Quand une panne d'électricité fait émerger le hip hop

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Une panne de courant généralisée qui dura 24 heures en 1977 à New-York est en grande partie à l'origine de l'explosion du mouvement hip-hop. Les nombreux pillages de magasin d'électronique survenus permirent à des centaines de jeunes DJ de se procurer des platines, bien trop chères autrement.

Le mouvement hip-hop (dance, graffitis, mixage, phrasé) était apparu déjà depuis 1973 à New York mais se développait de façon très confidentielle, lors d’événements improvisés en plein air par les MCs (maîtres de cérémonie) dans des terrains vagues, des hangars abandonnés. Le hip-hop se posait en contre-culture du mouvement disco, alors en plein essor, avec ses codes de la rue. Les DJs New-Yorkais reprenaient des samples de soul et de funk et les rappeurs posaient dessus leurs textes.
Ce développement s'est fait très lentement au début car les platines coûtaient bien trop cher pour la grande majorité des jeunes talents en herbe qui venaient des ghettos New-Yorkais (notamment du Bronx). On comptait seulement une poignée de groupes/artistes de Hip Hop dans l'agglomération New-Yorkaise jusqu'à 1977. Les vols de platines lors du blackout de juillet 1977 ont vu le nombre de jeunes DJs exploser, on pouvait ensuite croiser des artistes Hip Hop "à chaque coin de rue", selon Disco Wizz (l'un des tout premiers DJs).


Commentaires préférés (3)

J’imagine qu’il s’agit d’une traduction de l’anglais. Dans notre langue, DJ au pluriel ne prend pas de « s » (des DJ). Ces « s » sont une spécificité anglo-saxonne, les abréviations - sauf exceptions - sont invariables en langue française.
Bonne journée.

La grande panne d’électricité précédente a eu lieu en 1965 et serait la cause d’une petite explosion démographique 9 mois plus tard. Quand la télé est en panne..

Ce sujet est très bien décrit dans la série d'interview Hip-Hop Evolution sur Netflix. Cela retrace l'origine du Hip-Hop en interrogeant les pionniers New-Yorkais (j'applique l'explication d'un précédent commentaire sur l'orthographe) : dj Kool Herc, Coke La Rock, Grandmaster Flash... Puis au fil des épisodes, on quitte New York pour se diriger vers la côte ouest et le sud.


Tous les commentaires (67)

À la première lecture, j’ai cru que le mouvement hip-hop en utilisant massivement les platines volées avait contribué au black-out permettant ainsi de voler les platines.
Ce qui aurait été gênant du point de vue de la causalité.

J’imagine qu’il s’agit d’une traduction de l’anglais. Dans notre langue, DJ au pluriel ne prend pas de « s » (des DJ). Ces « s » sont une spécificité anglo-saxonne, les abréviations - sauf exceptions - sont invariables en langue française.
Bonne journée.

La grande panne d’électricité précédente a eu lieu en 1965 et serait la cause d’une petite explosion démographique 9 mois plus tard. Quand la télé est en panne..

Puisqu'on en est à parler d'orthographe, j'aimerais rappeler également que "New York" s'écrit avec un espace et non un tiret entre les mots, car ce nom n'a pas été francisé et garde sa graphie anglaise. Par contre, les habitants de New York sont des New-Yorkais et des New-Yorkaises (cette fois-ci avec tiret et majuscule, car c'est un nom composé). Si nous parlons des "ghettos new-yorkais", on met une minuscule et un tiret, car c'est un adjectif composé.

Pour complexifier la chose, par exemple à Bordeaux, il existe la rue de New-York ou à Paris, l'avenue de New-York (cette fois-ci avec un tiret, car c'est un nom composé de rue).
Enfin, l'ancien nom de la ville de New York était "Nouvelle-Amsterdam" et s'écrivait avec tiret.

Ce sujet est très bien décrit dans la série d'interview Hip-Hop Evolution sur Netflix. Cela retrace l'origine du Hip-Hop en interrogeant les pionniers New-Yorkais (j'applique l'explication d'un précédent commentaire sur l'orthographe) : dj Kool Herc, Coke La Rock, Grandmaster Flash... Puis au fil des épisodes, on quitte New York pour se diriger vers la côte ouest et le sud.

Formidable anecdote, comme quoi le destin fait bien les choses parfois. La discrimination monétaire qui bloquais l’expansion du hip-hop a baissé la garde 24h et ça a suffit à créer des générations de artistes et de fans à travers le monde jusqu’à devenir une des music les pus écouter aujourd’hui

a écrit : Formidable anecdote, comme quoi le destin fait bien les choses parfois. La discrimination monétaire qui bloquais l’expansion du hip-hop a baissé la garde 24h et ça a suffit à créer des générations de artistes et de fans à travers le monde jusqu’à devenir une des music les pus écouter aujourd’hui discrimination monétaire? ça justifie les cambriolages et les pillages?

a écrit : Ce sujet est très bien décrit dans la série d'interview Hip-Hop Evolution sur Netflix. Cela retrace l'origine du Hip-Hop en interrogeant les pionniers New-Yorkais (j'applique l'explication d'un précédent commentaire sur l'orthographe) : dj Kool Herc, Coke La Rock, Grandmaster Flash... Puis au fil des épisodes, on quitte New York pour se diriger vers la côte ouest et le sud. Afficher tout non, tu n'appliques pas : tu aurais dû écrire «pionniers new-yorkais», sans majuscules

a écrit : discrimination monétaire? ça justifie les cambriolages et les pillages? Tu as assez d’info dans l’anecdote

"Jeunes talents en herbe", bien adapté pour le hip-hop cette expression

a écrit : Tu as assez d’info dans l’anecdote un voleur, c'est un voleur
il n'y a rien de "romantique"

a écrit : un voleur, c'est un voleur
il n'y a rien de "romantique"
Romantique ?

a écrit : discrimination monétaire? ça justifie les cambriolages et les pillages? Oui ça peut justifier. Quand une partie de la population, c'est à dire la majorité des afroaméricains est mise sur la touche et qu'on les empêche de vivre, ils vont aller chercher leur voie d'émancipation tout seuls. Il y'en a qui volent pour le plaisir de voler et d'autres qui dérobent par nécéssité, dans une démarche de survie.

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a écrit : un voleur, c'est un voleur
il n'y a rien de "romantique"
Sauf gentleman cambrioleur, « il lui fait porter des fleurs » quand même...

a écrit : un voleur, c'est un voleur
il n'y a rien de "romantique"
Ô détenteur de la morale ultime,

Un bon voleur ne se fait jamais attrapé, et dans certains cas, comme ici par exemple, ça en fait même un très bon artiste qui produit un art toujours présent presque 50 ans après ;)

Pourquoi ne pas nous dire ton idée très clairement au lieu de tourner autour du pot? On commence par penser que le hip hop est une sous culture, qui n'intéresse que les banlieusards illettrés pour bifurquer sur la France et ses banlieues et finir par cracher avec l'immigration et tout ce qu'elle apporte (d'autres arts, d'autres sonorités musicales..).

Ne te prends pas trop la tête avec ça, votre télé et vos médias s'en chargent.

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android

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a écrit : J’imagine qu’il s’agit d’une traduction de l’anglais. Dans notre langue, DJ au pluriel ne prend pas de « s » (des DJ). Ces « s » sont une spécificité anglo-saxonne, les abréviations - sauf exceptions - sont invariables en langue française.
Bonne journée.
En l’occurrence il ne s’agit pas d’une abréviation française mais d’un emprunt à la langue anglaise. Il suit donc, conformément à l’usage, les règles de la langue d’origine.

On écrit donc bien un DJ (prononcé didjè), des DJs (didjèz), comme on écrit un minimum, des minima, un stimulus, des stimuli, un barman, des barmen, un land, des länder, un goy, des goyim, un ksar, des ksour, etc.

À professeur, professeur et demi ;)

a écrit : Ô détenteur de la morale ultime,

Un bon voleur ne se fait jamais attrapé, et dans certains cas, comme ici par exemple, ça en fait même un très bon artiste qui produit un art toujours présent presque 50 ans après ;)

Pourquoi ne pas nous dire ton idée très clairement au lieu de tourner autour du
pot? On commence par penser que le hip hop est une sous culture, qui n'intéresse que les banlieusards illettrés pour bifurquer sur la France et ses banlieues et finir par cracher avec l'immigration et tout ce qu'elle apporte (d'autres arts, d'autres sonorités musicales..).

Ne te prends pas trop la tête avec ça, votre télé et vos médias s'en chargent.
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Merci ! Je voit que tu as compris la même chose que moi dans ses message, ça me fait marrer ce genre d’apriori.

a écrit : En l’occurrence il ne s’agit pas d’une abréviation française mais d’un emprunt à la langue anglaise. Il suit donc, conformément à l’usage, les règles de la langue d’origine.

On écrit donc bien un DJ (prononcé didjè), des DJs (didjèz), comme on écrit un minimum, des minima, un stimulus, des stimuli, un bar
man, des barmen, un land, des länder, un goy, des goyim, un ksar, des ksour, etc.

À professeur, professeur et demi ;)
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Juste pour te dire que les emprunts aux langues étrangères ne suivent pas obligatoirement les règles de la langues d'origine. En Anglais, les noms propres prennent un "S" quand on parle de la famille ex The Simpsons
en Français les noms propres sont invariables : ex Les Simpson
Pour les DJ, on a, au pluriel, sur les sites spécialisés, les formes DJ, DJs ou DJ's .. parfois deux formes différentes dans le même paragraphe, ce qui ne facilite pas le choix. Je pense que comme on utilise ce mot dans un texte français, on devrait utiliser par précaution la règle française - bien que par ailleurs j'ai déjà vu des sigles français mis au pluriel.

a écrit : Ô détenteur de la morale ultime,

Un bon voleur ne se fait jamais attrapé, et dans certains cas, comme ici par exemple, ça en fait même un très bon artiste qui produit un art toujours présent presque 50 ans après ;)

Pourquoi ne pas nous dire ton idée très clairement au lieu de tourner autour du
pot? On commence par penser que le hip hop est une sous culture, qui n'intéresse que les banlieusards illettrés pour bifurquer sur la France et ses banlieues et finir par cracher avec l'immigration et tout ce qu'elle apporte (d'autres arts, d'autres sonorités musicales..).

Ne te prends pas trop la tête avec ça, votre télé et vos médias s'en chargent.
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OUI, le Hip-hop est une sous culture, comme le sont TOUS les genres de musiques, de Mozart à la variété poitevine et le biniou breton. Ce ne sont que des rameau d'un art qui s'appelle la musique. OUI, chaque CSP a son genre de musique préféré, souvent différents des autres, OUI on entend plus souvent du Hip-hop à Bobigny qu'à Versailles, NON personne ne crache ici sur les immigrés (il y a beaucoup de New-yorkais en banlieue?)
Dans ma banlieue on entend surtout du Raï, et ça ne me dérange pas plus que ça
Arrête de jouer les persécutés et pète un coup, personne ne te reproche les genres musicaux que tu n'aimes pas, moi de mon côté, je t'assure que j'en ai rien à fiche, et qu'aucun genre musical QUEL QU'IL SOIT ne mérite qu'on se prenne la tête
Par contre, des mecs qui entrent dans un magasin, qui prennent du matos et s'en vont sans payer, c'est des voleurs point barre