La simulation informatique World3 étudie les interactions entre différents paramètres telles que population mondiale, croissance industrielle, production de nourriture et limites des écosystèmes terrestres. La plupart des scénarios étudiés prédisent un effondrement de la société à long terme.
Bien que décrié pour sa simplicité ou l’éventuelle inexactitude des équations mathématiques utilisées, ce modèle informatique permet tout de même d’illustrer l’incapacité d’un système fini tel que la Terre de fonctionner avec des paramètres à croissance exponentielle.
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On peut lire dans des commentaires que la cause du chaos prévisible est la consommation. C’est oublier la cause primaire : une économie mondiale dont la SEULE finalité est le profit maximal en un temps minimal. Tout est bon pour atteindre cet unique objectif, comme par exemple exterminer des dizaines de millions d’humains comme en 14-18 pour piller les richesses entre capitalistes. Ce n’est pas un système immoral mais un système dont la morale n’est pas un paramètre des équations mathématiques déterminant son fonctionnement intrinsèque, ce qui le rend irréformable par la volonté politique, comme on l’a vu en Grèce ou ailleurs. La devise qui colle le mieux à ce système est : « le profit et l’accumulation financière jusqu’au délire et après moi le déluge ». Ce système est celui qui a jadis apporté les plus grands progrès à l’humanité et qui désormais détruit l’humanité et l’environnement. Certains économistes comme Marx l’avaient prévu il y a déjà 170 ans et nous y sommes. Des prophètes ? Non. Ils ont simplement découvert les équations mathématiques du capitalisme et les ont projetées dans leur avenir qui est devenu notre présent. Le capitalisme a atteint les limites physiques de la planète et désormais il ne peut croître - comme le lui impose la loi d’airain du profit en croissance permanente - qu’en s’appropriant ce qui n’est pas encore marchand comme les services publics (poursuite de sa croissance externe) et en détruisant ce qu’il a construit pour le refaire et le détruire y nouveau, y compris à coup de bombes comme en Syrie ou ailleurs. Cela inclut le gaspillage des richesses naturelles jusqu’à l’épuisement. La consommation n’est qu’une conséquence de tout cela : faire produire pour faire des profits sur le travail et vendre, à ceux là même qui ont produit, leur propre production en ramassant du profit au passage. Alors ne tirons pas sur les consommateurs, car ce sont les victimes de ce système aberrant et pervers et nous pas les responsables.
Je trouve ça bien que de plus en plus de gens soient sensible à cet enjeu majeur qu'est "l'effondrement". Et maintenant ? Nous qui sommes instruit, adultes ou proche de l'être pour certains ici, que faisons nous en connaissance de cause ? Avons nous changer notre style de vie depuis ce savoir ? Avons nous instruit les autres ? Je pense pour y avoir un peu réfléchi que c'est l'égoïsme de l'homme qui nuira à son règne. Même si nous sommes l'espèce la plus sociable, cet enjeu nous dépasse, et réduire drastiquement notre confort pour les génération d'après ne semble pas être inscrit. Notre empathie a des limites. Alors que faire ? Tenter de donner l'exemple par une vie simple, sobre et partager cela ? C'est un bon début. Mais il semble difficile à croire que notre civilisation consumériste parviendra a gagner ce pari de la sobriété. Alors on peut espérer que petit à petit, de pénurie en pénurie et de conflits en conflits, l'humanité sera rendu à une société plus respectueuse d'elle même et de son environnement. Jusque là, je vous souhaite à tous une belle vie, égoïste ou non !
C’est marrant tous les commentaires bien pensants prônent un retour en arrière, a la décroissance etc... Personne ici ne pense que la croissance et donc l’innovation peuvent permettre une consommation et une vie moins nocive pour la planète?
On a déjà les capacités pour purifier l’air (c’est très coûteux et pas encore super au point mais ça existe déjà), rouler/voler/naviguer sans hydrocarbure etc... vu l’évolution ultra rapide (plus d’innovations depuis 2000 que de 1900 a 2000...) je suis plutôt optimiste !
C’est pour cela que pour moi, il y a un mélange d’aveuglement dans le sens où ils minimisent la situation et une part d’incompétence dans le sens où ils n’ont pas la capacité de modifier un système si complexe et ramifié.
Il existe un très bon livre sur ce sujet, celui de Pablo Servigne : "Comment tout peut s'effondrer ?". Excellente entrée en matière pour ceux qui veulent s'essayer ou découvrir la collapsologie. Pour les moins littéraires, cet auteur est présent dans plusieurs vidéos sur YouTube.
Il est très bon dans l'explication non seulement du pourquoi d'un éventuel effondrement (désastre écologique, disparation des énergies fossiles, crash économique) mais aussi dans le questionnement qui cherche à savoir ce que deviendrait notre civilisation suite à cet effondrement.
Personnellement, je pense que cette science qu'est la collapsologie prend de l'ampleur dans les pensées générales et collectives. Certes, l'importance de l'écologie et du développement durable paraît de plus en plus ancrée dans nos esprits mais néanmoins, l'idée que nous allons dans un mur semble se répandre dans les discussions.
Sans source d’énergie miracle infinie et non polluante, impossible de continuer notre course au progrès à la vitesse où nous allons actuellement. Même nos « énergies renouvelables » actuelles sont encore basées sur les énergies fossiles dans leurs mises en place. Mais tu as raison, nous pouvons rêver d’un miracle scientifique concernant l’énergie.
A mon avis techniquement ce n’est pas possible, à partir du moment où il y a production de masse, c’est mauvais signe. (Les autres auront, j’imagine, les mots et une théorie à exposer, ce que je n’ai malheureusement pas...)
Et imagine la secousse qu’il faudrait pour changer la conscience du monde ENTIER ??? Je suis intimement persuadé que même là voiture dans le mur, ils continueront d’accélérer jusqu’à la panne sèche tant qu’il y aura 1$ à se faire... (Oui je crois en l’humanité, ça se sent hein ? Lol)
Je me demande ce que Vandamme aurait dit à propos de ce sujet.
Qu'est ce qui vous empêche de participer à un débat publique, vous ne faites que critiquer ceux et celles qui essaient de faire bouger les lignes, vos jolis discours de pseudo intellectuels de collège sur la corruption ou la bêtise des politiciens est affligeante. Il y a deux façons de donner le pouvoir à des incompétents, voter pour eux ou ne pas voter. Bougez vous et créez un mouvement, un parti. Un con qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis...
En lisant ces commentaires, j'ai l'impression que la plupart des contributeurs décrivent un monde dans lequel la masse ignorante, dont ils s'excluent de fait, va dans le mur comme des bœufs, car la méchante élite capitaliste les y pousse pour son profit.
Je trouve ça d'une condescendance crasse.
Qui ici agit vraiment pour la décroissance ?
Qui a encore sa télé à tube cathodique ?
Qui a fait réparer sa machine à laver, même si ça coûte plus cher, plutôt que d'en acheter une autre ?
Qui éteint tous ses appareils plutôt que de les laisser en veille ?
Et je pourrai continuer longtemps. Arrêtez de croire que vous savez, et que vous regarder le monde des moutons de haut en n'en faisant pas parti. La plupart des gens savent, mais refusent de faire leur part d'effort, et se déculpabilisent en accusant une élite malfaisante, bien pratique pour se déresponsabiliser.
Chaque consommateur est responsable, et je sais que j'en fait parti. Comme un fumeur qui sait que ce qu'il fait est mauvais pour lui, mais qui fume quand même. Le seul responsable c'est lui, pas l'industrie de tabac.
Cherchez l'erreur...
Pierre Rabhi a écrit "la part du colibri", où il raconte une légende d'origine sud-américaine je crois, où un feu ravage la jungle. Et alors que tous les animaux fuient, le colibri fait des aller-retours depuis la rivière, et arrose l'incendie avec le peu d'eau qu'il peut porter. Et quand les autres animaux lui prétendent que ce qu'il fait est inutile, il répond "peut être, mais je fais ma part"
C'est un peu le pari de Blaise Pascal (si c'est bien lui, ma mémoire est mauvaise) : soit on ne fait rien, la société s'effondre, on disparaît, tout s'achève,
Soit chacun fait ce qu'il peut, et si on s'en sort, tant mieux, et si on s'en sort pas, et bien chacun aura sa conscience pour soi
Il est au moins rassurant de voir qu'un paquet de monde commence à prendre conscience de l'urgence écologique ! (sans aucun rapport avec les élections, je trouve seulement ces mots appropriés)
A quand un système de vote électronique ?
Ouais bof, les simulations ...
Il suffit de changer 1 ou 2 paramètres qui avaient été estimés "au pif" pour trouver une conclusion différente.
7 milliards de personnes occupent la ville des Ste Marie de la mer, en un tas de 140cm. Nous sommes une crotte sur terre.
Certains alarmistes nous décrivent des avenirs ignobles, comme les prédicateurs dans la rue pendant la conquête de l'ouest. Les gens ont toujours été fascinés par l'apocalypse.
Je fais parfaitement confiance à la plus grande qualité de l'homme : sa faculté d'adaptation.
Oui l’homme s’adaptera sûrement pour survivre mais nous passerons de 7 milliards à quelques millions soit progressivement soit dans le chaos le plus total.
Je te rejoins sur le fait que tout le monde est responsable et que chacun a sa part à faire même la plus infime. Comme le colibri, c’est toujours mieux d’agir à son échelle que de ne rien faire du tout. Et même si cela n'empêchera pas l’éventuel effondrement, cela pourrait permettre à chacun d’y survivre en amorçant d’ores et déjà son adaptation par la modification de ces besoins et l’augmentation de sa résilience. Toutefois, il faut tout de même dénoncer que ceux qui ont le pouvoir et la capacité de changer les choses par la loi, par la fiscalité, par des décisions ne font rien car ils ne voient pas le problème, car ils ne voient pas les effets néfastes à leur niveau, car le système est ainsi fait qu’il est difficile de le changer, car ils s’occupe d’un pays et que prôner la décroissance c’est perdre la course contre les autres et donc perdre leur mandat. C’est la collusion entre ambitions à court terme et décisions à long terme.