Le coefficient de Gini mesure les inégalités d'un pays

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Le coefficient de Gini est une statistique permettant d'évaluer les inégalités au sein d'une population et la répartition des richesses. Un coefficient de “1” équivaut à une société ou une seule personne accapare toute la richesse et “0” indique que tout le monde possède exactement la même chose. En France, le coefficient de Gini était de 0,292 en 2015. Les Etats-unis et Singapour étaient les deux pays développés les plus inégalitaires avec respectivement un coefficient de Gini de 0,380 et 0,458.

Le pays le plus inégalitaire est le Chili avec 0,501 et le pays le plus égalitaire est l'Islande avec 0,244


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L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas tellement intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.

a écrit : Idéale selon quoi ? Bah oui, zéro a priori Quand on y réfléchit pas forcément.
Déjà, est ce que on en a vraiment quelque chose à faire d'être tous égaux en terme de capital tant que l'on vit tous selon ses ambitions ?

Et puis c'est quand même terriblement matérialiste de considérer une égalité de richesse parfaite comme une fin en soi. Ça veut dire que argent = bonheur ?

D'ailleurs est ce que l'égalité en terme de capital est elle vraiment un indicateur valable ? Je m'explique : certaines personnes ont des passions peu onéreuses (randonnées, lecture, foot etc.), d'autres en ont des beaucoup plus onéreuses (ski, navigation etc.) Dans une société basée sur l'égalité du capital il faudrait soit supprimer les passions onéreuses (car personnes n'aurait d'argent pour les faire) soit faire supporter le coût de ces passions onéreuses aux personnes qui n'ont pas ces passions, ce qui serait injuste. Tandis qu'en laissant une certaines liberté dans la répartition des richesses tu laisses la possibilité aux personnes ayant des passions onéreuses de vivre leurs passions. Et à la fin, dans une société bien construite chaque personne peut vivre ses passions.

De plus, la capacité de mise en mouvement d'un peuple pour un projet, une direction ou un avenir (lutte contre le changement climatique par exemple) est peut être plus efficace si une petite partie de la population concentre une partie de la richesse entre ses mains. (Petit parallèle avec la politique, c'est bien connu qu'en situation de crise, un seul chef est plus efficace qu'une assemblée.)

Vous l'avez compris, selon moi l'égalité parfaite en terme de richesse n'a pas de sens.

a écrit : L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas telle
ment intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.
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Bonjour, votre commentaire est très intéressant mais votre 1er paragraphe est complètement faux ! L'indice de Gini a baissé en France de 1970 à 1998 et est aujourd'hui soumis à de fortes variations depuis 1998, à la hausse comme à la baisse, même si globalement il n'est plus redescendu à son niveau de 1998.
Le lien avec l'indice de Gini en France depuis 1970 de l'observatoire des inégalités : www.inegalites.fr/Les-inegalites-de-niveau-de-vie-en-voie-de-stabilisation

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Comparé à nos amis d'Europe, la France est elle bien positionnée ? Est ce qu'il existe une répartition "idéale" des richesses (un coefficient de Gini vers lequel il faudrait tendre) ?

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a écrit : Comparé à nos amis d'Europe, la France est elle bien positionnée ? Est ce qu'il existe une répartition "idéale" des richesses (un coefficient de Gini vers lequel il faudrait tendre) ? Idéale selon quoi ? Bah oui, zéro a priori

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a écrit : Idéale selon quoi ? Bah oui, zéro a priori Zéro, selon les canons progressistes-humanistes-droitsdelhommistes-sjw-padamalgamistes-nonbinaires-glutenintolérants du XXIe siècle ?

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Si l'idée est bonne, rien ne dit que (en tout cas dans l'anecdote) que l'indice en question est de qualité et que l'information qu'il fourni est fiable
Restons prudent donc

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L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas tellement intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.

Le site de l'OECD donne plein de données dessus (cf. Mes liens plus bas).
Par exemple, si en France notre indice de Gini est à 0.3 environ, c'est notamment dû à notre forte imposition qui tend à répartire les rihhesses (l'indice de Gini sans impôts ni taxes serait en France à 0.5 environ) .

Pour le positionnement de la France dans le monde, le pays se situe plus ou moins dans le top 20% (à noter que l'indice n'est pas disponible pour tous les pays et pour chaque année, donc un nombre qualitatif plus que quantitatif).

Sites:

oecd.org/social/income-distribution-database.htm

stats.oecd.org/Index.aspx?queryid=66670#

Edit: un lien pas bon ;-)

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a écrit : Idéale selon quoi ? Bah oui, zéro a priori Quand on y réfléchit pas forcément.
Déjà, est ce que on en a vraiment quelque chose à faire d'être tous égaux en terme de capital tant que l'on vit tous selon ses ambitions ?

Et puis c'est quand même terriblement matérialiste de considérer une égalité de richesse parfaite comme une fin en soi. Ça veut dire que argent = bonheur ?

D'ailleurs est ce que l'égalité en terme de capital est elle vraiment un indicateur valable ? Je m'explique : certaines personnes ont des passions peu onéreuses (randonnées, lecture, foot etc.), d'autres en ont des beaucoup plus onéreuses (ski, navigation etc.) Dans une société basée sur l'égalité du capital il faudrait soit supprimer les passions onéreuses (car personnes n'aurait d'argent pour les faire) soit faire supporter le coût de ces passions onéreuses aux personnes qui n'ont pas ces passions, ce qui serait injuste. Tandis qu'en laissant une certaines liberté dans la répartition des richesses tu laisses la possibilité aux personnes ayant des passions onéreuses de vivre leurs passions. Et à la fin, dans une société bien construite chaque personne peut vivre ses passions.

De plus, la capacité de mise en mouvement d'un peuple pour un projet, une direction ou un avenir (lutte contre le changement climatique par exemple) est peut être plus efficace si une petite partie de la population concentre une partie de la richesse entre ses mains. (Petit parallèle avec la politique, c'est bien connu qu'en situation de crise, un seul chef est plus efficace qu'une assemblée.)

Vous l'avez compris, selon moi l'égalité parfaite en terme de richesse n'a pas de sens.

Très intéressant ce coefficient malgré ses limites. On voit qu'en France il est descendu sous Giscard et au premier mandat de Mitterrand, qu'il est un peu remonté de 90 à 95 donc pendant la cohabitation Mitterrand/Balladur, est resté stable au début de Chirac mais est bien remonté à l'arrivée de Jospin en 1er ministre, a diminué sous Raffarin mais est remonté sur la fin de Chirac, est resté stable un temps au début de Sarkozy puis est monté en flèche en seconde partie de mandat et à diminué la première année de Hollande puis est resté stable.
Tout ça pour dire que les politiques n'ont pas l'air d'influer plus que ça selon leur couleur politique même si j'entends qu'entre leur arrivée en fonction et l'évolution de l'indice il devrait y avoir un délai. (À part peut-être Chirac deuxième mandat et Sarkozy où l'indice est bien montée 2-3 ans après leur arrivée au pouvoir).

J'aurai aimé connaître celui d'un vrai pays communiste (donc pas la Chine) mais on ne connaît pas celui de la Corée du Nord (de toutes façons on ne connaît rien sur la Corée du Nord).

PS : il y a quand même beaucoup de pays dont le coefficient est inconnu en Afrique. Pour savoir comment sont réparties les richesses en Afrique il faut sûrement regarder le coefficient des pays européens (bim ça dénonce !).

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Gini : la plus chaude des boissons froides

a écrit : Idéale selon quoi ? Bah oui, zéro a priori OUAIIIS tout appartient à tout le monde!

Je crois qu'on a déjà essayé! ^^

a écrit : L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas telle
ment intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.
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Bien expliqué, mais quid de l'"indice de Falaise"? le revenu le plus bas via le plus haut de la planète?

Je plaisante, j'ai bien compris comment ça marche, mais...

a écrit : Zéro, selon les canons progressistes-humanistes-droitsdelhommistes-sjw-padamalgamistes-nonbinaires-glutenintolérants du XXIe siècle ? Le communisme, parce que c'est comme ça que ça s'appelle, n'est pas une invention du XXIe siècle mais plutôt du XIXe.

a écrit : L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas telle
ment intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.
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Bonjour, votre commentaire est très intéressant mais votre 1er paragraphe est complètement faux ! L'indice de Gini a baissé en France de 1970 à 1998 et est aujourd'hui soumis à de fortes variations depuis 1998, à la hausse comme à la baisse, même si globalement il n'est plus redescendu à son niveau de 1998.
Le lien avec l'indice de Gini en France depuis 1970 de l'observatoire des inégalités : www.inegalites.fr/Les-inegalites-de-niveau-de-vie-en-voie-de-stabilisation

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a écrit : Bonjour, votre commentaire est très intéressant mais votre 1er paragraphe est complètement faux ! L'indice de Gini a baissé en France de 1970 à 1998 et est aujourd'hui soumis à de fortes variations depuis 1998, à la hausse comme à la baisse, même si globalement il n'est plus redescendu à son niveau de 1998.
Le lien avec l'indice de Gini en France depuis 1970 de l'observatoire des inégalités : www.inegalites.fr/Les-inegalites-de-niveau-de-vie-en-voie-de-stabilisation
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Oui tout à fait, j'ai pris la courbe du revenu brut pour celle du coefficient de Gini dans le document que je lisais.
Merci pour la correction.

a écrit : Le communisme, parce que c'est comme ça que ça s'appelle, n'est pas une invention du XXIe siècle mais plutôt du XIXe. Ah non non non désolé, le communisme c'est un petit joueur à côté de la dictature de l'égalité qui nous attend.

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a écrit : L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas telle
ment intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.
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Mieux que l'anecdote !

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a écrit : Quand on y réfléchit pas forcément.
Déjà, est ce que on en a vraiment quelque chose à faire d'être tous égaux en terme de capital tant que l'on vit tous selon ses ambitions ?

Et puis c'est quand même terriblement matérialiste de considérer une égalité de richesse parfaite comme une
fin en soi. Ça veut dire que argent = bonheur ?

D'ailleurs est ce que l'égalité en terme de capital est elle vraiment un indicateur valable ? Je m'explique : certaines personnes ont des passions peu onéreuses (randonnées, lecture, foot etc.), d'autres en ont des beaucoup plus onéreuses (ski, navigation etc.) Dans une société basée sur l'égalité du capital il faudrait soit supprimer les passions onéreuses (car personnes n'aurait d'argent pour les faire) soit faire supporter le coût de ces passions onéreuses aux personnes qui n'ont pas ces passions, ce qui serait injuste. Tandis qu'en laissant une certaines liberté dans la répartition des richesses tu laisses la possibilité aux personnes ayant des passions onéreuses de vivre leurs passions. Et à la fin, dans une société bien construite chaque personne peut vivre ses passions.

De plus, la capacité de mise en mouvement d'un peuple pour un projet, une direction ou un avenir (lutte contre le changement climatique par exemple) est peut être plus efficace si une petite partie de la population concentre une partie de la richesse entre ses mains. (Petit parallèle avec la politique, c'est bien connu qu'en situation de crise, un seul chef est plus efficace qu'une assemblée.)

Vous l'avez compris, selon moi l'égalité parfaite en terme de richesse n'a pas de sens.
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L'égalité parfaite a d'autant moins de sens que tout le monde ne pense pas pareil, n'a donc pas les mêmes ambitions, et certains se démèneront pour des richesses là où d'autres préféreront se contenter de ce qu'ils ont. On n'a certes pas tous la même chance et les mêmes opportunités, mais plus que ça, c'est surtout une question d'appréhension de la richesse, et donc d'éducation. Je ne crois pas que l'un ou l'autre soit mieux, mais du coup si tout le monde ambitionne différemment, tout le monde s'enrichit différemment.

Un exemple pour illustrer : si un médecin et un balayeur touchent le même salaire, qui va faire l'effort de devenir médecin, sachant les études que ça demande, sachant qu'ils sont plus exposés à la bavure ? Autant devenir balayeur, non ? Rien que pour ça, je trouve qu'un système totalement égalitaire n'est pas viable.

a écrit : Idéale selon quoi ? Bah oui, zéro a priori Une répartition idéale sous-entendrait que personne ne manquerait de rien et que chacun soit récompensé à la hauteur de ses efforts, je suppose. Et si mon explication te convient, je n'ai aucune idée du coef idéal :D

a écrit : L'indice de Gini est surtout intéressant quand on le compare d'une année sur l'autre et que l'on détermine son évolution. Par exemple, depuis les années 1970 en France, l'indice de Gini a constamment augmenté. Les inégalités ont donc augmentées.

Par contre, il n'est pas telle
ment intéressant de comparer deux pays n'ayant pas les mêmes richesses globales car ils peuvent avoir la même valeur d'indice de Gini tout en ayant pas du tout les mêmes richesses. C'est pourquoi on sépare généralement les pays développés des pays en voie de développement et les pays pauvres dans l'analyse.
De plus, l'évolution de l'indice de Gini ne permet pas de savoir quelle tranche de la population s'est enrichie ou appauvrie. Si l'indice augmente, il est impossible de savoir si les riches se sont enrichis, si les pauvres se sont appauvries ou si les deux ont lieu en même temps. L'indice donne simplement "le taux d'écart" entre les plus riches et les plus pauvres pour un pays. Il n'existe pas tellement d'indice de Gini idéal car des écarts de revenus existeront toujours dans une population donnée mais plus cette indice tend vers le bas et plus le climat social est apaisé car c'est souvent les inégalités qui crée un climat sociale défavorable.

Pour compléter l'indice de Gini qui finalement représente l'éloignement de la courbe de Lorenz par rapport à la droite de parfaite égalité (Part accumulée de population en fonction de la part accumulée de richesse), il existe l'indice de Theil.

L'indice de Theil s'inspire de la mesure de l'entropie dans un système donné, c'est-à-dire qu'il mesure l'écart entre une distribution égalitaire uniforme et la distribution constatée. Plus une suite est désordonnée, plus son entropie est grande. Ici, plus les revenus sont dispersés, plus l'indice de Theil est élevé. Cet indice a la propriété de pouvoir être décomposé, c'est-à-dire qu'il peut s'additionner pour différents sous-groupes ou régions d'un pays.

La qualité de ces indices ne dépend pas de leurs valeurs mais de l'interprétation que l'on en fait.
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Outil très intéressant. Reste a savoir comment on mesure cette richesse. En 1973, choc pétrolier. Récession , inflation : d'Estaing non réélu. Avant 1973, trente glorieuse.. pleine emploi

La répartition de la richesse au sein d'un groupe a toujours poser des problèmes. Dans certaine tribus traditionnelles les chasseurs échangeaient leur flèches. Et c'est celui à qui la flèche tueuse appartenait qui était considéré comme ayant tuer l'animal. Tout ça pour éviter la grosse "chetron