Lors du premier Téléthon en 1987, l'organisation de l'événement, ne s'attendant pas à un tel succès, dut peindre un chiffre supplémentaire sur un carton pour faire le 1 de la centaine de millions du compteur électronique, car il n'allait que jusqu'à 99 millions de francs. La collecte finale ira jusqu'à 175 millions de francs.
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J'adore ces gens qui sous couvert de bonté donne aux animaux mais quand ils passent devant un SDF ils ne lui jettent même pas un regard... Ou encore préfèrent donner aux animaux qu'aux humains malades.
Une femme de 50 ans à l'hôpital en soin palliatif, tout fonctionne sauf ses muscles, sont fils est lui décédé de la même maladie à 19 ans. La myopathie
Ses amis ne viennent pas la voir c'est trop dur,.
On lui a rehaussé son lit et de là, elle peut voir l'émission du téléthon tous ses exploits , toute cette générosité qui lui a finalement même pas un peu de chaleur, mais elle se dit tous ces dons ça sera pour les prochains...
Je pense qu'il faut aussi penser en terme de visibilité, pas que d'argent, on a dit et redit ici que c'était important. La visibilité l'est aussi. Voir, ne serait-ce qu'une fois par an des personnes visiblement handicapées, malades, c'est important, ça permet de faire rentrer dans notre conscience que ces personnes existent, pas juste dans des films où sur une brochure d'information. Qu'elles vivent, rient, pleurent... Comme tout le monde.
Le pathos, ça craint peut être, mais moins que l'indifférence, la peur ou l'insensibilité.
en 1987, ça faisait déjà 20 ans (vingt ans) qu'il "était déjà là"
Penser qu'il y a "d'autres moyens", c'est être ignorant d'énormément de choses.
La recherche et le développement de nouveaux traitements ne se fait pas en claquant des doigts, c'est un processus particulièrement long et qui nécessitent des dizaines d'étapes complexes.
Grâce à l'amélioration des technologies et de notre compréhension, il a été possible de fortement réduire l'expérimentation animale mais à l'heure actuelle il n'existe absolument AUCUNE méthode permettant d'arrêter entièrement l'utilisation d'animaux.
Il y a encore beaucoup trop d'inconnus sur beaucoup trop de points pour penser un instant que nous pourrions reproduire un organisme complet.
L'expérimentation in vitro, en boite de Pétri ou en "organs-on-chip" ont des limitations et ne peuvent en aucun cas compenser un animal. L'analyse in silico, via des algorithmes et des logiciels spécialisés nécessite de connaitre parfaitement les paramètres physiologiques de chaque espèce, ce qui par définition, nécessite d'expérimenter dessus.
Toutes ces méthodes ainsi qu'une réglementation stricte et évolutive ont permis de réduire le nombre d'animaux. Mais ça ne suffit pas pour arrêter l'expérimentation animale.
Concernant les expérimentations sur les animaux, l'AFM avait répondu que les animaux traités étaient malades, ce n'était pas des expérimentations sur des animaux sains. Je me souviens d'un chien atteint d'une maladie génétique et qui aveugle avait été traité et avait recouvert la vue.
Pour donner une idée au niveau de la France (pas juste l’AFM!!), un texte copié collé d’un site de défense animale :
La France, avec 1 802 025 animaux utilisés en 2022 (derniers chiffres publiés en Janvier 2024), se place parmi les premiers pays européens expérimentateurs. Et avec l’effet du changement de périmètre (ajout de 326 033 animaux d’élevage), le nombre total s’élève à 2 128 058 utilisations pour 2022.
Bilan par espèce : La souris est l’animal le plus fréquemment utilisé (1 413 133), suivie par les lapins (190 629) et les rats (165 231), viennent ensuite les autres poissons (59 798), les poules-coqs-poulets (58 648), les saumons-truites-ombles-ombres (56 019), les poissons-zèbres (45 831), les cochons d’Inde (32 538), les poissons (23 660), les dindons (15 084), les porcs (14 008) et les hamsters dorés (10 109). On dénombre également 4 147 Primates, 3 961 chiens et 1 127 chats.
Les animaux servent :
39 % à la recherche fondamentale ;
24 % aux études toxicologiques et réglementaires (mise au point, production ou essais de qualité et d’innocuité de médicaments ou d’aliments) ;
23 % à la recherche appliquée ou translationnelle ;
10,6 % au maintien de colonies d’animaux génétiquement altérés ;
1,7 % à la recherche en vue de la conservation des espèces ;
1,7 % à des fins éducatives (enseignement supérieur et formation professionnelle).
Les 4 degrés de gravité des procédures sont les suivants : sans-réveil (5% des animaux), sévère (12%), modérée (42%) et enfin légère (41%).
Comme nous le rappelle le conseil constitutionnel, la mission première de l’État est de permettre l’exercice de la souveraineté nationale qui appartient au peuple.
Il édicte les règles de droit, garantie la sécurité et l'ordre public, rend la justice, défini la politique de défense et gère les militaires, défini et mène la politique étrangère.
Les commentaires qui déplorent un manque de "gestion" de l'état me font halluciner. Si vous voulez un contrôle étatique total je peux vous conseiller quelques pays, perso j'aime bien la liberté. Si vous voulez donner n'hésitez pas et rappelez vous que l'abattement fiscale dont vous bénéficierez représente l'assentiment de l'état ainsi que la contribution des français.
Je me permets de rebondir sur la 2eme ligne concernant les études toxicologiques... et plus particulièrement le domaine que je connais un peu mieux qui est celui des pesticides (mais c'est valable également pour tout produit chimique type peinture ou produit ménager). La société civile impose des produits les moins toxiques possibles, que ce soit pour les humains mais également le milieu aquatique et la vie du sol. Et pour savoir à partir de quelle dose le produit a un impact (pas forcément létal), il faut bien tester pour avoir des données.
Je ne défends nullement l’expérimentation animale, mais il faut rester cohérent. Si on vous vends un détergent avec une mention "possiblement toxique entre 1 ml et 10L, on sait pas trop mais faites plus ou moins attention", tout le monde va les traiter de charlots. Chacun veut savoir si quand on lave notre sol, on est à un dixième ou un millième de la dose toxique... et pour ça, on ne peut se passer totalement des essais animaux. Moi aussi, j'aimerai vivre au pays des Bisounours, mais ce n'est pas toujours possible ^^
Garantir la sécurité et l'ordre public, c'est aussi éviter que les gens dorment dans la rue. Et pourtant l'Etat se repose tranquillement sur les associations de bénévoles.
Garantir la sécurité et l'ordre public, c'est aussi éviter la propagation des maladies et permettrent les soins du plus grand nombre. Et pourtant l'Etat se repose tranquillement sur les dons donnés à la recherche tout en supprimant de plus en plus de lits d'hopital.
Et je le redis, ce n'est pas une question de budget mais de répartition du budget. Pas besoin de faire appel au sensationnalisme et à la démagogie en évoquant le communisme totalitaire pour appuyer ton argumentaire. D'un point de vue étatique, il est bien plus rentable de savoir guérir les maladies plutôt que de les soigner sur le long terme. Mais ce serait vraiment extraordinaire d'avoir des gouvernants qui prennent des décisions intelligentes sur un temps long.
En tout cas, on a bien compris que les dons n'étaient pas ton truc.