Ingvar Kamprad, le fondateur d'IKEA, était aussi connu pour être extrêmement économe, pour ne pas dire avare. Malgré ses milliards, il achetait des vêtements d'occasion et ne voyageait qu'en transports en communs, ou dans une vieille Volvo, faisant ses courses lui-même pour profiter des soldes.
Il fit aussi en sorte de fuir toute sorte de fiscalité, par des mécanismes fiscaux complexes.
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C’est ça le problème, c’est que les gens fuient ailleurs !
Par ailleurs, il y a un reportage de arte sur l'origine du bois utilisé par Ikea qui montre qu'ils ne sont pas du tout écologiques ni une entreprise légale. Coupe d'arbre dans des forêts surveillées, rachat de terrains en masse pour faire de la monocultures invasive en nouvelle Calédonie. Le montage financier expliqué dans une autre anecdote qui explique qu'ikea est détenue par une société à but non lucratif donc pas d'impôts ( le plus grave est que ce soit légal pour moi).
Parce que l'expatriation des assujettis à cet impôt sous les années ISF cétait max de 20/10000 par an, soit peanuts, et personne à ma connaissance n'a jamais réussi à démontrer que c'était dû aux taxes et pas un mouvement normal de population, par ailleurs à peine supérieur au reste des Français (alors que bien plus aisé et moins risqué).
Sans compter que certains pays comme les USA taxent où que tu sois, ce qui est aussi une possibilité.
Sans chiffre et sans étude, c'est juste une théorie, pas un fait.
Je pose ça là ( https://mastodon.social/@Bouelou/112786441641088844 ):
"RÉCAP - EN 10 ANS :
- Le nombre de FR se privant faute de moyens a doublé. (Insee)
- Le nombre de bénéficiaires de l'aide alimentaire a triplé. (BA)
- Le nombre de sans-abri a doublé. (Ab.-P)
- La fortune des milliardaires FR a augmenté de 439%, de 82 à 442 milliards $. (PWC)
"
Et a propos du "ruissellement" : boris.schapira.dev/notes/2020-01-trickle-down/
des études récentes mettent en avant un des mécanismes du « striatum », cette partie du cerveau responsable de la prise de décision.
Je m’explique : le cerveau humain, au départ, a des structures profondes qui l’ont aidé à survivre, notamment en réalisant un certain nombre de comportements liés à la survie, comme le fait de se nourrir, de se reproduire, d’acquérir du pouvoir dans un groupe, de maximiser la capture d’information dans l’environnement ou de minimiser nos efforts. Et ceci est codé dans les structures « sous-corticales » de notre cerveau, qui nous ont étés léguées par des formes de vies biens plus anciennes que les premiers hommes, il y a des centaines de millions d’années, et qui fait qu’on va rechercher ces comportements de façon tout à fait instinctives et que c’est récompensé par notre cerveau au travers du « système de récompense ».
Et donc depuis des millions d’années , le striatum nous récompense (sous forme de dopamine) à chaque fois que l’on réalise ces comportements de base indispensables à la survie en milieu hostile.
Le problème c’est que l’homme à réussi (grâce à sa capacité de conceptualiser, de planifier l’action etc) à développer des technologies qui peut à peut nous on permis de satisfaire toujours plus ces 5 besoins fondamentaux (se nourrir, se reproduire, acquérir du pouvoir, de l’information et minimiser nos efforts) et nourrir en boucle le circuit de la récompense. Ces besoins n’étant pas faient pour être limités au départ (ça nous aurait desservi dans des milieux de rareté, au paléolithique) se retrouvent aujourd’hui stimulés à outrance dans notre société de pléthore.
Notre société à évoluée trop vite par rapport à la capacité de notre cerveau à s’adapter au changement radicale de paradigme, qui nous a fait passer de centaines de milliers d’années où stocker un minimum de nourriture, acquérir de l’information sur son environnement pour pas se faire bouffer, acquérir du pouvoir pour envoyer les autres à la chasse etc étant des comportements liés à la survie à quelques centaines d’années ou manger à sa faim, ne pas risquer la mort chaque jour, sont devenus des situations normales pour une grand partie de la population mondiale, en tout cas dans l’occident dont nous parlons ici.
Raison pour laquelle il est très dur de se satisfaire de ce qu’on a car notre biologie nous pousse à avoir toujours plus, « au cas où » ! Alors même que chacun sait plus ou moins, avec l’expérience de la vie, que ce n’est pas sain, que les « sages » et les religions disent qu’il faut être frugale et satisfait pour être heureux.
www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-idees/pourquoi-notre-cerveau-n-est-pas-ecolo-7802941
Donc votre discours, que pour ma part je comprend (justement car il est biologique) mais que je trouve horrible (car il revient peu ou prou à dire « bah les meilleurs marchent sur les plus faibles, c’est comme ça que va le monde ») est un discours qui nie à l’homme sa capacité à se grandir, à faire preuve d’altruisme, de charité…
Et d’ailleurs d’autres études récentes ont prouvés (grâce notamment à mère Thérésa) que l’altruisme et la charité sont aussi récompensées par le circuit de la récompense (parce que comprendre et aider son prochain c’est aussi un moyen de mieux survivre) et que donc on a pas besoin d’accumuler des millions pour penser être heureux. Surtout si l’accumulation de richesse pour être heureux (ce qui ne marche pas puisque nos besoins ne sont jamais satisfait !) se fait en rendant pauvre, triste et en colère le reste de la population ! Alors qu’être heureux dans la frugalité et la sobriété n’embête personne… c’est juste beaucoup plus dur dans notre société qui récompense la compétition, l’appât du gain, la violence…
Donc je trouve cela beaucoup plus courageux d’être simple, de jouir de ce que l’on a sans jalouser les possessions du voisin, de minimiser son impact sur le monde, que de faire des montages financiers pour un milliards de plus que de toute façon même en mangeant des lingots d’or au petit déjeuner, on ne pourra pas dépenser.
Pour le reste oui, il est certainement plus noble et sain de savoir se contenter de peu. Et il est d'autant plus facile de s'en persuader qu'on n'a pas d'argent. Mais comme tu l'expliques si bien, le besoin d'amasser est en nous, et on vie dans une société de consommation ou posséder de la richesse donne accès à tout un tas de choses que l'homme est programmé pour rechercher donc il ne faut pas s'étonner de la situation.