L'effet du témoin : plus de personnes assistent à une urgence, et moins vont aider

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L'effet du témoin est un phénomène psycho-social qui démontre que plus il y a de personnes assistant à une situation d'urgence, plus les chances que l'un d'eux intervienne sont faibles. C'est à partir du viol et du meurtre d'une femme en pleine rue à New York qu'ont commencé les recherches sur ce phénomène. Lors de ce meurtre, de nombreuses personnes furent témoins de l'agression mais personne n'est intervenu malgré les cris de la victime.


Tous les commentaires (161)

J'ai lus quelque part que quand on se retrouve dans une situation de détresse ou de malaise en pleine rue, faut désigner quelqu'un de précis et lui demander de l'aide. Sinon l'effet du témoin pourrai faire que personne n'intervienne

Mouais.
Quand ma sœur s'est faite tabasser sans raison dans une foule immense devant son fils de trois ans personne n'a bougé.
Personne sauf un mec qui pensait peut-être et sûrement que les autres suivraient. Le gars a fini a l'hôpital et ma sœur aussi.
Donc psychologie sociale... Ça doit être une fois sur dix !
Tout le monde pense a son c** voilà le problème. Ca peut se comprendre en tant qu'individu personnel mais si tout le monde s'y mettait EN MÊME TEMPS, avait le même réflexe humain en même temps sûr que ça marcherait oui.

a écrit : Cela s'appelle l'effet kitty genovese du nom de la pauvre victime. C'est tres étudié en théorie des jeux Peux-tu développer ? Je ne vois pas le rapports et cela m'intéresse :)

a écrit : Mouais.
Quand ma sœur s'est faite tabasser sans raison dans une foule immense devant son fils de trois ans personne n'a bougé.
Personne sauf un mec qui pensait peut-être et sûrement que les autres suivraient. Le gars a fini a l'hôpital et ma sœur aussi.
Donc psychologie sociale... Ça d
oit être une fois sur dix !
Tout le monde pense a son c** voilà le problème. Ca peut se comprendre en tant qu'individu personnel mais si tout le monde s'y mettait EN MÊME TEMPS, avait le même réflexe humain en même temps sûr que ça marcherait oui.
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Ouais voilà ce que l on pourrait enseigner aux mômes à l école, à se mettre ensemble les gens tranquilles pour empêcher les vilains (sans les lyncher). Résultat on serait pas dépendant des flics qui de toutefa peuvent pas être partout et on se sentirait rassurés par nous-mêmes, confiant dans le groupe, sans peur dans la rue.

Exercice pratique: la cour de récré.

Si de six à dix-huit ans on insiste sur cet aspect de la pédagogie je pense que ça peut devenir automatique :la protection du faible par le groupe.

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a écrit : Ah ça s'appelle effet du témoin ?? J'aurais juré que ça s'appellait effet de lacheté pourtant... Exactement !!! Purement et simplement de la lâcheté !!!! Encore un langage de psy pour "excuser" nos défauts...

Ce n'est pas une question de lâcheté, c'est beaucoup plus complexe.
Ce phénomène apparaît aussi quand notre propre vie est en danger ! Par exemple, lorsque vous êtes en groupe et que vous entendez l'alarme incendie retentir, vous allez tous vous regarder pendant 5 minutes et vous demander " euh je fais quoi, je bouge ou pas... personne n'a l'air de vouloir sortir...". Le pire c'est qu'on peut se faire avoir pas ce phénomène même en le connaissant très bien!

Sources : mes cours de psychologie sociale.

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a écrit : Les gens n'intervienne pas car ils se disent qu'un autre le fera à la place C'est pour cela qu'il est conseillé en cas d'agression dans des lieux très fréquenté de désigner une personne en l'interpellant directement : "Vous ! Aidez moi"
La personne se sentira impliquée et viendra à votre aide plus facilement

a écrit : Ouais voilà ce que l on pourrait enseigner aux mômes à l école, à se mettre ensemble les gens tranquilles pour empêcher les vilains (sans les lyncher). Résultat on serait pas dépendant des flics qui de toutefa peuvent pas être partout et on se sentirait rassurés par nous-mêmes, confiant dans le groupe, sans peur dans la rue.

Exercice pratique: la cour de récré.

Si de six à dix-huit ans on insiste sur cet aspect de la pédagogie je pense que ça peut devenir automatique :la protection du faible par le groupe.
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C'est contre nature, dans un groupes la disparition des plus faibles est programmé

a écrit : Plus il y a de lâche moins il y a de chances qu'ils interviennent quoi. C'est pas question de lâcheté, les gens ne s'en rendent même pas compte, tu pourrais très bien apparaître dans la vidéo et ne même pas t'en souvenir.
La majorité ne se dit pas "oh cette personne est à terre, mais bon j'ai autre chose à foutre que de sauver quelqu'un hein, elle se débrouillera"

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D'après ce que j'ai entendu à ce sujet, pour inciter quelqu'un à intervenir, il faudrait que la victime désigne explicitement une personne. Par exemple : "vous le monsieur en rouge, aidez-moi !".
Ça doit être terrible comme situation d'être agressé et de voir que personne ne bouge. Mais si on connaît le phénomène, j'imagine qu'on risque moins de rester passif.

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a écrit : Ah ça s'appelle effet du témoin ?? J'aurais juré que ça s'appellait effet de lacheté pourtant... J'aurais plutôt dit "non assistance à personne en danger"

Il y a d'ailleurs plus de chances qu'une personne intervienne lors d'une agression si celle-ci ''ressemble'' à la victime, même sexe,âge, milieu social...

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a écrit : N'empêche le violeur/euse est bien con de violer quelqu'un alors qu'il y a des personnes autour A moins qu'il ait lu cette anecdote ^^

Si par malheur vous vous trouviez dans une telle situation, une des manière de pousser les gens à agir est de les interpeller individuellement. Par exemple : "Vous là-bas avec le chapeau et les lunettes, je me fais agresser venez m'aider !". Cela a un effet psychologique sur la personne en l'incluant personnellement dans l'action et la poussant à intervenir.

C'est aussi de la que vient le fameux "911"

a écrit : C'est logique on attend que quelqu'un "plus apte à intervenir" intervienne, alors que quand on est seul on a pas le choix.

Il faut souvent que quelqu'un intervienne en premier pour que tout le monde suivent. Face au danger on redevient très primaire finalement...
Exactement... Parfois il faut prendre son courage à deux mains, pas penser au risque et y aller !

Cette théorie est appliquée de façon grandiose dans le livre "Chronique d'une Mort Annoncée" de Rafael Garcia Marquez.

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Intéressant. La prochaine fois que je voudrai tuer quelqu'un, je le ferai au milieu d'une foule.

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a écrit : J'ai entendu aux infos il y a déjà quelques années, une fille se faisait violé dans un métro bondé à Paris où personne n'est intervenu et ne s'en ai même pas préoccupé. Il regardé tous ailleurs en espérant peut être que Superman interviendrait... La 'victime' a avoué que c'était un mensonge. Elle a tout inventé. (Réf victime du RER D)

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a écrit : Les gars qui traite les autres de lâche sont vraiment des beaux parleurs... Personne ne sais qu elle serra nos réactions face à un cela. J ai vu à Paris dans un bus de nuit un gars se faire défoncer la tronche par 6 ou 7 gars. A part moi il y avait le chauffeur, une dame, et 2 filles. Je fais quoi ? Je suis pas le dernier pour la baston mais à 2h du matin contre 6 gars tous seul. Non j ai une vie et me faire ruiné la tronche sa me disais pas trop. J ai contacté les flics qui m ont dis de ne rien faire et voila. Lâche moi ? Non juste contient que je ne suis pas superman Afficher tout En appelant la police tu as agi. Si tu avais rien fait du tout, la c'est autre chose.

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