L'ADN humain est composé de milliards de bases azotées qui synthétisent des protéines pour l'organisme, mais seules 2 à 3% sont effectives ! On ne sait pas vraiment à quoi sert le reste de l'ADN, même si les scientifiques pensent qu'il pourrait s'agir d'interrupteurs servant à activer nos gènes. Une sorte de table de vérification qui permettrait d'éviter des mutations.
Tous les commentaires (155)
ça serait intéressant de savoir si nos ancêtres étaient pareil
À savoir aussi que la plus grande part de nos gènes "codant" ne se situent pas à l'intérieur de nos cellules.
Pendant longtemps, on considérait que seul l'adn dans le noyaux des cellules jouait un rôle dans la transmission des caractéristiques héréditaire.
Manque de pot, des brins circulent en dehors des noyaux, et ne sont pas transmis de la même façon que par les gamètes ( spermatozoïde & ovules )
Une partie de nos informations génétiques passent par d'autres biais que la fécondation de la cellule œuf.
Il y a aussi une partie de notre ADN qui nous vient des virus ( les nôtres et ceux de nos ancêtre ) et oui c'est petites bête nous contamine en insérant leur ADN dans nos cellules...
Cela réduit les chances de mutation sur nos gènes effectifs
Ouch ! Cette anecdote est très mal tournée et est très réductrice. D'abord, les bases azotées ne sont que le support de l'information génétique, l'ADN étant une association de sucre (ribose) et de phosphates formant la structure, l'enchainement des base azotée formant le code génétique qui est d'abord transcrit en ARN avant d'être transfèré dans le cytoplasme pour être traduit en protéines, mais pas toujours car il existe notamment des ARNs ayant des fonctions sans être traduit.
Pour ce qui est du 98% d'ADN dit "poubelle", on en sait plus que ne semble le dire l'anecdote : par exemple, les extrémités des chromosomes, appelés télomères, sont bien connu, le centre aussi (centromère). Il existe des séquences dites "régulatrices" dont la fonction est de gouverner l'expression spatio-temporelle des gènes. D'autres séquences, à l'intérieur des gènes par exemple, servent à produire des protéines différentes à partir d'un seul gène par un mecanisme appelé "épissage alternatif". Une part importante des séquences non-codante a une fonction de "régulation structurelle", appelée épigénétisme, qui permet de faire passer l'ADN d'un stade dit hétérochromatinien à euchromatinien et inversement ... Bref, tout n'est pas que protéines, sinon, avec notre génome si proche de celui de la souris ou du singe, nous leur ressemblerions bien plus. Tout est dans la régulation ...
Tout ça pour dire, que OGM ne rime pas avec pollution/mort/cancer etc, il peut certes être néfaste sur l'environnement dans certains cas mais très utiles pour baisser l'utilisation de pesticides sur les cultures donc bénéfique à l'environnement et santé ...
"(...) dans c'est 3% (...)" il doit y avoir le gène de l'orthographe ! :-)
Comment être sur que l'introduction d'un gène ne va pas désorganiser la molécule, demandes-tu ? C'est bien simple : il y a des centaines et des centaines de test ! On fait d'abord des essais sur des bactéries, des levures voire même des moisissures et on regarde ce qu'il se passe. Si tout fonctionne bien on tente, en laboratoire, de reproduire le même résultat avec des plants (de maïs ou de blé par exemple) et si ça va pas, on recommence jusqu'à ce que ça marche !
Il n'y a que lorsqu'une modification génétique a passé toutes les étapes tests que les grandes entreprises peuvent alors commencer à lancer la procédure de validation avant même de pouvoir les utiliser ! Obtenir un plant de maïs OGM comme on souhaite (croissance normale ou accélérée, grains plus gros, protection contre les insectes et les pesticides etc..) cela prend un temps phénoménale ! Lorsqu'on entend parler de nouveaux plants génétiquements modifiés dans le commerce, cela ne s'est pas fait en une semaine !
Quant à nicomputer qui semble tellement persuadé de la véracité de ce complot mondiale qui pousse les entreprises à dire que les plants sont stériles alors que c'est faux, il n'y connait rien non plus en biologie ! Lorsque l'on modifie une espèce génétiquement, elle ne peut plus s'accoupler avec l'espèce d'origine puisque leur code génétique diffèrent ! Le blé que nous connaissons ne ressemble en rien au blé sauvage, il a subi de nombreuses modifications génétiques ! Essayez de coupler les deux et vous n'obtiendrez rien ou des plants malfoutus (comme le dis si bien nicomputer, ils ne poussent pas droit, ont l'air cramé etc...)
Les médias aiment bien casser du sucre sur le dos des biologistes parce qu'ils ne comprennent absolument rien au travail énorme qu'ils produisent pour vous rendre la vie facile. Il suffit de voir la production d'antibiotique ou simplement d'insuline ! Les OGM ont en bouffe depuis, pour ainsi dire, toujours, la seule différence c'est qu'avant, ça se faisait pas en laboratoire (bah oui, la pomme de terre sauvage est toxique de base, certains fruits que l'on mange naissent de greffes et donc de modifications génétiques..)
La grande majorité de l'ADN correspond à de l'ADN non codant (ADN codant = gènes = "messages de base" qui permet de fabriquer des protéines). L'ADN non codant lui ne sert pas à fabriquer des protéines. Par contre il est connu pour intervenir dans la régulation de l'expression des partie codantes de l'ADN. Un exemple tout bête, toutes les cellules du corps contiennent le même ADN et pourtant une cellule de muscle est différente d'une cellule de la peau (structure, rôle...) parce que les protéines exprimées dans ces cellules ne sont pas les mêmes. Ces différences viennent justement de la régulation des gènes qui permet de fabriquer ou non certaines protéines selon le type cellulaire etc... Pour qu'une protéine soit produite à partir de l'ADN il faut que des protéines spécifiques se fixent sur le gène en question et une des façons pour empêcher l'expression d'un gène est tout simplement que ces protéines spécifiques de l'expression des gènes ne puissent pas se fixer sur le gène cible. L'ADN non codant permet notamment de jouer sur la régulation de l'expression des gènes par ce moyen. Par exemple la fixation de certaines protéines sur certaines zones non codantes permet de modifier la structure 3D de zones codantes ce qui rend le gène correspondant inactif car il devient inaccessible pour les protéines spécifiques de l'expression des gènes. Certaines parties correspondent aussi tout simplement à des traces de notre évolution. L´ADN non codant à différents rôles même s'il ne code pas directement pour des protéines et c'est très complexe mais dans tous les cas il n'y a aucun super pouvoir caché là dedans désolé :p. Par contre ça explique en partie pourquoi toutes les cellules de votre corps ne sont pas identiques malgré le fait que votre ADN soit le même dans toutes vos cellules ! :).
Au vu de mes cours de biologie ce qu'on appelle l'ADN non codant a plusieurs rôles :
- Activation de gènes par fixation de protéines activatrices (ou surexpression de gênes)
- Inactivation ou sous expression de gênes par fixation de protéines inhibitrices.
En effet, ces protéines reconnaissent certains motifs d'ADN (suite de A, T, C, G)
- Code pour des miRNA, qui viennent se fixer aux ARN messagers (qui eux proviennent de la partie codante de l'ADN) et qui vont avoir tendance a inhiber la traduction de ce ARNm et donc de ne pas créer la protéine pour laquelle il code. Dans certaines cas, il active la traduction.
-Code pour des circleRNA, éponge à miRNA. Va donc plutôt activer la traduction.
Cette partie non codante proviendrait de :
- Gene ayant été dupliqué au cours de l'évolution, certaines copies ayant subies des mutations sont devenus inactives (ou formation d'un gène nouveau codant pour protéine nouvelle)
- Venant de transposons
- renseignez vous sur mini-satellite, micro-satellite, etc
Dans l'adn humaine, les gènes sont composé d'introns et d'exons. Les introns sont la partie codant et les exons justement sont non codant et on ne connais pas encore leur utilités. Lors de la transcription d'un gène en ARN l'integralite du gènes est transcrit et ensuite il y a ce qu'on appelle l'epissage qui permet de retirer les exons avant la traduction pour obtenir une protéine.
Tellement faux ! En effet 2 à 3 %sont codants mais on sait très bien à quoi sert le reste (pour une bonne partie du moins)
Pomdpin a dit : « …certains fruits que l'on mange naissent de greffes et donc de modifications génétiques… »
Depuis quand les greffes sont de la modification génétique ???
Ton commentaire est très intéressant mais tes connaissances en multiplication des végétaux autrement qu'en manipulant les gênes sont apparemment fort limitées…
Comment ça "on ne sait pas à quoi sert le reste?!?" Évidemment qu'on sait à quoi ça sert!! Un cours de génétique ça vous dit quelque chose?
L'ADN humain fait environ 3200 millions de paires de bases nucléotidiques: 40 % représente des séquences géniques codante (2-5%) et des séquences associées aux gènes (35-38%) ( pseudogènes et rétro gènes qui sont non fonctionnels), séquences introniques,...
Les 60% restants sont des séquences répétées qui ont diverses fonctions ( code pour des miARN qui régulent le temps de demi-vie des ARN messagers,...) et une grande partie de ces séquences répétées ne servent à rien: les LINE's, SINE's, rétrovirus like,... Ils peuvent parfois induire des mutations dans les gènes fonctionnels mais c'est très rare!