Les médecins de la Renaissance pratiquaient très fréquemment les saignées, lavements et employaient des cataplasmes destinés à expulser les maux du corps. Cette pratique conduisit à des excès, y compris sur des personnages illustres : Louis XIII reçut ainsi en une seule année 47 saignées et plus de 200 lavements.
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Malgré l'intervention du célèbre chirurgien Ambroise Paré, qui fut autorisé à refaire la blessure sur des condamnés à mort pour essayer de mieux soigner le roi, Henri II est mort après dix jours d'agonie (et après avoir absous son meurtrier involontaire). Saignées ou pas saignées, le coup était de toutes façons mortel.
Ils pratiquaient les saignées pour réguler les humeurs, selon les écrits hippocratiques il y avait :
- le sang (produit par le foie et reçu par le cœur)
- la pituite, phlegme, ou lymphe (cerveau)
- la bile jaune
- la bile noire
Ils représentaient les 4 éléments, respectivement le feu, l'air, la terre et l'eau.
Ainsi on pensait que l'humeur et la santé du patient devait être maintenue a l'équilibre de ces 4 humeurs et pour y arriver on lui faisait boire du vin, faire des vomissements, des saignements de nez, ou autres..
Il souligne simplement le fait que certaine personne réclame des lavements et cela sans véritable nécessité.
A aucun moment il parle de l'état corporelle des personnes en EHPAD, ni ne se moque de leur état cutanée .....
Signée : Une infirmière dévouée a son métier qui a pratiqué beaucoup de soins sans aucune nécessitée a beaucoup de patient en demande d'attention !
A savoir que les saignées sont toujours d'usage dans le traitement de certaines pathologies telles que l'hemochromatose (trop de fer dans le sang) a raison du retrait d'un demi-litre de sang tous les deux mois.
Peut être que dans 3 siècles, nos descendants se demanderont comment nous avons pu avoir aujourd'hui une médecine qu'ils jugeront archaïque ? J'aimerai tellement savoir à quoi le futur ressemblera !
On est des humains, avec des relations humaines, avec des personnes agées qu'on voit tout le temps, qu'on connaît autrement qu'à travers leurs pathologies comme à l'hôpital, et devine quoi ? On a besoin aussi d'y mettre de l'humour pour supporter un metier aussi prenant, où on se prend la souffrance au quotidien en pleine tête, tout en ayant conscience qu'on a une vision de notre futur, en sachant le peu de moyen en personnel qu'on lui octroye ... quand tu seras de quoi on est en train de parler, intimement, tu pourras venir faire une morale à deux balles qui aura plus de sens.
Et aux dernières nouvelles, ce qu'a dit Disdi c'est pas de la moquerie en soi, mais un fait qu'on connaît très bien...
signé : l'aide soignante en gériatrie depuis 10 ans et qui aime toujours son métier.
Petite parenthèse, les médecins utilisaient les saignées et inoculait la variole aux jeunes enfants afin de les immuniser. Cependant le traitement les affaiblissaient beaucoup et était risqué. Un médecin a eu l'idée d'inoculer non pas la variole mais la vaccine, un dérivé de la variole mais pour les vaches, moins risqué et tout autant efficaces. D'où le nom de vaccination.
Merci science et vie junior :) (que je vois recommande chaudement )
Tu n'as fait qu'énoncer un fait, un constat, de manière légère... si on devait décrypter ce comportement de la demande excessif et de l'obsession que dévelloppe une personne pour la fréquence de ses selles (on l'a aussi vu ce que peut donner une occlusion intestinale), ou pour avoir un lavement sans aucune nécéssité, on aurait pas finit, chaque cas n'ayant pas la même origine.
Evacuer le mal.. Ca sonne un peu hérétique..
Ca réduit deux problèmes: leur excès de fer sanguin pouvant déboucher sur une cirrhose et le manque cruel de donneurs en France.
Alors donnons notre sang, ça peut sauver des vies.