La guêpe émeraude est utilise une blatte comme hôte pour développer sa larve. Le processus qui permet de capturer la blatte peut sembler barbare et n'est pas sans rappeler le film Alien. Environ un mois après, une guêpe adulte sort du corps de la blatte.
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Bonjour, il y a une coquille dans la formulation de la première phrase.
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Bonjour, il y a une coquille dans la formulation de la première phrase.
Comme bcp de guêpes pepsis dont l'hôte est une araignée. Et dont la piqûre est extrêmement douloureuse.
Ces insectes, spécialistes de la ponte dans le corps des autres insectes, sont appelés "parasitoides".
A la différence des autres parasites (comme la petite douve chez les mammifères, le gui sur les arbres, etc), le cycle se termine obligatoirement par la mort du "parasité", par la sortie du parasitoide.
Surtout, "guêpe émeraude" est le nom vernaculaire d'une (et une seule) espèce de guêpes donc même s'il peut y avoir des sous-espèces, je doute que le comportement reproductif parasitaire en soit affecté.
La description du procédé complet décrit dans Wikipedia vaut la peine d’être lu pour ainsi être fasciné par la nature! O_o
- les parasites qui ne provoquent pas la mort de leur hôte
- les parasitoïdes qui provoquent la mort de leur hôte.
Ce sont 2 catégories différentes.
(Le réf ?)
De ce que j'ai ou interpréter de l'article Wikipedia, si la guêpe ne pond pas pile poil au bon endroit, la larve ne peut pas pénétrer dans l'abdomen, meurt, et la blatte s'en remet.
On a donc une chance de survie.
OK avec une cicatrice à la cuisse, 2 antennes coupées et sucées mais en vie quand même
Le parasitage est bien plus technique, voir chirurgical que le laisse entendre l'anecdote ! Je vous met la partie de l'article wikipedia s'y référent :
"Le comportement reproductif de la guêpe émeraude consiste à faire se développer ses larves au sein d'une blatte vivante, ce qui fait de cette guêpe un parasitoïde. Les étapes successives sont :
la guêpe commence par piquer la blatte au thorax (premier ganglion thoracique). Cette piqûre ne prend que quelques secondes et agit vite : la blatte est paralysée temporairement ;
la guêpe pique alors sa victime une seconde fois à travers la tête et l'enveloppe ganglionnaire, précisément dans deux régions distinctes des ganglions cérébraux. Le comportement de la blatte est affecté : elle procède à un toilettage intensif ;
pendant ce temps (une demi-heure environ), la guêpe recherche un endroit approprié pour creuser et aménager un terrier ;
elle retourne vers la blatte, sectionne une antenne et boit l'hémolymphe par le moignon, puis fait de même avec la seconde antenne ;
elle traîne la blatte (qu'elle tient par l'un des moignons d'antenne) jusqu'au terrier, en marchant à reculons ;
là, elle pique trois fois la blatte au deuxième ganglion thoracique, du côté où elle se tient, ce qui active des neurones moteurs et a pour effet que la blatte étend la patte médiane située du même côté que la guêpe, exposant ainsi une membrane souple, peu chitinisée ;
alors la guêpe explore la base de cette patte avec l'extrémité de son abdomen, munie de poils sensoriels, trouve la membrane et y pond son œuf ;
elle referme le nid à l'aide de feuilles et de graviers ;
quand l’œuf éclot la larve suce d'abord l'hémolymphe puis s'introduit quelques jours plus tard dans l'abdomen de la blatte et le dévore avant de se transformer en pupe puis en insecte parfait, le tout prenant environ un mois ;
l'adulte ainsi constitué sort du cadavre de la blatte.
Si l'œuf n'a pas été pondu exactement au bon endroit, à moins d'un millimètre près, la larve sortie de l'œuf ne réussit pas à pénétrer dans le corps de la blatte et meurt, et la blatte se remet de ses piqûres au bout d'environ une semaine.
Si la blatte est surprise par la guêpe ou qu'elle s'enfuit, la guêpe arrive à la saisir avec ses mâchoires puis lui administrer sa première piqûre. Mais les blattes se défendent parfois, en se dressant sur leurs pattes et en faisant face (les deux insectes tournent en rond et avancent et reculent à tour de rôle). Parfois la blatte parvient à donner à la guêpe de puissants coups de ses pattes postérieures. Si le manège dure suffisamment ou si plusieurs coups de pattes atteignent la guêpe, elle peut abandonner la partie."
Le parasitisme est une relation particulière inter-especes, où une espèce se développe au détriment de l autre (l une acquiert des ressources, l autre en perd.) D autres relations existent, comme le mutualisme (chacune des espèces échangeant des ressources avec l' autre).
Les parasitoides sont une sorte de spécialisation chez les insectes du parasitisme, avec un développement interne, une digestion de l hôte et une sortie ... Plus ou moins violente.
- la parasite doit avoir une gestion fine de son parasitisme puisque sa survie est directement liée à celle de son hôte.
- le parasitoïde n'a cure de son hôte si ce n'est pour trouver la meilleure méthode de colonisation. D'ailleurs, on ne comprend pas toujours la spécialisation qu'il existe entre un parasitoïde et son hôte puisque d'autres hôtes pourraient aussi bien répondre au bon développement de la larve.
Faut aller où pour rendre l'uniforme ?...