Hélicoptère et autorotation

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Un hélicoptère ayant une panne moteur en vol ne s'écrase pas pour autant systématiquement : il peut se poser en ce que l'on appelle autorotation. En effet, lors de la chute, l'air fait tourner les pâles, ce qui donne une portance suffisante à l'appareil pour atterrir rapidement. Cette technique est apprise aux pilotes d'hélicoptères pour parer aux situations d'urgence.

Le pilote effectue d'abord un piqué afin que les pâles prennent de la vitesse puis cabre l'appareil lors de l'atterrissage afin de freiner le rotor et permettre un atterrissage pas trop brutal. Toutefois, elle nécessite d'être à une altitude minimale d'environ 100 mètres pour effectuer la manoeuvre.


Tous les commentaires (99)

@D3voreur, Logiquement non car si l'appareil pique comme c'est ecrit,le rotor arriere devrez tourner lui aussi.

a écrit : Je suis pilote professionnel d'helico.

La premiere chose a rectifier est qu'effectivement les pales du rotor principal ne continuent pas de tourner grace a leurs inertie mais grace aux zones autorotative sur une zone de la pale qui va creer une composant de forces vers l'avant de la pale et
donc continuer de faire tourner le rotor principal. Il y a egalement une zone appellée anti-autorotative moins importante qui va freiner le rotor et donc le stabiliser si le rotor est bien regler a une certaine vitesse de rotation donné.

L'anticouple lui continue effectivement de tourner puisque relié par boites de transmission a l'arriere. Mais il ne sert plus a grd chose durant la descente du moins, puisque plus de couple de renversement contre lequel lutter car plus de moteur.

L'autorotation est possible grace a un systeme de roue libre dont le pilote verifie l'efficacité avant chaque décollage en diminuant rapidement les gaz au sol et en verifiant ainsi la désynchronisation effective des tours rotor et moteur.

D'autre part la technique d'autorotation a ete demontrée que pour un certain diagramme hauteur/vitesse que le pilote se doit de respecter au mieux au decollage comme a l'atterrissage c'est pourquoi contrairement a une idee repandu l'helicoptere suit la piste ou le taxiway en prenant de la vitesse sur un aeroport et ne decolle pas a la verticale comme on voit dans les films.

Pour rentrer en autorotation le pilote a une seconde pour reagir et baisser le pas general ce qui va permettre de diminuer la resistance des pales et rentrer dans la configuration decrite plus haut
Il veillera ainsi a maintenir les tours rotors dans le vert, de prendre une vitesse adaptée 65kt en r22 et 70kt en r44 puis de trouver un point de posé.
Il executera alors ce qu'on appelle le flare en mettant du cyclique en arriere afin de diminuer la forte vitesse verticale 1850ft min en r22 et horizontale. Puis remise a plat et soutien au pas general jusqu'arrivé sur le sol en glissant avant que les tour ne s'effondrent.

Apres il faut savoir que l'entrainement a l'autorotation ne se fait que pour les monomoteurs.

Et qu'a ma connaissance il n'y a jamais eu de panne moteur chez robinson par exemple ( givrage carbu, et d'autres problemes oui ) mais donc pas du a un defaut direct du moteur qui entraine l'arret

Et que la plupart des accidents d'helico sont dus a une faute du pilote ( comme dans le reste de l'aeronautique d'ailleur ) et non a un probleme de fiabilité de l'helico. Et beaucoup ont lieu en instruction notament lors de simulation de panne.

Voila ^^
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J'avoue que le vocabulaire technique m'est assez étranger, et que la signification de chaque terme de ton exposé ne m'a pas toujours été claire.. Enfin en bref j'ai rien compris, ça a l'air ultra difficile je te respecte de maîtriser tout ça

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Les ancien avion avait la particularités de planer mais de nos jours les fabricant de moteur en aéronotique sont tellement sur deux que si un moteur lâche l'avion peut tomber comme une pierre et le seul moyen de survie serait se sauter en parachute de l'appareil en chute ce qui me semble assez compliquer sachant la panique que ça doit être ! Bref pour ce qui doivent prendre un vol, bon voyage ...

a écrit : Je suis pilote professionnel d'helico.

La premiere chose a rectifier est qu'effectivement les pales du rotor principal ne continuent pas de tourner grace a leurs inertie mais grace aux zones autorotative sur une zone de la pale qui va creer une composant de forces vers l'avant de la pale et
donc continuer de faire tourner le rotor principal. Il y a egalement une zone appellée anti-autorotative moins importante qui va freiner le rotor et donc le stabiliser si le rotor est bien regler a une certaine vitesse de rotation donné.

L'anticouple lui continue effectivement de tourner puisque relié par boites de transmission a l'arriere. Mais il ne sert plus a grd chose durant la descente du moins, puisque plus de couple de renversement contre lequel lutter car plus de moteur.

L'autorotation est possible grace a un systeme de roue libre dont le pilote verifie l'efficacité avant chaque décollage en diminuant rapidement les gaz au sol et en verifiant ainsi la désynchronisation effective des tours rotor et moteur.

D'autre part la technique d'autorotation a ete demontrée que pour un certain diagramme hauteur/vitesse que le pilote se doit de respecter au mieux au decollage comme a l'atterrissage c'est pourquoi contrairement a une idee repandu l'helicoptere suit la piste ou le taxiway en prenant de la vitesse sur un aeroport et ne decolle pas a la verticale comme on voit dans les films.

Pour rentrer en autorotation le pilote a une seconde pour reagir et baisser le pas general ce qui va permettre de diminuer la resistance des pales et rentrer dans la configuration decrite plus haut
Il veillera ainsi a maintenir les tours rotors dans le vert, de prendre une vitesse adaptée 65kt en r22 et 70kt en r44 puis de trouver un point de posé.
Il executera alors ce qu'on appelle le flare en mettant du cyclique en arriere afin de diminuer la forte vitesse verticale 1850ft min en r22 et horizontale. Puis remise a plat et soutien au pas general jusqu'arrivé sur le sol en glissant avant que les tour ne s'effondrent.

Apres il faut savoir que l'entrainement a l'autorotation ne se fait que pour les monomoteurs.

Et qu'a ma connaissance il n'y a jamais eu de panne moteur chez robinson par exemple ( givrage carbu, et d'autres problemes oui ) mais donc pas du a un defaut direct du moteur qui entraine l'arret

Et que la plupart des accidents d'helico sont dus a une faute du pilote ( comme dans le reste de l'aeronautique d'ailleur ) et non a un probleme de fiabilité de l'helico. Et beaucoup ont lieu en instruction notament lors de simulation de panne.

Voila ^^
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Les rotors sont ils toujours bien réglés même après plusieurs vols ? Ça m'étonnerait mais bon ...

a écrit : Ouais mais dans flight simulator, lorsque l'on coupe les moteurs, les pales s'arrêtent et l'helico se met carement a tourbillonne dans les airs et même que... Ok je sors... Mdr encore une preuve de l'effort de flight simulator

a écrit : Mais le rotor arrière lui ne peut plus assurer la stabilité de l'appareil ? Il devrais commencer a tourner sur lui même ?? Le rotor arrière n'est nécessaire que lorsque le moteur marche car quand le moteur est éteint il n'y a pas de couple qui est la raison pour laquelle le rotor arrière est nécessaire.

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android

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a écrit : Y a pas de siège éjectable??? ; ) Très drôle, ou pas....

Eu... y a pas moins de risque a sauter En vol? :)

Je crois qu'on utilise aussi cette technique en cas de décrochage chez les avions pour reprendre de la vitesse. On pique du nez

a écrit : Si en belgique Ptdr Quel humour... Toujours sympathique la vanne du gars frustrés qui essaie de faire rire.

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Le cabré final s' appelle le flare. Il ne va pas permettre au rotor de se freiner et bien au contraire, il va juste permettre de stopper la Vz de l'appareil. Ainsi à la fin de l'effet de flare qui aura fait monter naturellement les tours rotor l'appareil sera remis à plat et le pilote pourra consommer ses tours en tirant sur le pas général pour accompagner machine en douceur au sol qui en général glisserra sur quleques mètres.
Dire que le cabré va freiner le rotor est donc ici une grosse bêtise car perdre les tours rotor à ce moment signifierait la mort du pilote...

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C'est bizarre, on a pas l'impression qu'il n'a plus d'essence... Mais moi....j'aurais peur dans hélicoptère, je me coucherais moins bête :p

a écrit : Je suis pilote professionnel d'helico.

La premiere chose a rectifier est qu'effectivement les pales du rotor principal ne continuent pas de tourner grace a leurs inertie mais grace aux zones autorotative sur une zone de la pale qui va creer une composant de forces vers l'avant de la pale et
donc continuer de faire tourner le rotor principal. Il y a egalement une zone appellée anti-autorotative moins importante qui va freiner le rotor et donc le stabiliser si le rotor est bien regler a une certaine vitesse de rotation donné.

L'anticouple lui continue effectivement de tourner puisque relié par boites de transmission a l'arriere. Mais il ne sert plus a grd chose durant la descente du moins, puisque plus de couple de renversement contre lequel lutter car plus de moteur.

L'autorotation est possible grace a un systeme de roue libre dont le pilote verifie l'efficacité avant chaque décollage en diminuant rapidement les gaz au sol et en verifiant ainsi la désynchronisation effective des tours rotor et moteur.

D'autre part la technique d'autorotation a ete demontrée que pour un certain diagramme hauteur/vitesse que le pilote se doit de respecter au mieux au decollage comme a l'atterrissage c'est pourquoi contrairement a une idee repandu l'helicoptere suit la piste ou le taxiway en prenant de la vitesse sur un aeroport et ne decolle pas a la verticale comme on voit dans les films.

Pour rentrer en autorotation le pilote a une seconde pour reagir et baisser le pas general ce qui va permettre de diminuer la resistance des pales et rentrer dans la configuration decrite plus haut
Il veillera ainsi a maintenir les tours rotors dans le vert, de prendre une vitesse adaptée 65kt en r22 et 70kt en r44 puis de trouver un point de posé.
Il executera alors ce qu'on appelle le flare en mettant du cyclique en arriere afin de diminuer la forte vitesse verticale 1850ft min en r22 et horizontale. Puis remise a plat et soutien au pas general jusqu'arrivé sur le sol en glissant avant que les tour ne s'effondrent.

Apres il faut savoir que l'entrainement a l'autorotation ne se fait que pour les monomoteurs.

Et qu'a ma connaissance il n'y a jamais eu de panne moteur chez robinson par exemple ( givrage carbu, et d'autres problemes oui ) mais donc pas du a un defaut direct du moteur qui entraine l'arret

Et que la plupart des accidents d'helico sont dus a une faute du pilote ( comme dans le reste de l'aeronautique d'ailleur ) et non a un probleme de fiabilité de l'helico. Et beaucoup ont lieu en instruction notament lors de simulation de panne.

Voila ^^
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Et en français ? (Si tu a écris sa de tête je te vénère !)

a écrit : Et en français ? (Si tu a écris sa de tête je te vénère !) Je suis aussi pilote d'hélicoptère, et j'espère bien qu'il écrit ça de tête car connaître le phénomène et savoir quoi faire fait parti du métier et notre survie en dépend.

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a écrit : Y a pas de siège éjectable??? ; ) Sauf erreur de ma part, des ingénieurs travaillent sur un systeme d'éjection des pales, puis du pilote.
A verifier

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a écrit : Je sais pas si c'est juste moi ou si ce que t'as marqué est incompréhensible à moins d'avoir un bac +5 en aéronautique... Ça s adresse à des personnes intéressées ou qui se sont un peu renseignées avant. Pas au tout public en effet. Mais l essentiel du message est compréhensible me semble t il

a écrit : Y a pas de siège éjectable??? ; ) Si, cela existe, c'est très rapide, les pales sont décrochées et éjectées juste avant le pilote. Moi je serais rassurée de savoir que tu peux ne pas finir écrasé :)

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Je ne savais pas que koala voulais dire qui ne boit pas

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a écrit : Je suis pilote professionnel d'helico.

La premiere chose a rectifier est qu'effectivement les pales du rotor principal ne continuent pas de tourner grace a leurs inertie mais grace aux zones autorotative sur une zone de la pale qui va creer une composant de forces vers l'avant de la pale et
donc continuer de faire tourner le rotor principal. Il y a egalement une zone appellée anti-autorotative moins importante qui va freiner le rotor et donc le stabiliser si le rotor est bien regler a une certaine vitesse de rotation donné.

L'anticouple lui continue effectivement de tourner puisque relié par boites de transmission a l'arriere. Mais il ne sert plus a grd chose durant la descente du moins, puisque plus de couple de renversement contre lequel lutter car plus de moteur.

L'autorotation est possible grace a un systeme de roue libre dont le pilote verifie l'efficacité avant chaque décollage en diminuant rapidement les gaz au sol et en verifiant ainsi la désynchronisation effective des tours rotor et moteur.

D'autre part la technique d'autorotation a ete demontrée que pour un certain diagramme hauteur/vitesse que le pilote se doit de respecter au mieux au decollage comme a l'atterrissage c'est pourquoi contrairement a une idee repandu l'helicoptere suit la piste ou le taxiway en prenant de la vitesse sur un aeroport et ne decolle pas a la verticale comme on voit dans les films.

Pour rentrer en autorotation le pilote a une seconde pour reagir et baisser le pas general ce qui va permettre de diminuer la resistance des pales et rentrer dans la configuration decrite plus haut
Il veillera ainsi a maintenir les tours rotors dans le vert, de prendre une vitesse adaptée 65kt en r22 et 70kt en r44 puis de trouver un point de posé.
Il executera alors ce qu'on appelle le flare en mettant du cyclique en arriere afin de diminuer la forte vitesse verticale 1850ft min en r22 et horizontale. Puis remise a plat et soutien au pas general jusqu'arrivé sur le sol en glissant avant que les tour ne s'effondrent.

Apres il faut savoir que l'entrainement a l'autorotation ne se fait que pour les monomoteurs.

Et qu'a ma connaissance il n'y a jamais eu de panne moteur chez robinson par exemple ( givrage carbu, et d'autres problemes oui ) mais donc pas du a un defaut direct du moteur qui entraine l'arret

Et que la plupart des accidents d'helico sont dus a une faute du pilote ( comme dans le reste de l'aeronautique d'ailleur ) et non a un probleme de fiabilité de l'helico. Et beaucoup ont lieu en instruction notament lors de simulation de panne.

Voila ^^
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Je n'y connais absolument rien en hélicoptère (à part ce qu'on peut voir dans les films, c'est à dire rien ou presque donc ;) et je n'ai pas tout compris non plus! Mais merci pour cette réponse qui aura répondu à deux questions que je me suis posé en lisant cette anecdote (assez incroyable pour les non initiés!) :
- si cela est possible pour les helico à deux moteurs style Chinook US
- si c'est quelque chose de répandu
Décidément, il y a des gens très différents avec des jobs très différents sur SCMB!

en gros faut etre supercopter pour realiser l atterissage lol

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