Shakespeare a légué à sa femme son second meilleur lit

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On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?

a écrit : On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?
Il y a une coquille dans la rédaction de l'anecdote : il faut lire "récemment" au lieu de "longtemps". En effet la première source indique que, à l'époque, le deuxième lit avait une grande valeur, y compris sentimentale, et que c'était donc une marque d'estime de le réserver à sa femme plutôt qu'il aille à ses enfants (on notera au passage que "furniture" ne veut pas dire les meubles mais plutôt les accessoires du lit, c'est à dire ses rideaux et la literie). Et la dernière source indique que le testament a été découvert récemment (alors on n'aurait pas pu croire quelque chose longtemps à son sujet, que ce soit vrai ou pas) ! Quant à la deuxième source, elle parle beaucoup des hypothèses sur la véritable identité de l'auteur de l'oeuvre attribuée à Shakespeare mais pas beaucoup du testament...

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Pour les anglophobes :

"Les meubles font référence aux rideaux et à la housse de lit, qui faisaient partie du lit complet.

Ce legs n'est pas aussi inhabituel qu'il n'y paraît, et il est peu probable qu'il ait été voulu comme le snobisme qu'il nous apparaît aujourd'hui.

À l'époque de Shakespeare, un lit était un article coûteux et luxueux, généralement considéré comme un précieux héritage à transmettre aux générations suivantes plutôt qu'à un conjoint survivant. Dans un monde où le statut social était très prisé, les gens étaient désireux de montrer leur richesse à chaque occasion possible. Il n'était pas rare que le "meilleur lit" soit gardé dans une des chambres du rez-de-chaussée, afin que tous les visiteurs puissent voir à quel point vous vous portez bien. C'était également le lit qui était offert aux hôtes, de sorte que le "deuxième meilleur lit" mentionné dans le testament de Shakespeare était probablement le lit de mariage, celui que lui et Anne partageaient en tant que mari et femme.

Nous ne savons pas pourquoi il s'agit du seul legs spécifié à Anne. En vertu de la common law médiévale en Angleterre, une veuve avait droit à un tiers de la succession de son défunt mari, même si cela n'était pas spécifiquement mentionné dans le testament. Dans la pratique, cependant, la plupart des épouses étaient mentionnées, généralement en termes d'affection et de confiance, et étaient fréquemment désignées comme exécuteurs testamentaires. Fait inhabituel, on ne trouve dans le testament de Shakespeare aucune référence affectueuse à Anne."


D'ailleurs sa femme s'appelait Anne Hathaway, à ne pas confondre avec l'actrice américaine que l'on connait aujourd'hui.


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On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?

Une histoire à dormir debout : le lit vertical

a écrit : On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?
Il y a une coquille dans la rédaction de l'anecdote : il faut lire "récemment" au lieu de "longtemps". En effet la première source indique que, à l'époque, le deuxième lit avait une grande valeur, y compris sentimentale, et que c'était donc une marque d'estime de le réserver à sa femme plutôt qu'il aille à ses enfants (on notera au passage que "furniture" ne veut pas dire les meubles mais plutôt les accessoires du lit, c'est à dire ses rideaux et la literie). Et la dernière source indique que le testament a été découvert récemment (alors on n'aurait pas pu croire quelque chose longtemps à son sujet, que ce soit vrai ou pas) ! Quant à la deuxième source, elle parle beaucoup des hypothèses sur la véritable identité de l'auteur de l'oeuvre attribuée à Shakespeare mais pas beaucoup du testament...

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Pour les anglophobes :

"Les meubles font référence aux rideaux et à la housse de lit, qui faisaient partie du lit complet.

Ce legs n'est pas aussi inhabituel qu'il n'y paraît, et il est peu probable qu'il ait été voulu comme le snobisme qu'il nous apparaît aujourd'hui.

À l'époque de Shakespeare, un lit était un article coûteux et luxueux, généralement considéré comme un précieux héritage à transmettre aux générations suivantes plutôt qu'à un conjoint survivant. Dans un monde où le statut social était très prisé, les gens étaient désireux de montrer leur richesse à chaque occasion possible. Il n'était pas rare que le "meilleur lit" soit gardé dans une des chambres du rez-de-chaussée, afin que tous les visiteurs puissent voir à quel point vous vous portez bien. C'était également le lit qui était offert aux hôtes, de sorte que le "deuxième meilleur lit" mentionné dans le testament de Shakespeare était probablement le lit de mariage, celui que lui et Anne partageaient en tant que mari et femme.

Nous ne savons pas pourquoi il s'agit du seul legs spécifié à Anne. En vertu de la common law médiévale en Angleterre, une veuve avait droit à un tiers de la succession de son défunt mari, même si cela n'était pas spécifiquement mentionné dans le testament. Dans la pratique, cependant, la plupart des épouses étaient mentionnées, généralement en termes d'affection et de confiance, et étaient fréquemment désignées comme exécuteurs testamentaires. Fait inhabituel, on ne trouve dans le testament de Shakespeare aucune référence affectueuse à Anne."


D'ailleurs sa femme s'appelait Anne Hathaway, à ne pas confondre avec l'actrice américaine que l'on connait aujourd'hui.

a écrit : Pour les anglophobes :

"Les meubles font référence aux rideaux et à la housse de lit, qui faisaient partie du lit complet.

Ce legs n'est pas aussi inhabituel qu'il n'y paraît, et il est peu probable qu'il ait été voulu comme le snobisme qu'il nous apparaît a
ujourd'hui.

À l'époque de Shakespeare, un lit était un article coûteux et luxueux, généralement considéré comme un précieux héritage à transmettre aux générations suivantes plutôt qu'à un conjoint survivant. Dans un monde où le statut social était très prisé, les gens étaient désireux de montrer leur richesse à chaque occasion possible. Il n'était pas rare que le "meilleur lit" soit gardé dans une des chambres du rez-de-chaussée, afin que tous les visiteurs puissent voir à quel point vous vous portez bien. C'était également le lit qui était offert aux hôtes, de sorte que le "deuxième meilleur lit" mentionné dans le testament de Shakespeare était probablement le lit de mariage, celui que lui et Anne partageaient en tant que mari et femme.

Nous ne savons pas pourquoi il s'agit du seul legs spécifié à Anne. En vertu de la common law médiévale en Angleterre, une veuve avait droit à un tiers de la succession de son défunt mari, même si cela n'était pas spécifiquement mentionné dans le testament. Dans la pratique, cependant, la plupart des épouses étaient mentionnées, généralement en termes d'affection et de confiance, et étaient fréquemment désignées comme exécuteurs testamentaires. Fait inhabituel, on ne trouve dans le testament de Shakespeare aucune référence affectueuse à Anne."


D'ailleurs sa femme s'appelait Anne Hathaway, à ne pas confondre avec l'actrice américaine que l'on connait aujourd'hui.
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C'est l'ascenceur émotionnel ton commentaire, au début on se dit "ah ca va il l'aimait alors" et puis à la fin c'est pas l'amour fou en fait !
Avec un petit haut et bas au milieu :)

a écrit : C'est l'ascenceur émotionnel ton commentaire, au début on se dit "ah ca va il l'aimait alors" et puis à la fin c'est pas l'amour fou en fait !
Avec un petit haut et bas au milieu :)
L'article est bancal, l'anecdote est bancale, ma traduction l'est aussi.
Je ne sais pas trop ce qu'on apprend aujourd'hui finalement :)

a écrit : L'article est bancal, l'anecdote est bancale, ma traduction l'est aussi.
Je ne sais pas trop ce qu'on apprend aujourd'hui finalement :)
Etant fleur bleue, je prefere me dire que Shakespeare était un amoureux discret et qu'il n'a pas fait étalage de son affection, mais a tenu particulierement a ce que sa femme hérite du second lit par sentimentalisme. Voila ma version :D
En tout cas bravo pour le complement, on apprend des trucs !

Est-ce que cette anecdote ne fait pas partie des arguments dans la théorie selon laquelle Shakespeare n'était pas hétéro ?

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a écrit : L'article est bancal, l'anecdote est bancale, ma traduction l'est aussi.
Je ne sais pas trop ce qu'on apprend aujourd'hui finalement :)
On apprend, dans les sources, que ce testament est important car c'est le seul texte manuscrit dont on dispose de Shakespeare ce qui permet de voir son écriture et sa signature (et qui a permis à des chercheurs qui doutent que ce soit une seule personne, et surtout celle-là, qui a écrit l'oeuvre qui lui est attribuée, de faire de nouvelles recherches sur ce sujet).

a écrit : On apprend, dans les sources, que ce testament est important car c'est le seul texte manuscrit dont on dispose de Shakespeare ce qui permet de voir son écriture et sa signature (et qui a permis à des chercheurs qui doutent que ce soit une seule personne, et surtout celle-là, qui a écrit l'oeuvre qui lui est attribuée, de faire de nouvelles recherches sur ce sujet). Afficher tout À supposer qu'il ait bien rédigé lui-même son testament (et non pas juste signé). Je suppose qu'à l'époque comme aujourd'hui ce genre de document devait être écrit par homme de loi ou un notaire plus au fait des obligations légales.

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Commentaire supprimé Tu n'as pas l'air d'être bien renseigné sur les testaments : c'est toujours le cas aujourd'hui que le testateur peut rédiger lui-même son propre testament et il doit justement l'écrire, le dater et le signer entièrement de sa main, c'est ce qu'on appelle un testament olographe. Un testament rédigé par le notaire s'appelle un testament authentique et on le distingue facilement du testament olographe car le notaire va écrire qu'il recueille les dernières volontés du testateur alors que le testateur va s'exprimer à la première personne du singulier dans le testament olographe. Je parle ici du code civil français mais ça ne doit pas être très différent dans les autres pays étant donné que les gens ont de tout temps et dans tous les pays rédigé leur propre testament.

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a écrit : Tu n'as pas l'air d'être bien renseigné sur les testaments : c'est toujours le cas aujourd'hui que le testateur peut rédiger lui-même son propre testament et il doit justement l'écrire, le dater et le signer entièrement de sa main, c'est ce qu'on appelle un testament olographe. Un testament rédigé par le notaire s'appelle un testament authentique et on le distingue facilement du testament olographe car le notaire va écrire qu'il recueille les dernières volontés du testateur alors que le testateur va s'exprimer à la première personne du singulier dans le testament olographe. Je parle ici du code civil français mais ça ne doit pas être très différent dans les autres pays étant donné que les gens ont de tout temps et dans tous les pays rédigé leur propre testament. Afficher tout Merci pour ces précisions :)

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a écrit : Tu n'as pas l'air d'être bien renseigné sur les testaments : c'est toujours le cas aujourd'hui que le testateur peut rédiger lui-même son propre testament et il doit justement l'écrire, le dater et le signer entièrement de sa main, c'est ce qu'on appelle un testament olographe. Un testament rédigé par le notaire s'appelle un testament authentique et on le distingue facilement du testament olographe car le notaire va écrire qu'il recueille les dernières volontés du testateur alors que le testateur va s'exprimer à la première personne du singulier dans le testament olographe. Je parle ici du code civil français mais ça ne doit pas être très différent dans les autres pays étant donné que les gens ont de tout temps et dans tous les pays rédigé leur propre testament. Afficher tout C'est encore légal le testament écrit de sa main dans son coin? Non parce que je commence a me faire vieux et payer un notaire pour ça, ca me fais des gargouillis dans le transit intestinal.

a écrit : C'est encore légal le testament écrit de sa main dans son coin? Non parce que je commence a me faire vieux et payer un notaire pour ça, ca me fais des gargouillis dans le transit intestinal. Si tu l’écris sur du papier toilette australien, ça a encore plus de valeur mais faudra pas tarder à mourir pour le faire valoir. ;)

Pour moi c’est un peu comme les chèques bancaires, il y a la loi d’un côté puis la réalité de l’autre. Mieux vaut le déposer chez le notaire pour être certain de son application.

a écrit : Il y a une coquille dans la rédaction de l'anecdote : il faut lire "récemment" au lieu de "longtemps". En effet la première source indique que, à l'époque, le deuxième lit avait une grande valeur, y compris sentimentale, et que c'était donc une marque d'estime de le réserver à sa femme plutôt qu'il aille à ses enfants (on notera au passage que "furniture" ne veut pas dire les meubles mais plutôt les accessoires du lit, c'est à dire ses rideaux et la literie). Et la dernière source indique que le testament a été découvert récemment (alors on n'aurait pas pu croire quelque chose longtemps à son sujet, que ce soit vrai ou pas) ! Quant à la deuxième source, elle parle beaucoup des hypothèses sur la véritable identité de l'auteur de l'oeuvre attribuée à Shakespeare mais pas beaucoup du testament... Afficher tout Ce commentaire change toute la maniere de comprendre l anecdote, merci!

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a écrit : On reste un peu sur notre faim, le paragraphe se termine comme si il allait dire "en fait il n'en est rien car ..."
Il l'aimait ou pas alors ?
Telle est la question …