Le ciel nocturne ne devrait-il pas être intégralement brillant ?

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Le paradoxe d'Olbers, énoncé en 1853, s'expose de la façon suivante : "Si notre univers est infini et contient une infinité d'étoiles, alors toutes les directions d'observation doivent aboutir à une étoile". D'où la question : pourquoi le ciel nocturne est-il noir et non pas brillant ? Ce paradoxe fut important car les théories cosmologiques ont dû apporter une réponse à cette question pour être crédibles.

La théorie cosmologique moderne solutionne le paradoxe de la manière suivante : notre univers a un âge fini et la lumière ne se déplaçant pas instantanément d'un point à un autre, la lumière émise par les étoiles lointaines ne nous est pas encore parvenue.


Tous les commentaires (82)

a écrit : Solutionner n'existe pas, il faut donc utiliser résoudre. Si, si, ce n'est pas très élégant mais le mot de par son utilisation très courante est rentré dans les dictionnaires.

Les éclairages de ville nous empêchent aussi de contempler la lumière de ces astres lointains. Je vous conseille le site de Saint Michel l'observatoire pour comprendre qu'on ne regarde et voit pas grand chose généralement.

a écrit : Le fait qu'elles soient trop loin pour qu'on puisse les observer n'est pas suffisant ?
Certaine étoiles ne sont visibles qu'avec des instruments.
On peut facilement supposer que d'autres sont tellement loin qu'elles ne nous éclairent plus ? ou trop peu ? Et que les étoiles visi
bles sont seulement les plus proches, grosses, lumineuses. Afficher tout
La lumière ne s'atténue pas MAIS l'énergie reçu en une surface diminue suivant la loi en carré inverse. Donc pour moi, si une étoile est trop loin, l'énergie qu'elle émet sur nos yeux est trop faible pour qu'on la reconnaisse et il faut donc des appareils. La question de savoir si une planète bloqué l'émission d'une étoile est une bonne question mais supposerait en tout angle visilnnable de l'univers un alignement parfait des astres.

a écrit : Le fait qu'elles soient trop loin pour qu'on puisse les observer n'est pas suffisant ?
Certaine étoiles ne sont visibles qu'avec des instruments.
On peut facilement supposer que d'autres sont tellement loin qu'elles ne nous éclairent plus ? ou trop peu ? Et que les étoiles visi
bles sont seulement les plus proches, grosses, lumineuses. Afficher tout
Ben voyons... Un paradoxe qui a laissé perplexe des générations de scientifiques serait résolu en quelques lignes sur ce site après quelques minutes de réflexion à partir de connaissances basiques ? Ça paraît un peu trop simple. Je pense que tu n'as pas bien compris la notion d'infini. S'il y a une infinité d'étoiles, il y en a forcément une dans chaque direction et la lumière ne s'arrête pas au bout d'un moment donc, loin ou pas, elle devrait éclairer un point même minuscule dans le ciel et une infinité de points lumineux quelle que soit leur taille ferait un ciel entièrement lumineux, c'est tout l'intérêt de ce paradoxe.

a écrit : La lumière ne s'atténue pas MAIS l'énergie reçu en une surface diminue suivant la loi en carré inverse. Donc pour moi, si une étoile est trop loin, l'énergie qu'elle émet sur nos yeux est trop faible pour qu'on la reconnaisse et il faut donc des appareils. La question de savoir si une planète bloqué l'émission d'une étoile est une bonne question mais supposerait en tout angle visilnnable de l'univers un alignement parfait des astres. Afficher tout L'énergie d'une étoile est sans doute trop faible mais s'il y a une quantité infinie d'étoiles aussi faibles ?

Une question m'a toujours hanté, sans que j'en trouve la réponse. Donc j'en profite, car on dirait qu'il y a ici des gens éclairés sur le sujet.

L'univers se dilate, il s'étend, mais dans quoi ??

Dans rien. D'après cette théorie d'univers en expansion, ça n'a pas de sens de croire qu'il y a quelque chose derrière. C'est comme une asymptote : on peut s'approcher de la limite mais pas l'atteindre et du coup on ne peut pas la dépasser donc il n'y a rien au delà.

a écrit : Dans rien. D'après cette théorie d'univers en expansion, ça n'a pas de sens de croire qu'il y a quelque chose derrière. C'est comme une asymptote : on peut s'approcher de la limite mais pas l'atteindre et du coup on ne peut pas la dépasser donc il n'y a rien au delà. J'en profite aussi s'il y a des gens calé sur le sujet pour poser une question.
Nous savons que la vitesse de la lumiere dans le vide est de 300 000km par seconde.
Nous savons aussi que notre galaxy se déplace à grande vitesse dans l'univers.
Mais est ce que nous connaissons la vitesse où nous nous déplaçons dans l'univers ? C'est une information que je n'ai jamais réussi a trouver pourtant, cela me semble tout a fait faisable. Ca serai interessant de le connaitre pour savoir la vitesse découlement du temps par exemple par rapport au autre étoiles/galaxy.

a écrit : J'en profite aussi s'il y a des gens calé sur le sujet pour poser une question.
Nous savons que la vitesse de la lumiere dans le vide est de 300 000km par seconde.
Nous savons aussi que notre galaxy se déplace à grande vitesse dans l'univers.
Mais est ce que nous connaissons la vite
sse où nous nous déplaçons dans l'univers ? C'est une information que je n'ai jamais réussi a trouver pourtant, cela me semble tout a fait faisable. Ca serai interessant de le connaitre pour savoir la vitesse découlement du temps par exemple par rapport au autre étoiles/galaxy. Afficher tout
Une vitesse se calcule toujours par rapport à quelque chose. C'est impossible de définir la vitesse d'une galaxie dans l'univers puisque celui-ci n'a pas de point de repère propre à lui

a écrit : J'en profite aussi s'il y a des gens calé sur le sujet pour poser une question.
Nous savons que la vitesse de la lumiere dans le vide est de 300 000km par seconde.
Nous savons aussi que notre galaxy se déplace à grande vitesse dans l'univers.
Mais est ce que nous connaissons la vite
sse où nous nous déplaçons dans l'univers ? C'est une information que je n'ai jamais réussi a trouver pourtant, cela me semble tout a fait faisable. Ca serai interessant de le connaitre pour savoir la vitesse découlement du temps par exemple par rapport au autre étoiles/galaxy. Afficher tout
C’est un peu délicat d’y répondre parce qu’il faudrait savoir dans quel différentiel on se place, autrement dit par rapport à quoi on se déplace.
On ne s’éloigne pas à la même vitesse de deux galaxies différentes.
D’une car elles se déplacent elles mêmes.
De deux parce qu'en fonction des galaxies, de leur composition, de leur direction, et même de ce qu'elles croisent durant leur "voyage" peut faire varier leur trajectoire, leur vitesse, et même le temps.
De trois justement parce que l’univers est en expansion et que donc le vide entre les galaxies s’accroît. Mais plus elles sont distantes plus le vite s’accroît rapidement.
Du coup on ne peut pas véritablement répondre à ta question. Du moins pas telle qu’elle est posée.
Mais par exemple, à titre indicatif la Voie lactée se rapproche d'Andromède (a moins que ce ne soit elle qui se rapproche de nous ;) ) à une vitesse estimée à 400 000km/h.
Ceci dit les deux galaxies sont distantes d'environ 2,5 millions d'années lumière.

a écrit : Solutionner n'existe pas, il faut donc utiliser résoudre. Par définition le mot "solutionner" existe puisqu'il est utilisé :-)
En revanche effectivement, son utilité peut être remise en question puisque "résoudre" existe déjà et signifie exactement la même chose.

L'élégance d'un mot après, c'est toujours subjectif ! (je trouve ça moche aussi, mais ça n'est pas un argument)
</HS>

Sinon, j'ai vu un commentaire parler d'e-penser alors je me permets de conseiller ses deux vidéos youtube "10 choses à savoir sur l'univers" qui sont très accessibles même quand on est complètement profane en la matière, et qui nous montrent des choses assez fascinantes !

a écrit : Une question m'a toujours hanté, sans que j'en trouve la réponse. Donc j'en profite, car on dirait qu'il y a ici des gens éclairés sur le sujet.

L'univers se dilate, il s'étend, mais dans quoi ??
Dans rien, difficile à imaginer.

Bonjour à tous !
Le paradoxe qui est mis en avant ici est intéressant sur le plan historique (par rapport à la valeur presque dogmatique des postulats dans ces temps-là), mais découle d'une hypothèse très contestable : "le nombre d'étoiles est infini". Là théorie du Big Bang nous dit clairement que le nombre d'étoile est fini, de même que la taille de l'Univers, etc... Bien sûr, d'autres théories existent, notamment la théorie de la gravitation quantique à boucle qui induit un (ou plusieurs...) Big Bounce, c'est à dire que l'univers existait et s'est contracté en un tout petit volume à cause de la gravitation, atteignant ainsi la densité limite, infranchissable (calculée par le modèle), avant de "rebondir" sur lui-même.
Mais quand bien même, et certains l'ont déjà dit, le fait que les galaxies s'éloignent entre elles plus vite que la vitesse de la lumière suffit à lever le paradoxe (mais à cette époque on ne connaissait pas l'expansion de l'univers donc bien sûr, le paradoxe était réel compte tenu de son hypothèse).

a écrit : Non seulement comme le dit l'anecdote, la lumière des étoiles les plus lointaines ne nous est pas parvenue mais ne nous parviendra en fait jamais car les étoiles les plus lointaines s'éloignent encore davantage de nous à chaque instant du fait de l'expansion (la dilatation) de l'univers.

> Et le vitesse des photons est inférieure à la vitesse d'expansion de l'univers, tout simplement. Afficher tout
Voilà la bonne explication.
D’ailleurs je recommande la chaîne de Lee (Science4all) qui en a fait une vidéo.

a écrit : On pourrait aussi expliquer cela par l'expansion de l'univers.
Certaines galaxies, considérant leur vitesse et l'expansion de l'univers, s'éloignent de nous plus vite que la vitesse de la lumière. Donc nous ne recevrons jamais leur lumière...
Attention, ces galaxies n'ont pas
une vitesse supérieure à celle de la lumière !
C'est la distance entre elles et nous qui grandit de plus de 300.000km par seconde, à cause de leur vitesse de déplacement dans un sens, de notre vitesse de déplacement dans un autre sens diamétralement opposé, et enfin de l'univers qui lui même se dilate.
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Je suis d'accord sur la dilatation de l'univers. Mais tu dis que vu que nous allons dans un sens et elles dans l'autre alors la vitesse entre nous et elles dépasse la célérité de la lumière. J'ai un soucis avec ça. Même si par rapport à un référentiel donné, la galaxie s'éloigne a la vitesse de la lumière dans un sens et nous dans l'autre alors la vitesse de cette galaxie dans notre referentiel est encore celle de la lumière et pas 2 fois supérieure à cause de la non-additivité des vitesses quand on est à des vitesses relativistes. A moins qu'une subtilité m'échappe, auquel cas quelle est-elle ?

La différence en l'univers et l'univers observable...

a écrit : Le fait qu'elles soient trop loin pour qu'on puisse les observer n'est pas suffisant ?
Certaine étoiles ne sont visibles qu'avec des instruments.
On peut facilement supposer que d'autres sont tellement loin qu'elles ne nous éclairent plus ? ou trop peu ? Et que les étoiles visi
bles sont seulement les plus proches, grosses, lumineuses. Afficher tout
Nan car pour reprendre une analogie que j'ai déjà lu, imagine qu'on a un laser qui est infiniment précis et qui se déplace instantanément. Et tu pointe ce laser n'importe où dans le ciel. Alors si l'univers est infini et qu'il y a une infinité d'étoile le laser finira forcément par atteindre une étoile. Peut être rapidement, peut être au bout de 100 milliards d'années lumières.

a écrit : Je suis d'accord sur la dilatation de l'univers. Mais tu dis que vu que nous allons dans un sens et elles dans l'autre alors la vitesse entre nous et elles dépasse la célérité de la lumière. J'ai un soucis avec ça. Même si par rapport à un référentiel donné, la galaxie s'éloigne a la vitesse de la lumière dans un sens et nous dans l'autre alors la vitesse de cette galaxie dans notre referentiel est encore celle de la lumière et pas 2 fois supérieure à cause de la non-additivité des vitesses quand on est à des vitesses relativistes. A moins qu'une subtilité m'échappe, auquel cas quelle est-elle ? Afficher tout Enfait il faut admettre que toute les galaxies qui sont à plus de 45 années lumières de nous se déplacent par rapport à nous plus vite que la lumière. La seule subtilité c'est que ni nous ni elle ne se déplace. C'est l'espace entre les deux. Enfin il est probable que t'es déjà compris ça, mais ça peut pas faire de mal d'éclaircir tout ça.