Au début du XXe siècle, Isabelle Eberhardt fut une journaliste franco-suisse qui pour assouvir sa quête d'exotisme n'hésita pas à se grimer en homme dans des pays maghrébins. Effectuant des voyages, elle rapportait ses impressions et descriptions avec un style mature et réaliste pour son jeune âge.
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J'ai essayé de comprendre, en lisant les sources, ce qu'était son "jeune âge " qui n'est étayé par aucune autre information dans l'anecdote et j'ai découvert que cette anecdote contient des erreurs. Elle a vécu de 1877 à 1904, c'était donc au début du XXe siècle et il y a seulement un peu plus de 100 ans, ce qui fait une énorme différence : l'Algérie du début du XXe siècle n'a rien à voir avec ce qu'elle était un siècle plus tôt. Quand aux voyages, c'est plutôt un déménagement : elle a grandi en Suisse puis est partie en Algérie à 20 ans, avec sa mère. Elle y a vécu une partie du temps comme nomade, puis à été chassée et a vécu à Marseille avant de pouvoir retourner en Algérie, alors ce n'étaient pas vraiment des voyages d'exploration, plutôt un mode de vie, installée en Algérie et nomade une partie du temps. Elle a écrit à partir de 1900 environ et jusqu'à sa mort, lors d'une inondation alors qu'elle était affaiblie par la maladie, en octobre 1904. Son mode de vie libre en se mêlant à la population locale, contrairement aux autres Européens, à l'époque de la colonisation, lui a valu une biographie dès 2 ans après sa mort (puis des dizaines d'autres y compris récemment) ce qui montre qu'elle a eu une vie bien remplie pour une jeune fille morte à 27 ans, alors qu'elle avait seulement publié quelques articles de son vivant. La plupart de son oeuvre, dont des nouvelles, sera publiée après sa mort.
Attention à l'emploi de certain mots. Elle aimait revêtir des habits d'hommes et se déguiser en homme. "Se grimer" en homme, on ne sait pas.
"Se grimer" est un terme issu du monde du théatre et concerne surtout le maquillage du visage. A la base, cela veut dire "se dessiner des rides pour ressembler à un vieillard". Cela vient de l'Italien "grimo" signifiant ridé et cela a même donné le mot allemand "grimmig" voulant dire "grincheux, sombre". Ce verbe est de la même famille que le mot grimace. Je n'ai d'ailleurs pas trouvé de mention ou elle se maquille pour ressembler à un homme (fausse moustache ou fausse barbe par exemple). Se grimer et se déguiser n'est pas exactement la même notion.
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Petit erreur, il s'agit du début XXieme. Si on peut corriger c pas plus mal
J'ai essayé de comprendre, en lisant les sources, ce qu'était son "jeune âge " qui n'est étayé par aucune autre information dans l'anecdote et j'ai découvert que cette anecdote contient des erreurs. Elle a vécu de 1877 à 1904, c'était donc au début du XXe siècle et il y a seulement un peu plus de 100 ans, ce qui fait une énorme différence : l'Algérie du début du XXe siècle n'a rien à voir avec ce qu'elle était un siècle plus tôt. Quand aux voyages, c'est plutôt un déménagement : elle a grandi en Suisse puis est partie en Algérie à 20 ans, avec sa mère. Elle y a vécu une partie du temps comme nomade, puis à été chassée et a vécu à Marseille avant de pouvoir retourner en Algérie, alors ce n'étaient pas vraiment des voyages d'exploration, plutôt un mode de vie, installée en Algérie et nomade une partie du temps. Elle a écrit à partir de 1900 environ et jusqu'à sa mort, lors d'une inondation alors qu'elle était affaiblie par la maladie, en octobre 1904. Son mode de vie libre en se mêlant à la population locale, contrairement aux autres Européens, à l'époque de la colonisation, lui a valu une biographie dès 2 ans après sa mort (puis des dizaines d'autres y compris récemment) ce qui montre qu'elle a eu une vie bien remplie pour une jeune fille morte à 27 ans, alors qu'elle avait seulement publié quelques articles de son vivant. La plupart de son oeuvre, dont des nouvelles, sera publiée après sa mort.
Elle s'intègre parfaitement dans la société maghrébine et gagne la confiance des locaux. Elle emménage à Aïn Souffra le 20 octobre 1904. Le 21, le fleuve local (aussi appelé oued dans ces régions), déborde et se transforme en torrent. Voyant que sa maison risque d'être touché, elle se précipite pour récupérer ces écrits, récits de sa vie. Malheureusement, la maison s'effondre et on l'a retrouvera morte le 27 octobre. La plupart de ces écrits sont récupérables et seront publiés post mortem.
Attention à l'emploi de certain mots. Elle aimait revêtir des habits d'hommes et se déguiser en homme. "Se grimer" en homme, on ne sait pas.
"Se grimer" est un terme issu du monde du théatre et concerne surtout le maquillage du visage. A la base, cela veut dire "se dessiner des rides pour ressembler à un vieillard". Cela vient de l'Italien "grimo" signifiant ridé et cela a même donné le mot allemand "grimmig" voulant dire "grincheux, sombre". Ce verbe est de la même famille que le mot grimace. Je n'ai d'ailleurs pas trouvé de mention ou elle se maquille pour ressembler à un homme (fausse moustache ou fausse barbe par exemple). Se grimer et se déguiser n'est pas exactement la même notion.