L'exécution d'un condamné à mort peut se révéler laborieuse, même pour un peloton d'exécution. À titre d'exemple, Roger Degueldre, lieutenant français membre de l'OAS, fut atteint par une seule balle sur celles des onze tireurs. Six balles furent ensuite nécessaires pour lui donner le coup de grâce.
Commentaires préférés (3)
Pour la dizaine de militaires qui tirent "à côté", je dirai neuf, il y a toujours un fusil chargé à blanc, afin que chacun des tireurs puisse penser que ce n'est pas lui qui a tué le condamné. Ce qui empêche aussi la hiérarchie d'accuser les "mauvais" tireurs individuellement, comme dans cet exemple, personne ne sait qui avait la balle à blanc
De plus, s'agissant des questions sur le calibre, la distance etc, elles ont très certainement un caractère humoristique car selon moi c'est un petit clin d'oeil à l'anecdote récente concernant le tir à l'arc.
Bref, ma conclusion est que si les commentaires ne vous intéressent pas ou semblent selon vous grotesques, et bien arrêtez tout simplement de les lire, au lieu de critiquer.
Tous les commentaires (47)
Je n'imagine pas la galère dans les deux camps, j'espère que la sixième balle à été donner au second tour et non au sixième...
Maintenant les tireurs des pelotons d’exécution se mettent en groupe et tirent tous dans le même sens. Autrefois, les militaires se mettaient en cercle autour du condamné. Cette pratique a été abandonnée quand l'État-Major s'est inquiété du nombre de victimes dénombrées à chaque exécution
L'impact était-il plus petit qu'une pièce d'un euro ?
Pourtant une balle de gros calibre à bout portant est sure , propre et efficace
Six balles apres le peloton ... Un second revolver ... Et une dizaine de militaires qui ont refuse de l'executer.
Un hero de guerre (9 citations )qui n'a pas plus a de Gaulle .
Pour la dizaine de militaires qui tirent "à côté", je dirai neuf, il y a toujours un fusil chargé à blanc, afin que chacun des tireurs puisse penser que ce n'est pas lui qui a tué le condamné. Ce qui empêche aussi la hiérarchie d'accuser les "mauvais" tireurs individuellement, comme dans cet exemple, personne ne sait qui avait la balle à blanc
Vous pouvez développer, s'il vous plaît ?
ce qui est drôle sur ce site, c'est que tout est presque toujours analysé d'un point de vue strictement technique : un homme se fait fusiller et on demande quel était le calibre des balles, leur alliage, quelle figure géométrique formaient les tireurs, quelle était la pluviométrie ce jour-là, etc. C'est tout simplement grotesque.
De plus, s'agissant des questions sur le calibre, la distance etc, elles ont très certainement un caractère humoristique car selon moi c'est un petit clin d'oeil à l'anecdote récente concernant le tir à l'arc.
Bref, ma conclusion est que si les commentaires ne vous intéressent pas ou semblent selon vous grotesques, et bien arrêtez tout simplement de les lire, au lieu de critiquer.
La mort avant le déshonneur
"Médaille militaire" quand il était sous-off, "Croix de guerre", Croix de la valeur militaire", "Chevalier de la Légion d'honneur", "Commandeur de la Légion of merit" (distinction américaine décernée pour bravoure au combat auprès des armées américaines)... Voilà un gars qui avait servi son pays comme rarement.
Comment un homme comme ça aurait-il pu soutenir la traitrise et le mensonge de De Gaulle sur le balcon à Alger : "Je vous ai compris..." ? Pour quelques semaines après ne négocier qu'avec le FLN, quelques mois après faire voter "l'Autodétermination", puis donner l'indépendance à l'Algérie en laissant sur le carreau près d'un million de personnes (français et harkis) se faire massacrer par le FLN... Qui, sur place à ce moment là, peut prétendre ne pas vouloir prendre les armes pour se défendre ? En 1966 lors d'une interview, De Gaulle lui même a avoué avoir menti ce jour là à Alger, et que tout était prémédité...
Je ne mélange pas ici les bienfaits ou méfaits d'une colonisation (l'indépendance était sans doute inéluctable) ; je dis qu'un Président chef de guerre, militaire de surcroît, a trahi son pays et menti à ses officiers et à toute une population en négociant en cachette avec "l'ennemi" ; pour quelques accords de gaz semble t-il...
Qui était le traitre ? Les militaires n'ont pas été dupes d'ailleurs : si une seule balle sur onze a touché Degueldre c'est parce que 10 ont tiré à côté... Plusieurs officiers ont refusé de commander le peloton d'exécution et ont été emprisonnés et dégradés... Un général en charge s'est suicidé pour ne pas avoir à exécuter l'ordre... Voilà une bien triste période de l'histoire de la france qui entâche sacrément le curricumum d'un pourtant "grand homme" par ailleurs.
de gaulle avait des défauts, mais il voulait arrèter la guerre coute que coute, là ou ce soit disant héro ne voulait que la continuer, continuer l'esclavage.
car oui, tu ne veut pas en parler, mais la colonisation, ça n'a été qu'une forme d'esclavage. et quand on voit toutes les horreurs faites par les militaires français, on ne peut à aucun moment parler de héros.
Roger Degueldre avait su jouer de ce sentiment qu'il partageait : "On nous a trompés, disait il, on nous a fait tromper des gens. On leur a dit : on restera, et l'on veut aujourd'hui dégager ? Pas question. Nous on reste. Par tous les moyens. C'est la voie de l'honneur...et de la réussite. Puisque le FLN est devenu un interlocuteur valable par le terrorisme nous le deviendrons par le même moyen, en éliminant nos ennemis !"
(...)
C'est au PC du boulevard Marcel-Duclos que Degueldre, véritable aiguilleur de la mort, vérifiait les fiches opérationelles et y apposait ses deux lignes terrifiantes :
"ABAO/ORO/Z.A1
Pour OPS ponctuelle"
Deux lignes qui condamnaient à mort. OPS ponctuelle C'avait un côté sérieux mais ça voulait dire deux balles dans la tête.
Sur ces fiches, l'avis d'un informateur classé A1., c'est à dire de toute confiance, suffisait à Degueldre. Sur quelques lignes tapées à la machine il décidait de la vie d'un homme.
Voici la fiche d'un "condamné" trouvée dans les archives OAS :
"Bulletin de renseignement:
Origine : Eve / Paulette (cad le Dr Pérez) Valeur A1
Cornu Georges 3 chemin des Glycines Alger.
Se déplace toujours sur moto de marque Ariel A immatriculée 659 BC 9A. Communiste notoire et propagandiste acharné. Cet individu a été mis à la porte plusieurs fois à la suite de sa propagande en faveur de PCA (parti communiste Algérien). Se targue d'avoir énormément voyagé et de tout connaître, mais en fait, n'a aucun métier dans les mains...Par contre possède une langue qui dans nos intérêts, aurait sacrément besoin d'être raccourcie !"
Au bas de la fiche, de la main de Dgueldre, le verdict :
ABAO/ORO/Z A1
Pour OPS ponctuelle." La mort !
Yves Courrière - Les feux du desespoir
Rien à voir mais j’en profite car c’est un mot qui revient régulièrement. HÉROS est un mot invariable qui prend un S au singulier ET au pluriel.
Hero est en anglais.
Sinon, comme les autres je me demande comment 9 tireurs sur 10 ont pu manquer leur cible c’est curieux quand même. Et au final ça peut représenter plus de souffrance pr le condamné s’il ne meurt pas lors du seul tir qui le touche. Plus qu’à recommencer.