Un avion de ligne s'est déjà posé dans un aéroport sans gouvernes

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Le 22 novembre 2003, un vol DHL parti de Bagdad fut touché par un missile sol-air endommageant tout le circuit hydraulique, rendant inutilisables les gouvernes. Les pilotes arrivèrent toutefois à poser l'appareil à l'aéroport en agissant uniquement sur le régime des moteurs. Ils contrôlèrent la montée ou descente de l'appareil en agissant sur la puissance des moteurs et la direction en augmentant la puissance du moteur droit pour tourner à gauche et inversement.

C'était un exercice auquel les pilotes n'étaient pas entraînés car il n'était pas considéré possible jusqu'alors.


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Moi si je sais que la mort m'attend au bout si je ne tente pas tout, crois-moi tu me verrais à l'arrière à déplacer les colis pour essayer de piloter l'avion

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android

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a écrit : En 60 ans, on est passés pour les avions de lignes de 5 personnes au cockpit, à 2... Grâce aux progrès techniques... Ne restent que les 2 pilotes aujourd'hui : "exit" radios, navigateurs, mécanos nav... Beaucoup pensent que l'on pourrait tout à fait se passer aussi des pilotes désormais. Reste le débat du pouvoir de décision humain face aux machines, etc... Dans ce cas de l'anecdote : une "machine", ou un pilotage du sol, aurait-ils fait aussi bien que ces pilotes ? Attention : de notre réponse dépend l'avenir d'un métier et de l'aéronautique :) Afficher tout Suite à ce incident, Boeing a développé un pilote automatique qui se sert uniquement de la poussée des moteurs pour contrôler l'avion. Et ça marche. Ce qui est un jeu d'enfant pour la machine est dans ce cas précis un calvaire pour les pilotes

a écrit : Ça serait arrivé dans un film on aurait crié au FAKE.
Le pilote est trop BADASS
Idem pour le vol 143 d air canada qui tomba en panne sèche suite à une erreur de conversion dans le système métrique . Je pensez pas ça possible avant d avoir un épisode d air crash dessus

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android

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a écrit : Ca parrait logique en fait : comme dans une barque ou un kayak, pour tourner à droite on ne rame que à gauche , et pour tourner à gauche on ne rame que à droite !

Bon là, à la place de la rame, on a un système de propulsion qui transforme l'énergie potentielle contenue dans un carburant, associé à un
comburant qu'est l'air ambiant, en énergie cinétique permettant de générer une force de réaction en milieu élastique dans le sens opposé à l'éjection. Mais c'est du détail... Afficher tout
Et je me la raconte bien avec des trucs que tout le monde apprend au lycée...

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a écrit : "Pilote à contrôle . . . pilote à contrôle . . . Je suis à 300 miles des côtes . . . 600 pieds au-dessus de l'eau . . . Gouvernes inutilisables . . . qu'est ce que je fais ???!"
"Contrôle à pilote . . . contrôle à pilote . . . répétez après moi : "Notre Père qui est aux cieux . . ."
Ground Control to Major Tom... :)

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a écrit : Suite à ce incident, Boeing a développé un pilote automatique qui se sert uniquement de la poussée des moteurs pour contrôler l'avion. Et ça marche. Ce qui est un jeu d'enfant pour la machine est dans ce cas précis un calvaire pour les pilotes Et Airbus ? Ils ont la même chose quand même ?

a écrit : Et Airbus ? Ils ont la même chose quand même ? pas la peine, puisque les pilotes savent le faire ;)

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a écrit : Idem pour le vol 143 d air canada qui tomba en panne sèche suite à une erreur de conversion dans le système métrique . Je pensez pas ça possible avant d avoir un épisode d air crash dessus Le planeur de Gimli. Il a fait l'objet d'une autre anecdote.
Dans le même genre, il y a le vol 236 d'Air Transat, le plus long vol plané avec un avion de ligne (Airbus A330). 20 minutes, 120 km. A voir aussi.
www.youtube.com/watch?v=ddDFEMPyqwk

Ça me fait penser à un autre atterrissage d'urgence.
Le planeur de Gimli, un vol de ligne qui tombe en panne sèche qui a eu recours à une technique d'avion de chasse/voltige pour réduire sa vitesse. La glissade, faire "déraper" un avion pour augmenter sa résistance au vent.

Pour faire bref, l'avion était à plus de 25 000 pieds d'altitude et à 12 nautiques d'un aéroport militaire désaffecté. L'appareil allait trop vite pour pouvoir se poser en toute sécurité sur la piste.

Deux solutions, prendre de l'altitude pour ralentir : impossible car trop proche de la base. Atterrir en catastrophe avant la piste : impossible car trop court. Le pilote a choisi la troisième solution, réduire son altitude et perdre de la vitesse en volant en crabe.

Une journaliste de Paris Match, Claudine Vernier-Palliez, ainsi que son photographe, furent également critiqués. En effet, ils ont assisté au lancement du missile qui a touché l'avion de DHL. Ils effectuaient alors un reportage sur les armes détenues par les islamistes.

Plus précisément, les avions ont généralement 3 et non un système hydraulique, justement pour éviter ce type de scénario où le système se retrouve complètement inutilisable. L'emmerde est que ces trois circuits sont assez proches les un des autres en certains endroits particuliers notamment au niveau de la queue. Donc si un circuit vient à être endommagé, pour une raison ou une autre, dans une zone ou les trois circuits sont proches, il y a forte possibilité que les deux autres circuits pètent aussi, notamment dans le cas d'une déflagration.

Les mecs sont quand même d'une grande intelligence et d'un grand sang-froid pour pouvoir penser à cette technique !

a écrit : Plus précisément, les avions ont généralement 3 et non un système hydraulique, justement pour éviter ce type de scénario où le système se retrouve complètement inutilisable. L'emmerde est que ces trois circuits sont assez proches les un des autres en certains endroits particuliers notamment au niveau de la queue. Donc si un circuit vient à être endommagé, pour une raison ou une autre, dans une zone ou les trois circuits sont proches, il y a forte possibilité que les deux autres circuits pètent aussi, notamment dans le cas d'une déflagration. Afficher tout Les circuits se complètent ou se suppléent en cas de panne.

Là on est sur un tir de roquette qui détruit la moitié d'une aile. Pas sur que ce soit le type de risque pris en compte lors de la conception d'un avion civil !

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Dans le genre pas de chance les deux pilotes on atterri dans une zone minée à proximité de l aéroport et on du attendre les services de déminage. Source : l épisode concerné de la série Danger dans le Ciel.

a écrit : Ca parrait logique en fait : comme dans une barque ou un kayak, pour tourner à droite on ne rame que à gauche , et pour tourner à gauche on ne rame que à droite !

Bon là, à la place de la rame, on a un système de propulsion qui transforme l'énergie potentielle contenue dans un carburant, associé à un
comburant qu'est l'air ambiant, en énergie cinétique permettant de générer une force de réaction en milieu élastique dans le sens opposé à l'éjection. Mais c'est du détail... Afficher tout
Pour tourner on plonge la rame du côté où on veut tourner, le canoë tourne autour

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a écrit : Ça me fait penser à un autre atterrissage d'urgence.
Le planeur de Gimli, un vol de ligne qui tombe en panne sèche qui a eu recours à une technique d'avion de chasse/voltige pour réduire sa vitesse. La glissade, faire "déraper" un avion pour augmenter sa résistance au vent.

Pour
faire bref, l'avion était à plus de 25 000 pieds d'altitude et à 12 nautiques d'un aéroport militaire désaffecté. L'appareil allait trop vite pour pouvoir se poser en toute sécurité sur la piste.

Deux solutions, prendre de l'altitude pour ralentir : impossible car trop proche de la base. Atterrir en catastrophe avant la piste : impossible car trop court. Le pilote a choisi la troisième solution, réduire son altitude et perdre de la vitesse en volant en crabe.
Afficher tout
Je crois me souvenir que c est une technique de planeur

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a écrit : Plus précisément, les avions ont généralement 3 et non un système hydraulique, justement pour éviter ce type de scénario où le système se retrouve complètement inutilisable. L'emmerde est que ces trois circuits sont assez proches les un des autres en certains endroits particuliers notamment au niveau de la queue. Donc si un circuit vient à être endommagé, pour une raison ou une autre, dans une zone ou les trois circuits sont proches, il y a forte possibilité que les deux autres circuits pètent aussi, notamment dans le cas d'une déflagration. Afficher tout Ce fut le cas pour un d 10 dont l aube du moteur explosa et coupa les trois circuit . D ailleurs le pilotage ce fit aussi en variant la poussé des moteur ce leur permit d atteindre l aéroport de sioux city pour ce crash

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a écrit : Plus précisément, les avions ont généralement 3 et non un système hydraulique, justement pour éviter ce type de scénario où le système se retrouve complètement inutilisable. L'emmerde est que ces trois circuits sont assez proches les un des autres en certains endroits particuliers notamment au niveau de la queue. Donc si un circuit vient à être endommagé, pour une raison ou une autre, dans une zone ou les trois circuits sont proches, il y a forte possibilité que les deux autres circuits pètent aussi, notamment dans le cas d'une déflagration. Afficher tout C est déjà arrivé sur un dc10

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