Toutes les semences vendues en France doivent être répertoriées

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Par rapport aux deux derniers commentaires : dans le catalogue il y a 9000 variétés de plantes cultivées...c'est pas aussi énorme que ça en a l'air. Par exemple au Pérou il y a plus de 3000 variétés de pommes de terre cultivées sur 5000 existantes.
Et ensuite croire que l'homme n'a jamais sélectionné les espèces qu'il cultivait pour avoir de plus belles tomates etc c'est loin d'être exact. L'histoire de l'agriculture est très loin du "laisser la nature faire ce qu'elle fait le mieux depuis toujours", très très très loin...

a écrit : Par rapport aux deux derniers commentaires : dans le catalogue il y a 9000 variétés de plantes cultivées...c'est pas aussi énorme que ça en a l'air. Par exemple au Pérou il y a plus de 3000 variétés de pommes de terre cultivées sur 5000 existantes.
Et ensuite croire que l'homme n'a jamais sé
lectionné les espèces qu'il cultivait pour avoir de plus belles tomates etc c'est loin d'être exact. L'histoire de l'agriculture est très loin du "laisser la nature faire ce qu'elle fait le mieux depuis toujours", très très très loin... Afficher tout
Entre sélectionner les espèces puis replanter les meilleures et vendre des semences hybrides non reproductibles, il y a un sacré gap.

a écrit : Tout a fait, cela dit, vous n'avez pas le droit de vendre les légumes et fruits issus de ces semences "illégales" (mais vous pouvez les donner bien évidement)
Ils ont pensé a tout, ces fumiers.

Ca commence à bien faire ces grands groupes qui ont la mainmise sur notre vie. Il faut tout
faire pour contourner ce système injuste et liberticide, d'ailleurs, je n'hésite pas à distribuer des graines à tous ceux qui en veulent, suffit d'une seule tomate laissée trop mure pour remplir une serre l'année suivante. Après suffit de faire du troc, c'est de la désobéissance civique;)

Je trouve scandaleux de voir une boite de haricots secs à planter vendue 10 balles les 200 grammes quand une boite de haricots secs à bouffer (ca pousse très bien, pour info^^) est vendue 3€ le kilo.
Si ça c'est pas de l'escroquerie...
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Et bien je t avoue être intéressé par des graines ou que tu m explique le bonne méthode pour en faire si tu veux bien :-)

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a écrit : Entre sélectionner les espèces puis replanter les meilleures et vendre des semences hybrides non reproductibles, il y a un sacré gap. Alors là on est d'accord mais c'est pas du tout ça que vous avez dit ou ce que j'ai dit :) J'ai bien repris vos mots pour dire en quoi ils donnaient une idée fausse. Là ce sont d'autres mots et une autre idée, avec laquelle je suis d'accord

a écrit : A partir du moment ou tu comptes en faire du commerce, tu n'es plus un particulier et tu es soumis au barème d'application déterminé par le GEVES : www.geves.fr/wp-content/uploads/Barème-CTPS-2019.pdf

Si tu ne vends pas en grande quantité tes semences, c'est simplement non rentable
. A force, il ne reste que les grandes entreprises semencières qui peuvent ainsi se permettre de garder un monopole en inondant le marché de variétés hybrides peu chères avec un gros rendement mais qui obligent n'importe quel agriculteur à racheter des semences tous les ans. On a tout de même réussit en 100 ans à empêcher la nature de faire ce qu'elle fait le mieux depuis toujours, se reproduire toute seule pour simplement avoir une tomate plus rouge, plus grosse, plus résistante. C'est super aujourd'hui sauf que si demain, on arrête de vendre des graines, 95% des agriculteurs n'ont plus rien à planter et l'argent ne se mange toujours pas.
Mais apparemment, cela ne dérange que moi.
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Ok avec ce que tu dis, mais quelle situation alternative tu verrais ? Est-ce qu'on peut se passer des hybrides et des variétés à haut potentiel aujourd'hui, que ce soit sur le plan économique pour un agriculteur ou pour nourrir la population mondiale ? C'est là qu'est tout l'enjeu en fait.
Quand tu écris "garder un monopole" ou "obligent n'importe quel agriculteur à racheter des semences tous les ans", je trouve que ça fait un peu théorie du complot alors que ça découle juste de choix d'un modèle agricole productiviste (contestable, on est d'accord). De même, pourquoi on arrêterait de vendre des semences ? Je suis d'accord que la situation serait alors dramatique mais j'ai du mal à imaginer les raisons qui conduiraient à une telle situation.

a écrit : Ok avec ce que tu dis, mais quelle situation alternative tu verrais ? Est-ce qu'on peut se passer des hybrides et des variétés à haut potentiel aujourd'hui, que ce soit sur le plan économique pour un agriculteur ou pour nourrir la population mondiale ? C'est là qu'est tout l'enjeu en fait.
> Quand tu écris "garder un monopole" ou "obligent n'importe quel agriculteur à racheter des semences tous les ans", je trouve que ça fait un peu théorie du complot alors que ça découle juste de choix d'un modèle agricole productiviste (contestable, on est d'accord). De même, pourquoi on arrêterait de vendre des semences ? Je suis d'accord que la situation serait alors dramatique mais j'ai du mal à imaginer les raisons qui conduiraient à une telle situation. Afficher tout
Je n'ai jamais dit que la situation était simple, au contraire. Je ne crie pas du tout au complot mais la succession de faits dont le but de chacun est de gagner toujours plus d'argent (agriculteurs comme entreprises semencières) nous amène à de telles extrémités. Là ou la situation est très contestable c'est que le système est bien tellement noyauté qu'il est impossible pour un agriculteur d'en sortir sans faire faillite. Là ou parfois la situation est dramatique, c'est quand l'agriculteur n'a plus les moyens de racheter des graines et il fait donc faillite alors que sa récolte de l'année d'avant n'était pas forcément mauvaise. Cette situation se produit chez nous mais surtout dans les pays en voie de développement.

Une solution serait de revenir à l'agriculture d'il y a 70 ans où plusieurs agriculteurs se réunissaient et développaient eux même pendant 10 générations des semences robustes par sélection et par fécondation entre plusieurs sortes. Au bout d'un certain temps, la semence est stabilisée (son résultat et son rendement ne varient plus). On peut donc utiliser la semence et la resemé chaque année sans en acheter. C'est plus long, c'est plus cher mais c'est durable. Sans évoquer ici les inconvénients liés aux hybrides F1 vendues (croissance trop rapide, fruits et légumes gorgés d'eau, peu de nutriments, etc...).

C'est expliqué par exemple ici : ressources.semencespaysannes.org/bip/fiche-bip-17.html
C'est comme n'importe quelle source que ce soit d'un côté comme de l'autre, il faut appliquer son filtre critique de lecteur averti mais les explications sont plutôt claires.

a écrit : Ok avec ce que tu dis, mais quelle situation alternative tu verrais ? Est-ce qu'on peut se passer des hybrides et des variétés à haut potentiel aujourd'hui, que ce soit sur le plan économique pour un agriculteur ou pour nourrir la population mondiale ? C'est là qu'est tout l'enjeu en fait.
> Quand tu écris "garder un monopole" ou "obligent n'importe quel agriculteur à racheter des semences tous les ans", je trouve que ça fait un peu théorie du complot alors que ça découle juste de choix d'un modèle agricole productiviste (contestable, on est d'accord). De même, pourquoi on arrêterait de vendre des semences ? Je suis d'accord que la situation serait alors dramatique mais j'ai du mal à imaginer les raisons qui conduiraient à une telle situation. Afficher tout
Non mais c'est incroyable comment en France on a un problème avec "la théorie du complot". Dès qu'on fait référence à des stratégies politiques ou commerciales c'est la panique. Business is business c'est du réel, du documenté et assumé par la plupart des industries. L'agriculture c'est de l'agroindustrie maintenant.
Vous allez nous dire que l'obsolescence programmée c'est de la théorie du complot aussi ?

Et à part ça, à mon avis, le catalogue des semences est loin d'être la solution idéale à la survie de l'espèce humaine

a écrit : A te lire, on dirait que le catalogue est un top 10 des variétés des plus grosses boites semencières. En réalité c'est environ 10 000 variétés inscrites pour 250 espèces et qui couvre assez bien la diversité génétique rencontrée par chez nous. A partir de ce constat encore une fois, il faut m'expliquer comment le catalogue est à l'origine d'un quelconque monopole.
Si tu veux vendre des fraises des bois, il y a une solution très simple en fait : si ta variété vaut le coup tu l'inscris au catalogue, point. Parce que oui, un particulier peut inscrire ses variétés au catalogue, et très souvent il n'aura pas un centime à débourser pour l'inscription vu que ce sera pris en charge par le ministère de l'agriculture ou le GNIS.
Pour le reste, comme je l'ai dit avant, les brevets sur les variétés ça n'existe pas en France, le transgénique est également interdit à la vente donc je ne vois pas trop l'intérêt de cette remarque.
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T'as déjà essayé d'inscrire une nouvelle variété de tomates où de cornichon sur ce catalogue avant de me dire que c'est simple de s'inscrire sur ce catalogue?

Les démarches administratives, les tests, les visites des agents assermentés qui viennent fouiller partout et faire des prélèvements, les ... flics

Va essayer de vendre des fraises des bois que tu a cultivé dans ton jardin sur le marché de ton village et tu viole la loi, je te le garantis.

Quand à dire que le transgénique est interdit en france, peut être à la culture, mais tu en mange quand même tous les jours via les importations internationales et tu n'a pas le choix et en plus tu n'est visiblement même pas au courant. C'est ça, le pire!

C'est contre ça que j'essaie de lutter, contre le mensonge multinational!

a écrit : Et bien je t avoue être intéressé par des graines ou que tu m explique le bonne méthode pour en faire si tu veux bien :-) C'est tout con:
Tu récupère une graine d'un fruit où légume qui te plait, tu la fais pousser, tu aura des graines qui en les plantant, l'année prochaine, donneront des plantes, qui donneront des fruits et légumes qui donneront des graines que tu replantera l'année suivante, tu sélectionne les graines issues des plantes qui te plaisent, et ainsi de suite.

J'ai réussi à récupérer une intéressante variété de tomates cerise en grappe sucrée presque comme des bonbons que les enfants adorent, ca m'a pris trois ans, mais j'ai réussi, via sélection, à la rendre assez productive pour que ce soit intéressant pour un petit potager.

Si tu veux des graines, j'en ai. C'est gratos mais t'aura pas le droit de les vendre parce que le mec qui a créé cette variété lui a donné un nom et qu'il en est l'"inventeur" ... Le mec il a inventé une graine! MOUAHAHAH!

a écrit : Entre sélectionner les espèces puis replanter les meilleures et vendre des semences hybrides non reproductibles, il y a un sacré gap. Elles ne sont pas non reproductibles, elles sont moins rentables, on ne peut pas empêcher la nature de se reproduire, on peut juste la freiner, la nature, elle s'en fout comme de l'an 40 des lois et de la science.

a écrit : Je n'ai jamais dit que la situation était simple, au contraire. Je ne crie pas du tout au complot mais la succession de faits dont le but de chacun est de gagner toujours plus d'argent (agriculteurs comme entreprises semencières) nous amène à de telles extrémités. Là ou la situation est très contestable c9;est que le système est bien tellement noyauté qu'il est impossible pour un agriculteur d'en sortir sans faire faillite. Là ou parfois la situation est dramatique, c'est quand l'agriculteur n'a plus les moyens de racheter des graines et il fait donc faillite alors que sa récolte de l'année d'avant n'était pas forcément mauvaise. Cette situation se produit chez nous mais surtout dans les pays en voie de développement.

Une solution serait de revenir à l'agriculture d'il y a 70 ans où plusieurs agriculteurs se réunissaient et développaient eux même pendant 10 générations des semences robustes par sélection et par fécondation entre plusieurs sortes. Au bout d'un certain temps, la semence est stabilisée (son résultat et son rendement ne varient plus). On peut donc utiliser la semence et la resemé chaque année sans en acheter. C'est plus long, c'est plus cher mais c'est durable. Sans évoquer ici les inconvénients liés aux hybrides F1 vendues (croissance trop rapide, fruits et légumes gorgés d'eau, peu de nutriments, etc...).

C'est expliqué par exemple ici : ressources.semencespaysannes.org/bip/fiche-bip-17.html
C'est comme n'importe quelle source que ce soit d'un côté comme de l'autre, il faut appliquer son filtre critique de lecteur averti mais les explications sont plutôt claires.
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Ok avec la première partie mais encore une fois, pourquoi un agriculteur voudrait-il sortir d'un système qui malgré toutes ses dérives lui assure un revenu maximum ?
Parce que la solution que tu proposes par la suite n'est à mon sens pas viable. Pour des espèces allogames, ce n'est pas possible de stabiliser (au sens génétique) une variété sans qu'il s'agisse d'une lignée pure, donc on tombe sur des variétés populations, qui sont un mélange de variétés s'interfécondant naturellement. Oui le rendement est stable d'une année à l'autre mais assez inférieur à celui des hybrides, sans parler de l'hétérogénéité des produits de récolte, des dates de floraison, de récolte... Sur des petites surfaces ça peut être jouable mais dès qu'on passe à des surfaces plus importantes la mécanisation est impossible. Encore une fois, je me place du point de vue d'un agriculteur dans le système actuel, je pense que dans une logique agricole différente de telles variétés peuvent trouver leur place mais c'est un autre débat.
Pour les variétés autogames, je suis comme toi (je pense) assez critique des variétés hybrides et des dérives qu'elles pourraient engendrer. Mais pour l'instant il s'agit d'un assez petit marché (10% des variétés de blés en France je crois) et il y aurait quand même des avantages de l'hybride par rapport aux lignées pures (surtout concernant la résistance aux maladies apparemment).
En ce qui concerne les inconvénients que tu évoques pour les hybrides F1, je ne connais pas assez la question mais à mon avis ce n'est pas un problème spécifique des hybrides, mais plutôt dont la sélection a été mené. Jusqu'à assez récemment on a quasi-exclusivement cherché à améliorer le rendement au détriment de la qualité gustative par exemple, ce qui explique (en partie en tout cas) les différences entre les variétés modernes et anciennes au niveau goût, nutriments... C'est un point très bien étudié chez la tomate, où des études ont montré que des régions génomiques liées à la qualité gustative avaient disparu chez les variétés modernes, mais le bon côté des choses c'est qu'il y a de nombreux travaux menés actuellement qui se focalisent justement sur ces aspects-là. Ca ne m'étonnerait pas que ces inconvénients soient éliminés dans les décennies à venir.

a écrit : T'as déjà essayé d'inscrire une nouvelle variété de tomates où de cornichon sur ce catalogue avant de me dire que c'est simple de s'inscrire sur ce catalogue?

Les démarches administratives, les tests, les visites des agents assermentés qui viennent fouiller partout et faire des prélèvem
ents, les ... flics

Va essayer de vendre des fraises des bois que tu a cultivé dans ton jardin sur le marché de ton village et tu viole la loi, je te le garantis.

Quand à dire que le transgénique est interdit en france, peut être à la culture, mais tu en mange quand même tous les jours via les importations internationales et tu n'a pas le choix et en plus tu n'est visiblement même pas au courant. C'est ça, le pire!

C'est contre ça que j'essaie de lutter, contre le mensonge multinational!
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Je n'ai jamais dit que c'était simple, j'ai dit que c'était faisable pour qui souhaite être dans les clous. Et je trouve normal qu'une variété soit testée avant d'être vendue, même s'il peut y avoir des excès autour de ces tests je suis d'accord.
Pour me transgénique, merci je suis au courant, mais je ne vois toujours pas ce que ça vient faire dans le débat.
De manière plus générale, je suis complètement d'accord pour dire qu'il y a de nombreux abus autour de la législation sur les semences et que les modalités concernant leur échange/commercialisation gagneraient à être simplifiées. En attendant, on est d'accord qu'on a besoin d'outils pour assurer une traçabilité de ces semences, s'assurer de leur état sanitaire, de leur spécificité ? Le catalogue et le GEVES permettent actuellement ça, de manière imparfaite peut-être, mais ça a le mérite d'exister, et mon intervention de base était juste là pour le rappeler.

a écrit : Ok avec la première partie mais encore une fois, pourquoi un agriculteur voudrait-il sortir d'un système qui malgré toutes ses dérives lui assure un revenu maximum ?
Parce que la solution que tu proposes par la suite n'est à mon sens pas viable. Pour des espèces allogames, ce n'est pas possible d
e stabiliser (au sens génétique) une variété sans qu'il s'agisse d'une lignée pure, donc on tombe sur des variétés populations, qui sont un mélange de variétés s'interfécondant naturellement. Oui le rendement est stable d'une année à l'autre mais assez inférieur à celui des hybrides, sans parler de l'hétérogénéité des produits de récolte, des dates de floraison, de récolte... Sur des petites surfaces ça peut être jouable mais dès qu'on passe à des surfaces plus importantes la mécanisation est impossible. Encore une fois, je me place du point de vue d'un agriculteur dans le système actuel, je pense que dans une logique agricole différente de telles variétés peuvent trouver leur place mais c'est un autre débat.
Pour les variétés autogames, je suis comme toi (je pense) assez critique des variétés hybrides et des dérives qu'elles pourraient engendrer. Mais pour l'instant il s'agit d'un assez petit marché (10% des variétés de blés en France je crois) et il y aurait quand même des avantages de l'hybride par rapport aux lignées pures (surtout concernant la résistance aux maladies apparemment).
En ce qui concerne les inconvénients que tu évoques pour les hybrides F1, je ne connais pas assez la question mais à mon avis ce n'est pas un problème spécifique des hybrides, mais plutôt dont la sélection a été mené. Jusqu'à assez récemment on a quasi-exclusivement cherché à améliorer le rendement au détriment de la qualité gustative par exemple, ce qui explique (en partie en tout cas) les différences entre les variétés modernes et anciennes au niveau goût, nutriments... C'est un point très bien étudié chez la tomate, où des études ont montré que des régions génomiques liées à la qualité gustative avaient disparu chez les variétés modernes, mais le bon côté des choses c'est qu'il y a de nombreux travaux menés actuellement qui se focalisent justement sur ces aspects-là. Ca ne m'étonnerait pas que ces inconvénients soient éliminés dans les décennies à venir.
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Je crois que j'ai compris. Toi, tu pense que la nature est stable. et contrôlable.
Moi je pense qu'il faut certes la diriger à notre avantage, mais pas trop sinon elle va nous exploser à la figure.^^

Je te cite: "sans qu'il s'agisse d'une lignée pure"

Lignée pure? mais pure de quoi? Qui sommes-nous pour dire qu'une tomate est parfaite où non? C'est là qu'on se plante avec l'agriculture moderne, les paysans n'ont jamais eu besoin de catalogue à la c...n pour faire pousser leurs tomates et nourrir le monde jusqu'à présent, la preuve? Y'a encore 1 milliard de gens qui crèvent de faim, 20% des humains, comme avant alors qu'on a un SUPERcatalogue...

Crénomd'vind'jù d'coup d'gueule de boudiu d'pécore! (s'cusez moi ça m'a échappé, une lingette?^^)

a écrit : Je n'ai jamais dit que c'était simple, j'ai dit que c'était faisable pour qui souhaite être dans les clous. Et je trouve normal qu'une variété soit testée avant d'être vendue, même s'il peut y avoir des excès autour de ces tests je suis d'accord.
Pour me transgénique, merc
i je suis au courant, mais je ne vois toujours pas ce que ça vient faire dans le débat.
De manière plus générale, je suis complètement d'accord pour dire qu'il y a de nombreux abus autour de la législation sur les semences et que les modalités concernant leur échange/commercialisation gagneraient à être simplifiées. En attendant, on est d'accord qu'on a besoin d'outils pour assurer une traçabilité de ces semences, s'assurer de leur état sanitaire, de leur spécificité ? Le catalogue et le GEVES permettent actuellement ça, de manière imparfaite peut-être, mais ça a le mérite d'exister, et mon intervention de base était juste là pour le rappeler.
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Beh désolé je ne suis pas d'accord avec vous. Une traçabilité des semences? Pour quoi faire? Une graine qui donnera un légume maigrichon je ne vois pas en quoi c'est dangereux et pourquoi ça devrait être tracé par les autorités soit-disant compétentes.
La traçabilité elle devrait surtout se faire au niveau des processus industriels comme la fabrication de sauce-tomate toute prête en bocal, et les OGM en font aussi partie et pas le petit péquenot du coin qui fait pousser et vends ses tomates bio qui poussent avec du caca de cheval comme cela se fait depuis la nuit des temps.

a écrit : Pour ceux qui ont pas peur de tomber en dépression, y a un super reportage sur Monsanto dispo sur YouTube. A vos risques et périls Le verite fait mal qu'aux menteurs et aux hypocrites

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a écrit : Le verite fait mal qu'aux menteurs et aux hypocrites Non je crois qu'ils s'en foutent de la vérité les menteurs et les hypocrites... ^^

a écrit : Je crois que j'ai compris. Toi, tu pense que la nature est stable. et contrôlable.
Moi je pense qu'il faut certes la diriger à notre avantage, mais pas trop sinon elle va nous exploser à la figure.^^

Je te cite: "sans qu'il s'agisse d'une lignée pure"

L
ignée pure? mais pure de quoi? Qui sommes-nous pour dire qu'une tomate est parfaite où non? C'est là qu'on se plante avec l'agriculture moderne, les paysans n'ont jamais eu besoin de catalogue à la c...n pour faire pousser leurs tomates et nourrir le monde jusqu'à présent, la preuve? Y'a encore 1 milliard de gens qui crèvent de faim, 20% des humains, comme avant alors qu'on a un SUPERcatalogue...

Crénomd'vind'jù d'coup d'gueule de boudiu d'pécore! (s'cusez moi ça m'a échappé, une lingette?^^)
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Je voulais dire lignée pure au sens génétique du terme, cad qui est homozygote pour près de 100% du génome. Je veux bien reconnaitre que le nom qu'on leur donne est pas super !
Si tu penses que la faim dans le monde est une conséquence du catalogue ou de la législation, ou par extension du monopole de grands groupes, essaie de faire l'expérience de pensée suivante : en quoi la situation serait-elle différente s'ils n'existaient pas ? J'essaie sincèrement de comprendre ce que tu reproches au catalogue sur ce point, mais je vois pas trop.

a écrit : Beh désolé je ne suis pas d'accord avec vous. Une traçabilité des semences? Pour quoi faire? Une graine qui donnera un légume maigrichon je ne vois pas en quoi c'est dangereux et pourquoi ça devrait être tracé par les autorités soit-disant compétentes.
La traçabilité elle devrait surtout se faire au niv
eau des processus industriels comme la fabrication de sauce-tomate toute prête en bocal, et les OGM en font aussi partie et pas le petit péquenot du coin qui fait pousser et vends ses tomates bio qui poussent avec du caca de cheval comme cela se fait depuis la nuit des temps. Afficher tout
Je suis pas expert mais je pense que les normes de traçabilité sont assez strictes dans les processus industriels. Pourquoi une traçabilité ? Simplement pour faire remonter l'info s'il y a des soucis de semences du genre mauvaise germination, maladies... qu'on soit d'accord, là je parle de semences vendues un peu plus loin que la place du marché du village, cas de figure pour lequel je suis d'accord avec toi, le catalogue et la législation montrent clairement leurs limites.

a écrit : Non mais c'est incroyable comment en France on a un problème avec "la théorie du complot". Dès qu'on fait référence à des stratégies politiques ou commerciales c'est la panique. Business is business c'est du réel, du documenté et assumé par la plupart des industries. L'agriculture c'est de l'agroindustrie maintenant.
Vous allez nous dire que l'obsolescence programmée c'est de la théorie du complot aussi ?

Et à part ça, à mon avis, le catalogue des semences est loin d'être la solution idéale à la survie de l'espèce humaine
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Désolé mais ça m'agace de lire à tout bout de champ de propos du genre "les semenciers vendent des semences stériles" ou "on brevète le vivant". Bien sûr que la sélection est un business (et pas si juteux que certains le pensent d'ailleurs, c'est surtout l'agrochimie qui rapporte), bien sûr qu'il y a un paquet de méthodes pas hyper clean dans le milieu, mais ça serait bien de temps en temps d'aller plus au fond des choses au lieu d'opposer la vision réductrice des semenciers qui sont les grands méchants vs les agriculteurs à leur merci

a écrit : C'est tout con:
Tu récupère une graine d'un fruit où légume qui te plait, tu la fais pousser, tu aura des graines qui en les plantant, l'année prochaine, donneront des plantes, qui donneront des fruits et légumes qui donneront des graines que tu replantera l'année suivante, tu sélectionne les
graines issues des plantes qui te plaisent, et ainsi de suite.

J'ai réussi à récupérer une intéressante variété de tomates cerise en grappe sucrée presque comme des bonbons que les enfants adorent, ca m'a pris trois ans, mais j'ai réussi, via sélection, à la rendre assez productive pour que ce soit intéressant pour un petit potager.

Si tu veux des graines, j'en ai. C'est gratos mais t'aura pas le droit de les vendre parce que le mec qui a créé cette variété lui a donné un nom et qu'il en est l'"inventeur" ... Le mec il a inventé une graine! MOUAHAHAH!
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Et bien je serai très intéressé d expérimenté c est merveilleuse petite tomates cerises et bien évidemment mon intention n est que pour mon plaisir personnel :-) par contre je ne sais comment vous désirez que je vous communique mon adresse et vous régler au moins les frais de port

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