Durant un siècle, on soufflait de la fumée dans le rectum pour réanimer les noyés

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L'insufflation alvine était un procédé qui visait à souffler de la fumée de tabac à l'aide d'une "boite de fumigation" dans l'anus d'un noyé pour le réanimer. Cette méthode originale, bien que n'ayant jamais fait ses preuves, a pourtant été la norme médicale dans toute l'Europe entre le XVIIIe et le XIXe siècle.

Ces boîtes ont commencé à prospérer aux Pays-Bas. On ne sait ni d'où provient cette coutume ni comment elle a disparu, mais on retrouve son utilisation dans différents livres scientifiques du XVIIe siècle ainsi que dans certains ouvrages des philosophes des Lumières (Voltaire notamment) sans que les auteurs ne s''expliquent à son sujet.


Commentaires préférés (3)

Si cette technique était la norme c'est qu'elle a dû donner l'impression de fonctionner sur certain cas.
La grande question est: comment l'idée est venu à la premiere personne qui a tenté cette technique ?

a écrit : Si cette technique était la norme c'est qu'elle a dû donner l'impression de fonctionner sur certain cas.
La grande question est: comment l'idée est venu à la premiere personne qui a tenté cette technique ?
Eh bien justement on ne sait pas.

Louis BOURGUET est le premier médecin à avoir évoqué cette technique au 18ème en l'expliquant très scientifiquement par un "Ça fonctionne."

Il est possible (hypothèse D'Anton Serdeczn) que cette technique fut une technique qu'on appelle "coutume", càd que c'était probablement utilisé dans certains régions et qui était considérée comme pas moins fiable qu'une autre. Et pour beaucoup de personnes à l'époque, la coutume prévalait généralement sur la science, moins développée qu'auj évidemment. Raison pour laquelle cette technique serait apparu sous la plume d'un médecin et de philosophes

Sur quels fondements cette technique s'est développée ? Toujours selon Serdeczn, le chaud était préconisé à l'époque contre la mort (et donc la noyade). Ça veut dire qu'on pensait que pour contrer un mal il fallait utiliser son inverse. Les morts (corps froids) pensaient être réanimé en les réchauffant, en les pendant par les pieds pour faire monter le sang à la tête et toute autre technique qui semblait être lié au réchauffement du corps.

Édit : en me relisant je crois que je ne suis pas très clair ...
Ce que j'avance vient de l'émission de la source 2 et est à prendre avec des pincettes étant donné que rien n'est sûr sur les origines.


Tous les commentaires (36)

Une apostrophe suffira pour la dernière phrase du complément de l'anecdote.

Si cette technique était la norme c'est qu'elle a dû donner l'impression de fonctionner sur certain cas.
La grande question est: comment l'idée est venu à la premiere personne qui a tenté cette technique ?

a écrit : Si cette technique était la norme c'est qu'elle a dû donner l'impression de fonctionner sur certain cas.
La grande question est: comment l'idée est venu à la premiere personne qui a tenté cette technique ?
Eh bien justement on ne sait pas.

Louis BOURGUET est le premier médecin à avoir évoqué cette technique au 18ème en l'expliquant très scientifiquement par un "Ça fonctionne."

Il est possible (hypothèse D'Anton Serdeczn) que cette technique fut une technique qu'on appelle "coutume", càd que c'était probablement utilisé dans certains régions et qui était considérée comme pas moins fiable qu'une autre. Et pour beaucoup de personnes à l'époque, la coutume prévalait généralement sur la science, moins développée qu'auj évidemment. Raison pour laquelle cette technique serait apparu sous la plume d'un médecin et de philosophes

Sur quels fondements cette technique s'est développée ? Toujours selon Serdeczn, le chaud était préconisé à l'époque contre la mort (et donc la noyade). Ça veut dire qu'on pensait que pour contrer un mal il fallait utiliser son inverse. Les morts (corps froids) pensaient être réanimé en les réchauffant, en les pendant par les pieds pour faire monter le sang à la tête et toute autre technique qui semblait être lié au réchauffement du corps.

Édit : en me relisant je crois que je ne suis pas très clair ...
Ce que j'avance vient de l'émission de la source 2 et est à prendre avec des pincettes étant donné que rien n'est sûr sur les origines.

Dira-t-on la même chose, dand quelques années des médecines dites alternatives, telles que l'homéopathie, l'acupuncture ou la mésothérapie ?

Heureusement qu'ils n'ont pas pensé au "bouche à bouche" pour cette partie du corps...

Est-ce que c'est de là que vient l'expression anglaise "blowing smoke up your a**e ?"

Edit : oui.

Re-edit : j'ai un peu honte de savoir ça quand même

"-Au secours, mon époux est tombé à l'eau et ne respire plus !
-Ne vous inquiétez pas, j'ai LA solution, mettez -le sur le flanc ou sur le ventre et laissez-moi faire... *sort sa boîte*"

a écrit : Dira-t-on la même chose, dand quelques années des médecines dites alternatives, telles que l'homéopathie, l'acupuncture ou la mésothérapie ? Je crois que la différence entre les deux c'est que celle des plantes à été plus que prouver ?
L acupuncture il y a une vidéo avec une opération à cœur ouvert avec une patiente éveillée alors... :)

a écrit : Si cette technique était la norme c'est qu'elle a dû donner l'impression de fonctionner sur certain cas.
La grande question est: comment l'idée est venu à la premiere personne qui a tenté cette technique ?
Ou alors c'est une grosse blague que nous ont fait nos ancêtres, pour embêter les futurs historiens

Je me demandais comment on pouvait compter sur une boîte spéciale au moment où quelqu'un était en train de se noyer... Tout simplement parce qu'il y avait ces "boîtes fumigatoires" installées sur les rives des grands fleuves dans toute l'Europe (selon Wikipedia). J'imagine ces boîtes régulièrement espacées, ça devait ajouter au romantisme d'une promenade sur les berges des fleuves en ville... Je crois que les bouées, qu'on voit aussi sur les rives de ces mêmes grands fleuves, sont quand même plus utiles !

À la même époque on faisait des saignées qui affaiblissaient encore plus les malades... La médecine n'était pas encore vraiment au point ;) Au moins, même si ça n'arrangeait rien pour le pauvre noyé, lui insuffler de la fumée dans le trou de balle n'aggravait sûrement pas son cas ;)
Anecdote très amusante.

Tous les prétextes sont bons pour titiller le trou de balle des copains

a écrit : Ou alors c'est une grosse blague que nous ont fait nos ancêtres, pour embêter les futurs historiens l'homeopathie ce n'est pas guérir par les plantes. Le principe actif est tellement dilué que l'effet n'est pas supérieur au placebo d'après les meta analyses ( très haut niveau de preuve)
mais bon ca fait le bonheur des labo ...

a écrit : Je crois que la différence entre les deux c'est que celle des plantes à été plus que prouver ?
L acupuncture il y a une vidéo avec une opération à cœur ouvert avec une patiente éveillée alors... :)
Si tu as des preuves et des sources sur l'efficacité de l'homéopathie (autre que par effet placebo), j'aimerais bien les connaître.

a écrit : l'homeopathie ce n'est pas guérir par les plantes. Le principe actif est tellement dilué que l'effet n'est pas supérieur au placebo d'après les meta analyses ( très haut niveau de preuve)
mais bon ca fait le bonheur des labo ...
...et de la sécurité sociale car ce qui a été prouvé aussi c'est que si les "médicaments" homéopathiques n'étaient plus remboursés, les patients, qui se sentaient très bien avec, n'auraient plus confiance ou envie de payer pour ces médicaments et demanderaient d'autres médicaments à leur médecin et se retrouveraient avec des vrais médicaments qui ont des risques comme tout principe actif (surdosage, allergie, intolérance, etc.) ce qui en conduirait un certain nombre à l'hôpital pour soigner les effets secondaires des vrais médicaments et ça coûterait plus cher à la sécurité sociale au final. D'où le statu quo qui arrange tout le monde : ça crée de l'emploi en France, ça coûte moins cher à la sécurité sociale de rembourser l'homéopathie, et les gens sont en meilleure santé que s'ils se bourraient inutilement de principes actifs ! Les seuls qui ne sont pas contents sont ceux qui ont l'esprit trop cartésien et qui sont choqués que rembourser des granulés de sucre comme si c'étaient de vrais médicaments est globalement une bonne chose pour la société.

a écrit : ...et de la sécurité sociale car ce qui a été prouvé aussi c'est que si les "médicaments" homéopathiques n'étaient plus remboursés, les patients, qui se sentaient très bien avec, n'auraient plus confiance ou envie de payer pour ces médicaments et demanderaient d'autres médicaments à leur médecin et se retrouveraient avec des vrais médicaments qui ont des risques comme tout principe actif (surdosage, allergie, intolérance, etc.) ce qui en conduirait un certain nombre à l'hôpital pour soigner les effets secondaires des vrais médicaments et ça coûterait plus cher à la sécurité sociale au final. D'où le statu quo qui arrange tout le monde : ça crée de l'emploi en France, ça coûte moins cher à la sécurité sociale de rembourser l'homéopathie, et les gens sont en meilleure santé que s'ils se bourraient inutilement de principes actifs ! Les seuls qui ne sont pas contents sont ceux qui ont l'esprit trop cartésien et qui sont choqués que rembourser des granulés de sucre comme si c'étaient de vrais médicaments est globalement une bonne chose pour la société. Afficher tout Autant je n'aime pas prendre de médicament et je n'utilise jamais d'homéopathie car je ne crois pas en ces effets et j'imagine que l'effet placebo ne fonctionne que si on y croit, autant au regard des chiffres, il est évident que l'homéopathie est une bonne chose pour tout le monde, comme tu le dis :

56 % de Français utilisent des médicaments homéopathiques (IPSOS 2012). Ils étaient 53 % en 2011 et 39 % en 2004 (IPSOS 2011 et 2004).
88 % des patients ayant reçu un traitement par un médecin homéopathe ne consultent pas d’autres médecins pour la même affection (Ipsos 2002).
Taux de remboursement des médicaments homéopathiques en France depuis le 2 mai 2011 : 30%.
75 % des Français sont opposés au déremboursement des médicaments homéopathiques (source : IPSOS 2003).
Part des médicaments homéopathiques dans les dépenses de santé : 0,3 % du montant total des remboursements de médicaments et 0,14 % des dépenses de l’Assurance maladie (source CNAMTS).

Je ne connais pas de chiffres en € sur l'éventuel coût d'un déremboursement de l'homéopathie mais il est surement élevé (argument des pour). Je ne connais pas non plus le taux de décès ou d'aggravation des symptômes liés à l'utilisation d'homéopathie au lieu de la médecine tradi (arguments des contre).

N.B. le contraire de l'effet "placebo" (amélioration de l'état de santé) est l'effet "nocebo" (dégradation de l'état de santé)

a écrit : Autant je n'aime pas prendre de médicament et je n'utilise jamais d'homéopathie car je ne crois pas en ces effets et j'imagine que l'effet placebo ne fonctionne que si on y croit, autant au regard des chiffres, il est évident que l'homéopathie est une bonne chose pour tout le monde, comme tu le dis :

56 % de Français utilisent des médicaments homéopathiques (IPSOS 2012). Ils étaient 53 % en 2011 et 39 % en 2004 (IPSOS 2011 et 2004).
88 % des patients ayant reçu un traitement par un médecin homéopathe ne consultent pas d’autres médecins pour la même affection (Ipsos 2002).
Taux de remboursement des médicaments homéopathiques en France depuis le 2 mai 2011 : 30%.
75 % des Français sont opposés au déremboursement des médicaments homéopathiques (source : IPSOS 2003).
Part des médicaments homéopathiques dans les dépenses de santé : 0,3 % du montant total des remboursements de médicaments et 0,14 % des dépenses de l’Assurance maladie (source CNAMTS).

Je ne connais pas de chiffres en € sur l'éventuel coût d'un déremboursement de l'homéopathie mais il est surement élevé (argument des pour). Je ne connais pas non plus le taux de décès ou d'aggravation des symptômes liés à l'utilisation d'homéopathie au lieu de la médecine tradi (arguments des contre).

N.B. le contraire de l'effet "placebo" (amélioration de l'état de santé) est l'effet "nocebo" (dégradation de l'état de santé)
Afficher tout
Il n'y a pas besoin d'y croire pour que ça marche, c'est ce que répondait Niels Bohr (un esprit cartésien couronné par un prix Nobel) à ceux qui lui demandaient pourquoi il avait un fer à cheval au dessus de la porte de son bureau : - C'est pour me porter chance dans mes recherches, - Mais vous y croyez ? - Peu importe, on m'a assuré que ça fonctionne même si l'on n'y croit pas ! (LOL).

a écrit : Il n'y a pas besoin d'y croire pour que ça marche, c'est ce que répondait Niels Bohr (un esprit cartésien couronné par un prix Nobel) à ceux qui lui demandaient pourquoi il avait un fer à cheval au dessus de la porte de son bureau : - C'est pour me porter chance dans mes recherches, - Mais vous y croyez ? - Peu importe, on m'a assuré que ça fonctionne même si l'on n'y croit pas ! (LOL). Afficher tout Excellent ;) Mais il avait peut-être tort ! En effet, le coup du fer à cheval, ou encore entrer quelque part du pied droit, ou autres, on n'y croit pas forcément mais on le fait quand même ; et puis on pourra toujours se dire qu'il n'est rien arrivé de grâve parce qu'on l'a fait... Sur un médicament ça ne fonctionne pas : il faut du résultat, de la guérison. Ou alors se contenter d'un "si je ne l'avais pas pris ça aurait été pire", mais c'est un peu léger pour justifier un remboursement Sécu ;)
Pour ma part, je n'y crois pas... mais pas plus con qu'un autre, j'ai déjà essayé pour voir, sur une grosse crève : résultat néant, et je suis retourné au remède de cheval. Je veux bien croire que ça marche pour certains, mais ce doit alors être parce qu'ils ils croient ; et du coup c'est bien psychosomatique. Après tout pourquoi pas ? Et si ça marche pour certains, pourquoi ne pas le rembourser ?