Le premier téléthon, un succès inattendu

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Lors du premier Téléthon en 1987, l'organisation de l'événement, ne s'attendant pas à un tel succès, dut peindre un chiffre supplémentaire sur un carton pour faire le 1 de la centaine de millions du compteur électronique, car il n'allait que jusqu'à 99 millions de francs. La collecte finale ira jusqu'à 175 millions de francs.


Tous les commentaires (42)

a écrit : Je vais éventuellement être en désaccord avec pas mal de monde et je suis évidemment profondément pour ce genre d'initiative et toutes les associations qui puissent exister mais....

Je ne peux vraiment pas m'empêcher de penser que l'existence du Téléthon ou de n'importe quelle associ
ation de bénévoles met profondément en exergue notre complète incapacité organisationelle et éventuellement gouvernementale à apporter des solutions concrêtes et financées pour résoudre des problématiques de société. Afficher tout
En effet, la médecine est obligée de mendier. C'est assez triste. On peut s'interroger sur l'avenir des services publics en général...

a écrit : Bonjour. Si vous donnez pour les autres animaux, sachez que le téléthon pratique l'expérimentation sur les autres animaux justement. Beaucoup de personnes dans la protection animale boycott le téléthon. De nombreux scientifiques demandent d'arrêter ces expérimentations car il y a d'autres moyens. Dans la vie tout est une affaire de choix... Tu peux donner pour ton petit frère atteint d'une myopathie ou le laisser crever car tu n'as pas envie qu'on expérimente sur une petite souris pour le sauver.
J'adore ces gens qui sous couvert de bonté donne aux animaux mais quand ils passent devant un SDF ils ne lui jettent même pas un regard... Ou encore préfèrent donner aux animaux qu'aux humains malades.

a écrit : Je vais éventuellement être en désaccord avec pas mal de monde et je suis évidemment profondément pour ce genre d'initiative et toutes les associations qui puissent exister mais....

Je ne peux vraiment pas m'empêcher de penser que l'existence du Téléthon ou de n'importe quelle associ
ation de bénévoles met profondément en exergue notre complète incapacité organisationelle et éventuellement gouvernementale à apporter des solutions concrêtes et financées pour résoudre des problématiques de société. Afficher tout
C’est l’essence même de l’existence des associations d’intérêt général ou reconnu d’intérêt public, financées très largement par des fonds publics. Pourquoi ne pas en faire des agences publiques directement vu que leur objectif est de palier à des trou dans la raquette de l’organisation de l’Etat ? Ben un fonctionnaire ca coûte 2 fois plus cher quoiqu’ils en disent…

a écrit : Bonjour. Lesquels quoi ? Bonjour. Je pense qu'il demande les solutions alternatives aux tests sur animaux.

a écrit : Je vais éventuellement être en désaccord avec pas mal de monde et je suis évidemment profondément pour ce genre d'initiative et toutes les associations qui puissent exister mais....

Je ne peux vraiment pas m'empêcher de penser que l'existence du Téléthon ou de n'importe quelle associ
ation de bénévoles met profondément en exergue notre complète incapacité organisationelle et éventuellement gouvernementale à apporter des solutions concrêtes et financées pour résoudre des problématiques de société. Afficher tout
J’approuve l’analyse, cependant je ne sais pas si c’est comparable. Je trouve intéressant qu’une somme d’individualités de tout horizon est capable de suppléer à un déficit institutionnel non? Ça sous-tend un espoir en la capacité du citoyen à stigmatiser les insuffisances de ceux qui nous dirigent… je ne sais pas si je suis clair.

a écrit : Moi aussi, je préférais donner aux chats mais ils dépensaient le pognon au baby-foot et passaient leur temps à fumer des pétards... alors j'ai arrêté ^^ Mlle Hortense approuve.

a écrit : Je pense qu'il est important de donner une visibilité, et surtout une place, à toutes les personnes qui ne rentrent pas dans les "canons" ou normes.
Néanmoins, je suis comme Tybs, je regrette qu'il y ait besoin de ce genre d'émission pour recueillir des fonds. D'ailleurs, je suis con
vaincue que beaucoup de gens qui donnent au Téléthon refuseraient de donner la même somme en impôt... et là, quand on montre ces "pauvres malheureux tellement courageux", ils donnent.
Portons nos efforts sur l'inclusion, acceptons de financer publiquement la recherche médicale, les dispositifs d'accompagnement... et laissons une véritable place dans la société aux personnes handicapées en tant que personnes sans que cela passe par les mettre ainsi en scène pour jouer sur le pathos
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et comment choisir on les sujets ? on pourrait y mettre tout l'argent du pays que cela ne suffirait pas à tout résoudre d'un coup, en particulier la recherche qui avance à petits pas et qui ne peut pas se concentrer sur toutes les maladies, et en particulier pour les maladies orphelines. pour moi ce n'est pas l'état ne doit pas tout, son premier rôle est de garantir la prospérité économique qui permet des financements. je ne suis pas sur qu'augmenter autant les impôts (de combien, ou mettre la limite ?) le permette.

Une femme de 50 ans à l'hôpital en soin palliatif, tout fonctionne sauf ses muscles, sont fils est lui décédé de la même maladie à 19 ans. La myopathie

Ses amis ne viennent pas la voir c'est trop dur,.

On lui a rehaussé son lit et de là, elle peut voir l'émission du téléthon tous ses exploits , toute cette générosité qui lui a finalement même pas un peu de chaleur, mais elle se dit tous ces dons ça sera pour les prochains...

Je pense qu'il faut aussi penser en terme de visibilité, pas que d'argent, on a dit et redit ici que c'était important. La visibilité l'est aussi. Voir, ne serait-ce qu'une fois par an des personnes visiblement handicapées, malades, c'est important, ça permet de faire rentrer dans notre conscience que ces personnes existent, pas juste dans des films où sur une brochure d'information. Qu'elles vivent, rient, pleurent... Comme tout le monde.
Le pathos, ça craint peut être, mais moins que l'indifférence, la peur ou l'insensibilité.

a écrit : Et Michel Drucker était déjà là Tu veux pas rigoler?
en 1987, ça faisait déjà 20 ans (vingt ans) qu'il "était déjà là"

a écrit : Tu veux pas rigoler?
en 1987, ça faisait déjà 20 ans (vingt ans) qu'il "était déjà là"
Mais non, c'est une légende ! C'est un personnage qui est là depuis des années, mais c'est plusieurs acteurs qui jouent le rôle... Un peu comme les chiens Lassie ou Rintintin ^^

a écrit : Bonjour. Si vous donnez pour les autres animaux, sachez que le téléthon pratique l'expérimentation sur les autres animaux justement. Beaucoup de personnes dans la protection animale boycott le téléthon. De nombreux scientifiques demandent d'arrêter ces expérimentations car il y a d'autres moyens. Les personnes qui boycottent le téléthon pour cause de "protection animale" ne connaissent strictement rien au fonctionnement de la recherche. Et très peu de scientifiques demandes l'arrêt des expérimentations.

Penser qu'il y a "d'autres moyens", c'est être ignorant d'énormément de choses.

La recherche et le développement de nouveaux traitements ne se fait pas en claquant des doigts, c'est un processus particulièrement long et qui nécessitent des dizaines d'étapes complexes.

Grâce à l'amélioration des technologies et de notre compréhension, il a été possible de fortement réduire l'expérimentation animale mais à l'heure actuelle il n'existe absolument AUCUNE méthode permettant d'arrêter entièrement l'utilisation d'animaux.

Il y a encore beaucoup trop d'inconnus sur beaucoup trop de points pour penser un instant que nous pourrions reproduire un organisme complet.

L'expérimentation in vitro, en boite de Pétri ou en "organs-on-chip" ont des limitations et ne peuvent en aucun cas compenser un animal. L'analyse in silico, via des algorithmes et des logiciels spécialisés nécessite de connaitre parfaitement les paramètres physiologiques de chaque espèce, ce qui par définition, nécessite d'expérimenter dessus.

Toutes ces méthodes ainsi qu'une réglementation stricte et évolutive ont permis de réduire le nombre d'animaux. Mais ça ne suffit pas pour arrêter l'expérimentation animale.

Concernant les expérimentations sur les animaux, l'AFM avait répondu que les animaux traités étaient malades, ce n'était pas des expérimentations sur des animaux sains. Je me souviens d'un chien atteint d'une maladie génétique et qui aveugle avait été traité et avait recouvert la vue.

a écrit : Concernant les expérimentations sur les animaux, l'AFM avait répondu que les animaux traités étaient malades, ce n'était pas des expérimentations sur des animaux sains. Je me souviens d'un chien atteint d'une maladie génétique et qui aveugle avait été traité et avait recouvert la vue. L’AFM utilise aussi bien des animaux sains que des malades, bien sûr.
Pour donner une idée au niveau de la France (pas juste l’AFM!!), un texte copié collé d’un site de défense animale :

La France, avec 1 802 025 animaux utilisés en 2022 (derniers chiffres publiés en Janvier 2024), se place parmi les premiers pays européens expérimentateurs. Et avec l’effet du changement de périmètre (ajout de 326 033 animaux d’élevage), le nombre total s’élève à 2 128 058 utilisations pour 2022.

Bilan par espèce : La souris est l’animal le plus fréquemment utilisé (1 413 133), suivie par les lapins (190 629) et les rats (165 231), viennent ensuite les autres poissons (59 798), les poules-coqs-poulets (58 648), les saumons-truites-ombles-ombres (56 019), les poissons-zèbres (45 831), les cochons d’Inde (32 538), les poissons (23 660), les dindons (15 084), les porcs (14 008) et les hamsters dorés (10 109). On dénombre également 4 147 Primates, 3 961 chiens et 1 127 chats.

Les animaux servent :

39 % à la recherche fondamentale ;

24 % aux études toxicologiques et réglementaires (mise au point, production ou essais de qualité et d’innocuité de médicaments ou d’aliments) ;

23 % à la recherche appliquée ou translationnelle ;

10,6 % au maintien de colonies d’animaux génétiquement altérés ;

1,7 % à la recherche en vue de la conservation des espèces ;

1,7 % à des fins éducatives (enseignement supérieur et formation professionnelle).

Les 4 degrés de gravité des procédures sont les suivants : sans-réveil (5% des animaux), sévère (12%), modérée (42%) et enfin légère (41%).

Comme nous le rappelle le conseil constitutionnel, la mission première de l’État est de permettre l’exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple.

Il édicte les règles de droit, garantie la sécurité et l'ordre public, rend la justice, défini la politique de défense et gère les militaires, défini et mène la politique étrangère.

Les commentaires qui déplorent un manque de "gestion" de l'état me font halluciner. Si vous voulez un contrôle étatique total je peux vous conseiller quelques pays, perso j'aime bien la liberté. Si vous voulez donner n'hésitez pas et rappelez vous que l'abattement fiscale dont vous bénéficierez représente l'assentiment de l'état ainsi que la contribution des français.

a écrit : L’AFM utilise aussi bien des animaux sains que des malades, bien sûr.
Pour donner une idée au niveau de la France (pas juste l’AFM!!), un texte copié collé d’un site de défense animale :

La France, avec 1 802 025 animaux utilisés en 2022 (derniers chiffres publiés en Janvier 2024), se place parmi les
premiers pays européens expérimentateurs. Et avec l’effet du changement de périmètre (ajout de 326 033 animaux d’élevage), le nombre total s’élève à 2 128 058 utilisations pour 2022.

Bilan par espèce : La souris est l’animal le plus fréquemment utilisé (1 413 133), suivie par les lapins (190 629) et les rats (165 231), viennent ensuite les autres poissons (59 798), les poules-coqs-poulets (58 648), les saumons-truites-ombles-ombres (56 019), les poissons-zèbres (45 831), les cochons d’Inde (32 538), les poissons (23 660), les dindons (15 084), les porcs (14 008) et les hamsters dorés (10 109). On dénombre également 4 147 Primates, 3 961 chiens et 1 127 chats.

Les animaux servent :

39 % à la recherche fondamentale ;

24 % aux études toxicologiques et réglementaires (mise au point, production ou essais de qualité et d’innocuité de médicaments ou d’aliments) ;

23 % à la recherche appliquée ou translationnelle ;

10,6 % au maintien de colonies d’animaux génétiquement altérés ;

1,7 % à la recherche en vue de la conservation des espèces ;

1,7 % à des fins éducatives (enseignement supérieur et formation professionnelle).

Les 4 degrés de gravité des procédures sont les suivants : sans-réveil (5% des animaux), sévère (12%), modérée (42%) et enfin légère (41%).
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Merci pour ces chiffres.
Je me permets de rebondir sur la 2eme ligne concernant les études toxicologiques... et plus particulièrement le domaine que je connais un peu mieux qui est celui des pesticides (mais c'est valable également pour tout produit chimique type peinture ou produit ménager). La société civile impose des produits les moins toxiques possibles, que ce soit pour les humains mais également le milieu aquatique et la vie du sol. Et pour savoir à partir de quelle dose le produit a un impact (pas forcément létal), il faut bien tester pour avoir des données.

Je ne défends nullement l’expérimentation animale, mais il faut rester cohérent. Si on vous vends un détergent avec une mention "possiblement toxique entre 1 ml et 10L, on sait pas trop mais faites plus ou moins attention", tout le monde va les traiter de charlots. Chacun veut savoir si quand on lave notre sol, on est à un dixième ou un millième de la dose toxique... et pour ça, on ne peut se passer totalement des essais animaux. Moi aussi, j'aimerai vivre au pays des Bisounours, mais ce n'est pas toujours possible ^^

a écrit : Comme nous le rappelle le conseil constitutionnel, la mission première de l’État est de permettre l’exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple.

Il édicte les règles de droit, garantie la sécurité et l'ordre public, rend la justice, défini la politique de défense et gère les militai
res, défini et mène la politique étrangère.

Les commentaires qui déplorent un manque de "gestion" de l'état me font halluciner. Si vous voulez un contrôle étatique total je peux vous conseiller quelques pays, perso j'aime bien la liberté. Si vous voulez donner n'hésitez pas et rappelez vous que l'abattement fiscale dont vous bénéficierez représente l'assentiment de l'état ainsi que la contribution des français.
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C'est bien beau de parler de la Constitution en oubliant l'Etat-providence établie par le CNR en 1944.

Garantir la sécurité et l'ordre public, c'est aussi éviter que les gens dorment dans la rue. Et pourtant l'Etat se repose tranquillement sur les associations de bénévoles.
Garantir la sécurité et l'ordre public, c'est aussi éviter la propagation des maladies et permettrent les soins du plus grand nombre. Et pourtant l'Etat se repose tranquillement sur les dons donnés à la recherche tout en supprimant de plus en plus de lits d'hopital.

Et je le redis, ce n'est pas une question de budget mais de répartition du budget. Pas besoin de faire appel au sensationnalisme et à la démagogie en évoquant le communisme totalitaire pour appuyer ton argumentaire. D'un point de vue étatique, il est bien plus rentable de savoir guérir les maladies plutôt que de les soigner sur le long terme. Mais ce serait vraiment extraordinaire d'avoir des gouvernants qui prennent des décisions intelligentes sur un temps long.

En tout cas, on a bien compris que les dons n'étaient pas ton truc.

a écrit : C'est bien beau de parler de la Constitution en oubliant l'Etat-providence établie par le CNR en 1944.

Garantir la sécurité et l'ordre public, c'est aussi éviter que les gens dorment dans la rue. Et pourtant l'Etat se repose tranquillement sur les associations de bénévoles.
/> Garantir la sécurité et l'ordre public, c'est aussi éviter la propagation des maladies et permettrent les soins du plus grand nombre. Et pourtant l'Etat se repose tranquillement sur les dons donnés à la recherche tout en supprimant de plus en plus de lits d'hopital.

Et je le redis, ce n'est pas une question de budget mais de répartition du budget. Pas besoin de faire appel au sensationnalisme et à la démagogie en évoquant le communisme totalitaire pour appuyer ton argumentaire. D'un point de vue étatique, il est bien plus rentable de savoir guérir les maladies plutôt que de les soigner sur le long terme. Mais ce serait vraiment extraordinaire d'avoir des gouvernants qui prennent des décisions intelligentes sur un temps long.

En tout cas, on a bien compris que les dons n'étaient pas ton truc.
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Peut-être que les dirigeants sont conscients que donner des milliards d'euros publics à des laboratoires privés n'est pas une solution pertinente ? Peut-être que si le but des grands groupes pharmaceutiques était le bien commun ils rendraient les soins accessibles à tous et sortiraient pas mal de traitements enfouies dans leurs archives ? Peut-être est-il utopique d'envisager que la France puisse prendre unilatéralement la main sur la santé Française et donc mondiale ? Peut-être que la grenouille n'est pas capable de manger le boeuf ?