, dangereux fléau qui tel une balle de fusil est capable d'éborgner un homme, est inventé par l'anecdote. Aucune source ne le mentionne.
De plus la seconde anecdote ne mentionne pas la depressuris
ation mais avance comme explication les extrêmes forces d'accélération et les extrêmes vibrations lors du décollage et de l'atterrissage qui pourraient fragiliser ou déchausser des plombage.
Ce qui parait déjà un peu plus probable.
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C’est une analogie qui n’est pas de moi.
youtu.be/AgJR-priRec?feature=shared

a écrit : C’est une analogie qui n’est pas de moi.
youtu.be/AgJR-priRec?feature=shared
Bah, depuis qu'il est revenu, il a besoin de s'occuper, et s'il ne fait pas un peu de sensationnalisme, T Pesquet va (trop) vite être "oublié"... et finis les cachets. On n'est pas obligé d'être d'accord avec ce système, mais il faut constater que ça existe

a écrit : Bah, depuis qu'il est revenu, il a besoin de s'occuper, et s'il ne fait pas un peu de sensationnalisme, T Pesquet va (trop) vite être "oublié"... et finis les cachets. On n'est pas obligé d'être d'accord avec ce système, mais il faut constater que ça existe De quels cachets tu parles ? Il était en promotion pour son livre. Aucune raison d’en faire trop, il suffit de raconter sa vie de spationaute pour qu’on trouve cela déjà extraordinaire.

Après possible qu’il y ait un peu d’exagération de temps en temps mais je ne crois pas qu’il en ait besoin. Je fais me laisser berner par l’argument d’autorité qui me souffle qu’il en sait plus que vous sur le sujet ;).

Pour l’argent il faut savoir que les spationautes ne touchent que leur salaire de l’Agence spatiale européenne (ESA) comme un militaire, et n’ont pas le droit de percevoir quoi que ce soit d’autre, ni sponsoring ni contrats extérieurs. Il touche donc son salaire de 8000€ environ je crois et les droits d’auteur de ses livres (qu’il a du écrire sur son temps libre en posant des congés sans solde….).

Comme le précise T. Pesquet en interview, les candidats à l’espace ne doivent pas avoir eu de carie au cours de leur vie et a fortiori, pas de soin dentaire. C’est plus parce qu’une dent soignée même dans les règles de l’art peut évoluer de manière imprévisible, et créer une énorme douleur non soulageable par médicament. Il peut arriver qu’il y ait une bulle d’air au sein du soin réalisé mais par définition si elle est emprisonnée dans le soin, il est impossible que son volume augmente au point de fracturer le soin, elle pourrait se comprimer et se dilater sans entraîner de problème particulier.
Aussi, l’amalgame d’argent, couramment appelé « plombage » est un matériau plus dur que l’émail et la dentine, donc le plus souvent c’est la dent qui se casse avant le soin. C’est une des raisons pour lesquels on utilise aujourd’hui des résines composites dont les caractéristiques mécaniques sont équivalentes à la dent naturelle.
Aujourd’hui, l’amalgame d’argent est interdit à l’utilisation chez les enfants et les femmes enceintes en Europe et le sera prochainement pour tout le monde.
Il y a déjà eu des cas dans le passé de problème dentaire en plongée ou en vol mais cela reste quand même très rare, de nos jours cela tient plus d’un mythe.
Les candidats doivent avoir une bouche nickel car ils sont par conséquent à faible risque de développer une carie et vu la longueur de la formation d’un spationaute, ce serait ballot d’en reformer un quelques jours avant le décollage après tant d’efforts.

a écrit : De quels cachets tu parles ? Il était en promotion pour son livre. Aucune raison d’en faire trop, il suffit de raconter sa vie de spationaute pour qu’on trouve cela déjà extraordinaire.

Après possible qu’il y ait un peu d’exagération de temps en temps mais je ne crois pas qu’il en ait besoin. Je fais me
laisser berner par l’argument d’autorité qui me souffle qu’il en sait plus que vous sur le sujet ;).

Pour l’argent il faut savoir que les spationautes ne touchent que leur salaire de l’Agence spatiale européenne (ESA) comme un militaire, et n’ont pas le droit de percevoir quoi que ce soit d’autre, ni sponsoring ni contrats extérieurs. Il touche donc son salaire de 8000€ environ je crois et les droits d’auteur de ses livres (qu’il a du écrire sur son temps libre en posant des congés sans solde….).
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Même pas une prime Opex?!

a écrit : Comme le précise T. Pesquet en interview, les candidats à l’espace ne doivent pas avoir eu de carie au cours de leur vie et a fortiori, pas de soin dentaire. C’est plus parce qu’une dent soignée même dans les règles de l’art peut évoluer de manière imprévisible, et créer une énorme douleur non soulageable par médicament. Il peut arriver qu’il y ait une bulle d’air au sein du soin réalisé mais par définition si elle est emprisonnée dans le soin, il est impossible que son volume augmente au point de fracturer le soin, elle pourrait se comprimer et se dilater sans entraîner de problème particulier.
Aussi, l’amalgame d’argent, couramment appelé « plombage » est un matériau plus dur que l’émail et la dentine, donc le plus souvent c’est la dent qui se casse avant le soin. C’est une des raisons pour lesquels on utilise aujourd’hui des résines composites dont les caractéristiques mécaniques sont équivalentes à la dent naturelle.
Aujourd’hui, l’amalgame d’argent est interdit à l’utilisation chez les enfants et les femmes enceintes en Europe et le sera prochainement pour tout le monde.
Il y a déjà eu des cas dans le passé de problème dentaire en plongée ou en vol mais cela reste quand même très rare, de nos jours cela tient plus d’un mythe.
Les candidats doivent avoir une bouche nickel car ils sont par conséquent à faible risque de développer une carie et vu la longueur de la formation d’un spationaute, ce serait ballot d’en reformer un quelques jours avant le décollage après tant d’efforts.
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Il me semble qu'il y a toujours un spationaute remplaçant en cas de pépin, mais je comprends parfaitement la démarche, former ces gens coute une vraie fortune, 8 000€ par mois? C'est que dalle à coté. Et tomber malade et être rapatrié de la haut, c'est des dizaines de millions d'€ de perdu...

Je n'ose imaginer ce qu'il adviendrait des yeux si la dépression peut faire sauter des plombages.

a écrit : Je n'ose imaginer ce qu'il adviendrait des yeux si la dépression peut faire sauter des plombages. tu l'as fait. Moi aussi, merci.

a écrit : Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait
sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
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La pulpotomie et ,ou, la devitalisation de la dent ne sont heureusement pas effectuées systematiquement en cas de pose d’amalgame .
Il peut en effet ,lorsque il y a une reprise carieuse sous jacente ou si le produit n’est pas correctement foulé un risque d enfermement d’ air .Celui ci peut entrainer des douleurs violentes et une fissure voirmême fracture de la dent lors de variation de pression rapide en plongée profonde comme en altitude .

a écrit : Même pas une prime Opex?! On peut imaginer que le salaire durant le séjour dans l'espace est doublé ? ^^
Pour le coup je n'en sais rien. Il a surtout un statut de fonctionnaire.

www.lanouvellerepublique.fr/a-la-une/espace-decouvrez-combien-gagne-un-spationaute-comme-thomas-pesquet

De toute manière, je ne pense que les spationautes travaillent pour l'argent. Ils travaillent pour la science, pour la gloire peut-être, pour la curiosité et tout cela au détriment de leur santé.

a écrit : Comme le précise T. Pesquet en interview, les candidats à l’espace ne doivent pas avoir eu de carie au cours de leur vie et a fortiori, pas de soin dentaire. C’est plus parce qu’une dent soignée même dans les règles de l’art peut évoluer de manière imprévisible, et créer une énorme douleur non soulageable par médicament. Il peut arriver qu’il y ait une bulle d’air au sein du soin réalisé mais par définition si elle est emprisonnée dans le soin, il est impossible que son volume augmente au point de fracturer le soin, elle pourrait se comprimer et se dilater sans entraîner de problème particulier.
Aussi, l’amalgame d’argent, couramment appelé « plombage » est un matériau plus dur que l’émail et la dentine, donc le plus souvent c’est la dent qui se casse avant le soin. C’est une des raisons pour lesquels on utilise aujourd’hui des résines composites dont les caractéristiques mécaniques sont équivalentes à la dent naturelle.
Aujourd’hui, l’amalgame d’argent est interdit à l’utilisation chez les enfants et les femmes enceintes en Europe et le sera prochainement pour tout le monde.
Il y a déjà eu des cas dans le passé de problème dentaire en plongée ou en vol mais cela reste quand même très rare, de nos jours cela tient plus d’un mythe.
Les candidats doivent avoir une bouche nickel car ils sont par conséquent à faible risque de développer une carie et vu la longueur de la formation d’un spationaute, ce serait ballot d’en reformer un quelques jours avant le décollage après tant d’efforts.
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Je pense que ce genre de précautions et l'histoire des plombages datent des premières restrictions liées au vol spatial établies par la nasa dans les années 70-80 lorsque les soins dentaires n'étaient pas aussi qualitatifs qu'aujourd'hui. C'est sans doute plus un principe de précaution qu'un véritable danger et Thomas Pesquet nous répète ce qu'on lui a dit en formation. (C'est comme l'interdiction d'utiliser un téléphone à la station service, le risque existe mais il est tellement infime que l'interdiction nous parait inutile).

Sur l'ISS, il existe tout de même tout le matériel pour faire de la chirurgie dentaire d'appoint et tous les spationautes sont formés à ce genre de procédure.

a écrit : Il n'y a pas de gaz entre l'amalgame et la dentine (en cas de plombage, la pulpe est retirée) je ne vois pas ce qui pourrait se dilater si rapidement que les plombages "sauteraient comme des boutons de champagne"
De plus, dans le cas d'une dépressurisation si violente qu'elle ferait
sauter des plombages en créant un vide "relatif" dans la bouche, je pense que les occupants du local concerné n'aurait plus que quelques secondes à vivre, et que, plombage dans la bouche ou pas, ça ne changerait pas grand chose.
Bon, si les agences mettent ce genre d'arguments en avant, c'est que ça leur permet d'éliminer des candidats qui ont réussi les autres tests mais qui ne leur reviennent pas
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Faux. En tant que dentiste : en cas de plombage (amalgame est plus adapté car il n’y a pas de plomb dans un amalgame, c’est un abus de langage), la pulpe n’est pas forcément retirée, c’est même la minorité des cas.
Il parait également illogique que les agences spatiales mettent inutilement des bâtons dans les roues des candidats avec ce genre de contraintes car si on suit votre raisonnement, cela pourrait également en éliminer certains très compétents.
J’imagine qu’un accident de dépressurisation doit être pris en charge très rapidement et que l’astronaute concerné ne doit pas être gêné par une intense douleur le temps du colmatage de la brèche.