Dans son testament, William Shakespeare n'a légué à son épouse que son "deuxième meilleur lit avec les meubles", alors que, légalement, elle avait droit au tiers de ses biens. On a longtemps pris cela comme un camouflet et la preuve qu'il n'aimait pas sa femme.
Commentaires préférés (3)
On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?
Pour les anglophobes :
"Les meubles font référence aux rideaux et à la housse de lit, qui faisaient partie du lit complet.
Ce legs n'est pas aussi inhabituel qu'il n'y paraît, et il est peu probable qu'il ait été voulu comme le snobisme qu'il nous apparaît aujourd'hui.
À l'époque de Shakespeare, un lit était un article coûteux et luxueux, généralement considéré comme un précieux héritage à transmettre aux générations suivantes plutôt qu'à un conjoint survivant. Dans un monde où le statut social était très prisé, les gens étaient désireux de montrer leur richesse à chaque occasion possible. Il n'était pas rare que le "meilleur lit" soit gardé dans une des chambres du rez-de-chaussée, afin que tous les visiteurs puissent voir à quel point vous vous portez bien. C'était également le lit qui était offert aux hôtes, de sorte que le "deuxième meilleur lit" mentionné dans le testament de Shakespeare était probablement le lit de mariage, celui que lui et Anne partageaient en tant que mari et femme.
Nous ne savons pas pourquoi il s'agit du seul legs spécifié à Anne. En vertu de la common law médiévale en Angleterre, une veuve avait droit à un tiers de la succession de son défunt mari, même si cela n'était pas spécifiquement mentionné dans le testament. Dans la pratique, cependant, la plupart des épouses étaient mentionnées, généralement en termes d'affection et de confiance, et étaient fréquemment désignées comme exécuteurs testamentaires. Fait inhabituel, on ne trouve dans le testament de Shakespeare aucune référence affectueuse à Anne."
D'ailleurs sa femme s'appelait Anne Hathaway, à ne pas confondre avec l'actrice américaine que l'on connait aujourd'hui.
Tous les commentaires (17)
On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?
Une histoire à dormir debout : le lit vertical
Pour les anglophobes :
"Les meubles font référence aux rideaux et à la housse de lit, qui faisaient partie du lit complet.
Ce legs n'est pas aussi inhabituel qu'il n'y paraît, et il est peu probable qu'il ait été voulu comme le snobisme qu'il nous apparaît aujourd'hui.
À l'époque de Shakespeare, un lit était un article coûteux et luxueux, généralement considéré comme un précieux héritage à transmettre aux générations suivantes plutôt qu'à un conjoint survivant. Dans un monde où le statut social était très prisé, les gens étaient désireux de montrer leur richesse à chaque occasion possible. Il n'était pas rare que le "meilleur lit" soit gardé dans une des chambres du rez-de-chaussée, afin que tous les visiteurs puissent voir à quel point vous vous portez bien. C'était également le lit qui était offert aux hôtes, de sorte que le "deuxième meilleur lit" mentionné dans le testament de Shakespeare était probablement le lit de mariage, celui que lui et Anne partageaient en tant que mari et femme.
Nous ne savons pas pourquoi il s'agit du seul legs spécifié à Anne. En vertu de la common law médiévale en Angleterre, une veuve avait droit à un tiers de la succession de son défunt mari, même si cela n'était pas spécifiquement mentionné dans le testament. Dans la pratique, cependant, la plupart des épouses étaient mentionnées, généralement en termes d'affection et de confiance, et étaient fréquemment désignées comme exécuteurs testamentaires. Fait inhabituel, on ne trouve dans le testament de Shakespeare aucune référence affectueuse à Anne."
D'ailleurs sa femme s'appelait Anne Hathaway, à ne pas confondre avec l'actrice américaine que l'on connait aujourd'hui.
Avec un petit haut et bas au milieu :)
Je ne sais pas trop ce qu'on apprend aujourd'hui finalement :)
En tout cas bravo pour le complement, on apprend des trucs !
Est-ce que cette anecdote ne fait pas partie des arguments dans la théorie selon laquelle Shakespeare n'était pas hétéro ?
Mais ... ?
Pour moi c’est un peu comme les chèques bancaires, il y a la loi d’un côté puis la réalité de l’autre. Mieux vaut le déposer chez le notaire pour être certain de son application.