On ne connait pas avec exactitude l'altitude d'un avion. Par contre, on connaît les températures et pressions dites "normales" pour certaines altitudes : c'est l'atmosphère normalisée. Les avions utilisent donc des sondes de pression et de température pour évaluer l'altitude selon des tables de valeurs.
Tous les commentaires (119)
Anecdote mal rédigée. Ce n'est pas parce qu'on ne connait pas l'altitude. On peut connaitre très précisément l'altitude à l'aide d'un GPS ou d'un radioaltimètre mais ce n'est pas ce qui a été retenu pour réglementer la circulation dans le ciel. Donc il faudrait écrire : "Plutôt que de mesurer l'altitude exacte, il est convenu dans le domaine de l'aviation de fixer les niveaux de vol en fonction d'une altitude estimée à partir de la mesure de la pression de l'air. En effet, les altimètres basés sur la pression sont simples, fiables et robustes et peuvent équiper facilement tout ce qui vole, petit ou gros, donc tous les avions utilisent le même principe et ils peuvent se croiser à des altitudes différentes sans risque de collision !"
Ce n'est le défaut de ces sondes qui avaient été retenues comme cause de l'accident de l'Air france Rio-Paris ?
Mais c'est un procédé récent.
Le radar aussi... Mais celui de la tour de contrôle, pas un dispositif embarqué.
Et tous ces moyens exigent une communication avec l'extérieur.
En cas de mauvaises conditions météo (où il est justement vital d'avoir l'altitude) ça devient problématique.
Les signaux radio ne passant pas à travers les nuages.
Un avion /dans/ un nuage a de gros ennuis. (En plus, même le visuel est bloqué)
.
- La fiabilité (l'utilisation des GPS dépend du bon fonctionnement des satellites, du récepteur, de la transmission du signal...)
- L'indépendance d'une source d'énergie électrique. L'altimètre traditionnel fonctionne sans alimentation.
- Raisons historiques évidentes
Un altimètre traditionnel n'est rien d'autre qu'un baromètre gradué en pieds, et dont on peut décaler le zéro grâce à une molette. Je vous invite à tester le simulateur suivant pour comprendre :
www.pyrochta.ch/flash/Altimeter.htm
Si on rentre dans la petite fenètre la pression atmosphérique au niveau de la mer, les aiguilles indiqueront l'altitude par rapport au niveau de la mer, ceci à condition que la température décroisse du gradient standard OACI, c'est à dire 2°C pour 1000 pieds. Sinon il faut apporter une correction de température entre l'altitude indiquée par l'instrument et l'altitude réelle.
Si on rentre dans la petite fenètre la pression atmosphérique au niveau du sol, l'altimètre indiquera cette fois-ci la hauteur de l'avion par rapport au sol. Ce réglage est utilisé au décollage et à l'aterrissage (On peut demander par radio à la tour de contrôle le QFE, c'est à dire la pression atmosphérique au niveau du sol, lorsqu'on se trouve à proximité du terrain)
En revanche, si l'on vole à une altitude supérieure à 3000 pieds par rapport au sol, il est obligatoire de passer en "niveau de vol", c'est à dire que tous les avions au dessus de 3000 pieds/sol doivent régler leur altimètre sur la même référence : 1013 hectoPascals. Alors, l'altitude de vol n'est plus libre, mais obéit à des règles précises (vol à vue ou aux instruments, route suivie par l'avion...). Tous les avions d'une même "catégorie" (VFR ou IFR) et volant sur la même route vont se trouver à la même altitude, car ils auront calé la référence de leur altimètre sur la même valeur, indépendante des conditions météo et du lieu d'ou ils sont partis. Ces couches sont espacées verticalement de 500 pieds. (ici pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_de_vol )
L'important n'est alors pas que les avions volent à une altitude précise par rapport au sol ou au niveau de la mer, mais qu'ils restent bien dans leur niveau de vol (qui n'est pas forcément plat comme l'illustre le lien wiki ci-dessus)
source : un pilote
Et le radar météo, bien qu'il puisse détecter les reliefs ( mode mapping ) est supplanté par la base de donnée de relief du FMC, affichable sur le ND.
Lorsqu'on parle d'altitude, on parle de hauteur par rapport à la mer, en fonction de la pression atmosphérique, et de la température.
Ce serait gênant au dessus de l'océan de nuit à 10km d'altitude de perdre toutes informations de position, vitesse, et altitude !