À l'image de Renaud et de sa chanson "j'ai embrassé un flic", Georges Brassens, qui était anarchiste, s'est aussi réconcilié avec les forces de l'ordre. Pris d'un sérieux malaise en sortant d'un cinéma, il fut secouru par un policier dans la rue. Il changea alors de discours dans sa chanson "l'épave" en 1966.
Commentaires préférés (3)
J'espère pour lui qu'il en a fallu d'avantage pour le faire changer d'avis, par ce que son raisonnement devait pas être bien développé pour que ce simple évènement modifie un point de vue aussi arrêté de base ... Tu as beau ne pas apprécier la classe policière, tu te doute que ce sont des hommes et qu'ils peuvent intervenir positivement, comme tout un chacun. Si tu leur crache dessus, il faut avoir des convictions profondes derrières, pas se dire "ouais la police c'est tous des méchants oulala".
Et quand il a prit une amende pour exces de vitesse il a remodifié les paroles ?
- En enfer les policiers sont allemands, les garagistes sont français, les cuisiniers sont anglais, les amants sont suisses et tout est organisé par les Italiens.
Quitte à la faire, la faire en entier est peut-être mieux :p
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J'espère pour lui qu'il en a fallu d'avantage pour le faire changer d'avis, par ce que son raisonnement devait pas être bien développé pour que ce simple évènement modifie un point de vue aussi arrêté de base ... Tu as beau ne pas apprécier la classe policière, tu te doute que ce sont des hommes et qu'ils peuvent intervenir positivement, comme tout un chacun. Si tu leur crache dessus, il faut avoir des convictions profondes derrières, pas se dire "ouais la police c'est tous des méchants oulala".
L'enfer, c'est là où la cuisine est anglaise et la police française.
Le paradis, c'est là où la cuisine est française et la police anglaise.
Vous avez oublié Joeystarr qui lui aussi c'est bien réconcilié avec.
Et quand il a prit une amende pour exces de vitesse il a remodifié les paroles ?
- En enfer les policiers sont allemands, les garagistes sont français, les cuisiniers sont anglais, les amants sont suisses et tout est organisé par les Italiens.
Quitte à la faire, la faire en entier est peut-être mieux :p
C'est souvent ça avec les anarchistes. Ça insulte la police mais dés qu'ils ont besoin d'eux, c'est autre chose. ^^
"Y même des flics qui me saluent,
Qui veulent que j'signe dans leur calots.
Moi j'crache dedans et j'cris bien haut qu'le bleu marine me fait gerber.
Qu'j'aime pas l'travail, la justice et l'armée. "
Ou c'est qu'jai mis mon flingue - Renaud
Et cette chanson a inspiré Dutronc pr écrire l opportuniste ou pas??!!...
C'est paradoxale cette sympathie pour les anarchistes de gauche alors que ce n'est pas plus argumenté que le racisme ou la xénophobie
Ça me fait un peu sourire cette notion "d'anarchiste" quand on parle d'artistes, qui se gavent souvent, et qui prétendent, comme tout anarchiste, refuser toute autorité administrative, ou policière, ou autre, mais qui ont un bon compte en banque, bien géré, une belle propriété bien protégée, qui profitent bien de la "société" quand ils ont besoin d'elle, etc... C'est facile d'être (de se dire) "anarchiste" quand on est blindé aux as... ceci dit, j'aime bien Renaud et Brassens, c'est pas la question ;)
Ça m'étonnerait qu'un jour le jeune Théo chante "j'ai embrassé un flic".
Chaque fois qu'on parle d'anarchisme, on imagine soit des punks à chien soit des escrocs qui critiquent le système dont ils profitent. On ne pense jamais à ceux qui passent leurs journées à aider les pauvres, les démunis, les abandonnés du système, etc...
Chaque jour qui passe nous montre la profonde injustice de notre système (je vais pas citer un certain homme politique, par pitié pour lui), et je trouve ça triste que ceux qui osent montrer leur colère et leur volonté de changer les choses soient taxés d'office de bisounours ou à l'inverse d'escrocs.
Mr Brassens n était pas anarchiste. Pas plus que mysogine ou quoi que se soit. Il faisait se qu'il voulait quand il voulait il a ecrit sur tous les themes ou presque et de divers façon.
Peut-être que j'ai mal compris la chanson, mais à quel moment Brassens s'y "réconcilie" avec la police ? Dans l'histoire qu'il raconte tout le monde agit de façon opposée à ce qu'il devrait faire, du coup, ne faudrait-il pas comprendre que le policier de la chanson agit lui aussi à l'opposé de ce que fait la police ? Et donc que dans l'esprit de Brassens, ce policier là agit "bien" mais que la police en général reste "mauvaise" ?
Éternel débat, la police des bons, des mauvais, des pourris.... et pour avoir vu de mes propres yeux certains événements... J'ai de moins en moins confiance en cette belle instance...