Saamm a écrit : Je comprend pas, peut importe la pression, la température ou autre facteur, 1km c'est toujours 1km donc avec tout les appareils qu'on a aujourd'hui, on est pas capable d'évaluer la distance entre l'avion et le sol? Oui mais en aviation l'altitude se calcule grâce à une différence de pression. C'est une capsule qui en se déformant indiqué l'altitude. C'est pour cela qu'avant le décollage on entre la valeur de la pression au sol, puis au niveau de transition on entre 1013,25 hPa afin que tous les avions est la même mesure de référence.

Pas si simple que ca, il existe plusieurs calage altimétrique.
La on parle altitude densité, celle qui prend en compte la pression atmo locale rammener au niveau de la mer et la temp.
Avec ces deux variables on peut savoir, via des règles de calcul et par ordinateur l'atitude de l'avion de manière très précise.
Même plus précise et surtout plus fiable que celle d'un gps qui lui a une modélisation de la terre approx (wgs34 je crois) et dont la précision dépend du bon vouloir du détenteur des sattelites gps.

vincenzho a écrit : En analysant depuis le décollage les vitesses et les degrés d'inclinaisons de l'avion on est pas capable de savoir avec précision son altitude ? Non car ces vitesse et angles d'attaques sont rapports à une atmosphère qui est "meuble" on va dire

goodmorning a écrit : Cela existe déjà c'est le radioaltimètre. C'est une sonde placée sous l'appareil et qui fonctionne comme tu le dis. Mais elle ne sert principalement qu'au pilote automatique pour effectuer l'arrondis au bon moment. D'ailleurs lors de l'atterrissage une voix synthétique annonce les dizaines puis les centaine de pieds par rapport au sol. Afficher tout J'ajouterais qu'il y a un problème autre qui sont les nuages! Ayant travaillé sur les systèmes GPS, sonar, la couche nuageuse est très importante! En effet s'il n'y a pas de nuages effectivement la mesure sera tres precise, mais si au contraire il y a beaucoup de nuages, les ondes seront altérées, lors de leur passage dans ces nuages!!!

Ce qui a d'ailleurs été à l'origine d'une catastrophe aérienne,

Lors d'une maintenance de l'avion, les sondes ont été recouverte de scotch de même couleur que l'avion,

Certains furent oubliés, et le co-pilote qui a fait la vérification d'avant décollage n'a rien vu étant donné la couleur similaire du scotch,

Résultat tout les données d'altitude était faussées !

L'avion s'est écrasé en percutant la mer, qui de nuit ne laisse aucun repère visuel au pilote et le rend dépendant de ces outils, alors que le pilote se croyait à plusieurs milliers de mètres d'altitude.

Dans l'histoire, c'est l'ouvrier qui a ensuite tout prit.... Et depuis les scotch doivent être de couleurs différentes.

Le reportage est dispo sur YouTube, j'ai pas le lien mais celui qui le postera aura mes remerciements.

Vol Aeroperu 603, voici le lien de la vidéo.
m.youtube.com/watch?v=Gq4AD9nI6A4

angelow a écrit : Je viens de passer mon bac pro MSC, t'a suivi quoi comme formation? MSA à Toulouse mais j'ai pas fait la mention, pas besoin dans mon entreprise on est PART21

Les avions utilisent notamment le différentiel de pression entre les tubes Pitot situés au bout des ailes et ports statiques situés sur le fuselage pour déterminer la vitesse de l'avion, en terme de nombre de Mach.

Quelques précisions même si certaines ont sûrement déjà été faite dans divers commentaire. Déjà il faut savoir que la pression atmosphérique n'est pas constante et varie en fonction du temps et de la position c'est d'ailleur ce que l'on peut observer avec un baromètre qui donne un aperçu de la meteo en fonction de la pression atmosphérique. On considère que la pression standard au niveau de la mer est de 1013,5hPa et c'est la pression de référence que prennent tout les avions pour calculer leur altitude lors d'un vol de croisière. Cependant il change cette référence lors de l'aterrissage et du décollage où la pression de référence devient la pression au sol au niveau de l'endroit où l'on souhaite atterrir (en gros on definit une nouvelle altitude zero). Le tube de pitot sert lui principalement a mesurer la différence entre pression statique et pression dynamique pour en deduire la vitesse de l'avion il n'y a donc nullement besoin d'une pression de référence cependant la vitesse donner est la vitesse air et non la vitesse au sol. D'ailleur les radars ne peuvent calculer que la vitesse sol et l'information d'altitude qu'il transmette provienne directement de l'avion via le transpondeur. Une autre utilité de l'atmosphère standard est de permettre le calcul des performances d'un avion dabs une atmosphère "parfaite " car on ne peut bien entendu calculer ces performances dans tout les cas de figure de pression, humidité etc de l'atmosphère on utilise donc un modèle standardisé.

J'ai la même chose sur mon smartphone, un altimètre qui fonctionne avec la pression atmosphérique, et ça me permet même d'avoir des prévisions météo directement, il me préviens en cas de chute de pression d'air et donc d'arrivée de précipitations

Tube Pitot ca s'appelle

debuss a écrit : Cette méthode est précise à combien de mètres près ? La marge d'erreur ne doit pas être très grande si elle est utilisée par tout le trafic aérien J'imagine que la marge d'erreur doit être de 1 mètre ou 2, ce qui a l'air petit comparé à l'altitude à laquelle ces avions volent.

L' altimètre, est en réalité un baromètre gradué en altitude.
Cette mesure est basée sur la décroissance de la pression atmosphérique quand l'altitude augmente .
On lit l'altitude calculée, graduée en centaines de pieds sur les altimètres des avions de transport et des avions privés, à droite. En mètres sur certains avions privés et planeurs , à gauche.
Il existe des altimètres à une, deux, ou trois aiguilles. Des altimètres à une aiguille et un tambour. Des altimètres à une aiguille et un compteur.
La précision de l'altimètre est fonction de la température, des accélérations et des réglages de la pression de référence sur laquelle l'altimètre est calé.

Je crois que cela a été dit plus haut mais la vitesse exacte est elle aussi inconnue (sauf peut être au GPS) car elle est fonction de celle de l'air ambiant.

steph31 a écrit : MSA à Toulouse mais j'ai pas fait la mention, pas besoin dans mon entreprise on est PART21 Part 21? On nous a tellement parlé de Part 145 que je ne connais pas

Je travaille chez Thales et je peux vous assurer que les radio-altimètre que l'on produit mesurent l'altitude avec -de 0.5cm d'erreur

corycayrou a écrit : Pourquoi ne pas mettre un sonar , comme dans les bateaux , le son " rebondit " sur le sol et revient jusqu'à l'avion ? On aurait la distance entre l'avion et le sol et donc l'altitude soucis tu vol a 10 000 m

au dessus de la mer ce systemz tindiquerons donc 10 000 m mais tu passe au dessus de l'everest ? ce chiffre descend a environ 1200

conclusion soit avoir de bon systeme de calcul avec le relief et donc sacré ordinateur de calcul et il faudrais un position au centimetre pres et les ondes voyage a la vitesse du son (300m par seconde) donc a 1200m du sol il lui faudrais 4secondes aller et 4 secondes retour soit 8 secondes avant une reponses

puis ensuite fait le calcul a 10 000 m d'altitude


j'espere etre clair et precis sinon merci de me corriger

En aviation sportive ou loisir, on utilise la pression donnée par le METAR ou par l'ATIS, il suffit de la rentrer dans l'altimetre avant le decollage et nous permet de connaitre notre altitude. Si on regle l'altitude sur 0 alors pendant le vol (frequemment des tours de pistes) on pourras voir notre hauteur par rapport a la piste. Mais ce reglage est peu utilisé.

pierrot09 a écrit : Même avec tous ces rardars/satellites/gps..., on ne peut pas savoir l'altitude exacte d'un avion ? Non, ça les instruments de mesure, comme l'altimètre fonctionnent grâce à des différences de pression. Dans l'altimètre, il y a une capsule qui se dilate au fur et à mesure que l'avion monte, et donc au fur et à mesure que la pression baisse (cette capsule est reliée aux aiguilles). La pression n'est jamais constante, elle est de 1013 hPa au niveau de la mer, mais diminue avec l'altitude. Même à une altitude constante, elle ne cesse de varier, les informations ne sont donc jamais exactes.

benjbell a écrit : Donc on n'est pas certains que le pilote qui s'est fait aspirer par le hublot était bel et bien pendu à 6000 mètres d'altitude?

Je savais que je trouverai la faille un jour Il a fait la sonde lui même et a conclut qu'ils étaient à 6000 m d'altitude.