En 1964, la Seine était un fleuve quasiment mort « biologiquement parlant » du fait du très faible taux d’oxygène (moins de 6 mg/l) dans l’eau. Les progrès épuratoires des rejets industriels et domestiques ont permis de ré-oxygéner le fleuve et de passer, en 50 ans, de 3 à 33 le nombre d’espèces de poissons, dont le saumon.
Commentaires préférés (3)
Et dernièrement, on apprend qu'une filiale de Vinci aurait déversé pendant dix-huit mois ses résidus de béton dans la Seine, réduisant le cours du fleuve à quelques dizaines de centimètres à certains endroits, parfois là où frayent les poissons.
Le béton de Vinci tue la biodiversité partout où il passe, en témoignent les campagnes alsaciennes où se construit le projet autoroutier climaticide du GCO, en désaccord complet avec les engagements climatiques français.
Un article pour ceux que ça intéresse : www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/24/vinci-reconnait-avoir-deverse-des-eaux-polluees-dans-la-seine_5454284_3244.html
On attend toujours que Jacques Chirac s'y baigne XD
Il n'y a pas que la Seine qui soit concernée... Toutes nos rivières, nos rus, nos étangs, ont vécu ces dernières décennies des progrès considérables. Il suffit d'écouter les "anciens" dans les villages traversés par des rus qui décrivent comment étaient leurs plans d'eau dans les années 60 ; ils parlent d'odeurs pestilentielles, de montagnes de "mousses" qui dévalaient les cours, de l'absence totale de vie, etc... La raison principale de ces améliorations ce sont les stations d'épurations de plus en plus modernes et efficaces.
Alors on peut toujours en rire et dire que ce n'est pas assez... mais il faut admettre aussi que nous sommes sur la bonne voie et que les choses s'améliorent peu à peu ; qu'il y a une prise de conscience collective réelle depuis quelques décennies. Qu'on ne fait plus ce qui se faisait dans ces années 60...
Certes, il y a encore du chemin à parcourir ; mais la tendance est très nette. On peut se moquer de voir que "seulement" 10 espèces vivent aujourd'hui dans ces eaux ; mais nos grands parents, eux, ont connu la "nature morte". C'est toujours la même "histoire" de voir le verre à demi-plein ou à demi-vide. Moi je vois le verre se remplir de nouveau :)
Tous les commentaires (46)
même 33 espèces me parait dérisoire au vu du nombre incroyables d’espèces animales sur terre (ou sur fleuve)
Il y a une nouvelle espèce qui se développe vitesse grand V dans cette eau: la trottinette électrique
Et dernièrement, on apprend qu'une filiale de Vinci aurait déversé pendant dix-huit mois ses résidus de béton dans la Seine, réduisant le cours du fleuve à quelques dizaines de centimètres à certains endroits, parfois là où frayent les poissons.
Le béton de Vinci tue la biodiversité partout où il passe, en témoignent les campagnes alsaciennes où se construit le projet autoroutier climaticide du GCO, en désaccord complet avec les engagements climatiques français.
Un article pour ceux que ça intéresse : www.lemonde.fr/planete/article/2019/04/24/vinci-reconnait-avoir-deverse-des-eaux-polluees-dans-la-seine_5454284_3244.html
On attend toujours que Jacques Chirac s'y baigne XD
Il n'y a pas que la Seine qui soit concernée... Toutes nos rivières, nos rus, nos étangs, ont vécu ces dernières décennies des progrès considérables. Il suffit d'écouter les "anciens" dans les villages traversés par des rus qui décrivent comment étaient leurs plans d'eau dans les années 60 ; ils parlent d'odeurs pestilentielles, de montagnes de "mousses" qui dévalaient les cours, de l'absence totale de vie, etc... La raison principale de ces améliorations ce sont les stations d'épurations de plus en plus modernes et efficaces.
Alors on peut toujours en rire et dire que ce n'est pas assez... mais il faut admettre aussi que nous sommes sur la bonne voie et que les choses s'améliorent peu à peu ; qu'il y a une prise de conscience collective réelle depuis quelques décennies. Qu'on ne fait plus ce qui se faisait dans ces années 60...
Certes, il y a encore du chemin à parcourir ; mais la tendance est très nette. On peut se moquer de voir que "seulement" 10 espèces vivent aujourd'hui dans ces eaux ; mais nos grands parents, eux, ont connu la "nature morte". C'est toujours la même "histoire" de voir le verre à demi-plein ou à demi-vide. Moi je vois le verre se remplir de nouveau :)
- 2000 à 2500 espèces d'invertébrés aquatiques (80% d'insectes)
- 42 espèces de poissons dont 8 migratrices
- 18 espèces d'amphibiens
- 11 espèces de reptiles
- au moins 240 espèces d'oiseaux
- 44 espèces de mammifères
L'anecdote ne parle ici que du nombre d'espèces de poissons dans la Seine dont l'ordre de grandeur est finalement équivalent à d'autres fleuves aujourd'hui comme la Loire. Ce qui te parait dérisoire est donc finalement un beau progrès et comme le précise un autre commentaire, il faut s'en réjouir.
Riche en urinium, nitrate de prostate et oligo-excréments, la seinoise, à consommer avec beaucoup de modération ! ;o)
Faudra faire gaffe aux ours en train de pêcher sur les quais de Seine quand viendra la période de fraye des saumons ...