La fabrication de la majorité des bières industrielles requiert l’usage de l’ichtyocolle ou « colle de poisson », pour accélérer le processus de clarification. Obtenue à partir de vessies natatoires de poissons, cette colle permet d’éliminer les impuretés du produit. Ces bières ne sont donc pas véganes.
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Si c'est vrai qu'aujourd'hui à peu près les 2/3 des terres arables sont utilisées pour l'élevage, il conviendra de tenir compte du fait que 80% de ces terres d'élevages sont des prairies, des pâtures non cultivables qui ne produiraient rien que l'homme puisse manger. Cela réduit déjà considérablement les espaces qui seraient utilisables pour une alimentation végétarienne humaine. Il faudrait donc faire de la culture "mangeable" là où c'est possible, et ça devra être fatalement de manière intensive, encore bien plus que ne le sont déjà certains espaces (voir en Espagne).
Et le pb c'est que quand je donne des céréales à un animal pour le manger (lui ou ses oeufs / lait) plutôt que de manger directement la céréale en question, il y a au bout du compte un grosse perte de calories pour moi, entre 75% et 95% des calories vont se perdre dans le métabolisme de l'animal.
Avec une population mondiale qui augmente et veut tjs + de viande dans son régime alimentaire on doit donc aller chercher toujours plus de terres arables (aux dépends notamment de la forêt amazonienne), et on est pas aidé pour les futurs enjeux de sécurité alimentaire.
Il y a un véritable enjeu de civilisation derrière la consommation de produits animaux.
Perso je suis végétarien / végétalien. Et c'est très chiant socialement, parce que quand des gens l'apprennent ils vont quasiment tout le temps faire une fixette dessus. Des fois on me demande juste avec bienveillance de justifier mes choix, pour essayer de m'amener sur un débat. Des fois c'est bcp moins bienveillant, on va essayer de me convaincre que j'ai tort, me charrier voire se foutre de ma gueule. Et très souvent on justifie ces attaques par le fameux "les vegan sont intolérants et donneurs de leçons". Un peu dans le genre des innombrables commentaires qu'il y a eu ces jours-ci sur les anecdotes vin / bière qui étaient unanimes sur le thème : "ces vegan qu'ils sont cons et intolérants lol".
C'est très chiant à la longue, et je fais tout pour éviter ces situations (je préfère prétendre que je digère mal la viande et que les oeufs me font péter par exemple, ça passera toujours mieux).
Forcément ça pose question, pourquoi une telle crispation sur le sujet ? Je vois 2 grandes pistes :
- qd qqun fait des choix de rupture, ça va être perçu par son entourage comme une critique implicite de ses propres choix de vie
- il y a énormément de sujets sensibles dans notre société, énormément de désaccords sur bcp de choses (la politique, les divertissements, les valeurs, etc.). Et la bouffe, ça restait un des rares sujets qui transcendait ces querelles et mettait tout le monde d'accord. Alors quand des petits cons viennent foutre par terre ce rare sujet d'entente c'est vu comme une agression.
Je précise que je n’ai aucun penchant anthropophage, si certain allait imaginer des choses!... Et n’ai rien non plus contre les Vegans, végétaliens, végétariens, viandeux, ou je ne sais quoi....!
Ce n'est pas pareil que manger de la vache ou du poulet... qui eux sont effectivement vraiment végétaliens.
Commentaire intéressant mais malheureusement pas mal erronée.
L'intolérance c'est surtout envers les autres animaux que les non-véganes la pratique.
Les humains ont tendance à croire que le véganisme ça se passe entre les personnes véganes et les non-véganes et que chacun devrait respecter le mode de vie de l'autre. Sauf qu'il y a un 3e élément dans cette équation que les non-véganes mettent systématiquement de côté quand ils invoquent le choix personnel.
Les premières victimes du spécisme ce sont les animaux non-humains. C'est eux qu'il faut respecter, pas notre mode de vie. On ne devient pas végane/animaliste et antispéciste pour se glorifier auprès des non-véganes. On le fait pour elles et eux. C'est envers eux qu'il ne faut pas être intolérant.
Quand un acte est moralement inacceptable, ce n'est pas de l'intolérance que de la dénoncer. Sinon, dirais-tu que c'est intolérable de dénoncer un raciste quand il tient des propos injurieux ?
Dirais-tu que c'est de l'intolérance quand on dénonce un sexiste parce qu'il parle mal à une femme ou qu'il l'agresse ?
Dirais-tu que c'est de l'intolérance de ne pas laisser un homophobe ou un transphobe déverser sa haine sur ces gens là ?
Eh bah là c'est pareil avec le spécisme avec ces animaux. La nuance c'est que pour la première fois de l'humanité, l'Homo Sapiens Sapiens égocentrique que nous sommes se positionne par rapport à ces individus d'une autre espèce que la sienne. Et c'est là que les non-véganes bloquent en invoquant tout un tas de propos fallacieux pour maintenir leur mode vie cruel et immoral.
Nous ne sommes pas nés véganes, bien qu'il commence à y avoir de plus en plus d'enfants nés de parents véganes et qui s'occupent bien d'eux (merci de ne pas me filer les articles des parents soit disant véganes qui ont nourris leur enfant au lait végétal, c'est un contre exemple absurde et ne prouve absolument pas que le végétalisme est dangereux).
Par contre nous avons la capacité de nous remettre en question, de protéger et de refuser l'exploitation de ces animaux qui ne nous rien fait et qui méritent autant que nous de profiter de leur vie sans qu'on la leur ôte.
Je passe rapidement en revu certains éléments comme " l'humain est omnivore ".
Oui OK et alors ? L'humain fabrique aussi des armes. Est-ce que c'est la preuve qu'il faut s'en servir pour tuer ?
Cet argument qui consiste à dire que parce que l'humain est omnivore donc il devrait manger de la viande n'en est pas un. Tout simplement car notre omnivorisme n'est qu'une capacité d'adaptation, pas une fin en soi.
[Partie 1/2]
"Dans son habitat naturel, il mange ce qu'il trouve".
Dois-je comprendre que tu vis dans la jungle, la forêt ou la savane, avec ton smartphone, ta maison chauffée, tous tes équipements électroniques et avec ta nourrir qui provient de magasins ? Et t'appelle ça "son habitat naturel" ? Mais l'époque de Cromagnon c'est pas terminé ? Faudrait songer à ne pas utiliser l'argument du passé ou de certains peuples "primitifs" pour chercher à valider son mode de vie dans un pays moderne où l'accès à une abondance de produits existe, c'est fallacieux.
Pour ce qui est du bilan carbone, là encore du vrai et du faux. Tu savais qu'on pouvait être végane ET manger local voire même de saison ? C'est pas incompatible tu sais.
Quant au transport des produits, tu devrais étudier ces éléments.
www.latribune.ca/actualites/sherbrooke/vaut-mieux-manger-local-ou-vegetal-28cf39ed4ddfb7439e7612eb3c218760
korii.slate.fr/et-caetera/ecologie-local-circuits-courts-pollution-transport-viande
Il y a eu un article récent qui comparaît le bilan carbone d'une viande produite localement VS une viande importée d'un autre pays où les animaux broutaient de l'herbe et la conclusion était que le carbone émis lors de la phase de transport reste dérisoire par rapport à celui émis pendant l'élevage. Mais je n'arrive pas à remettre la main dessus.
Enfin quand tu affirmes que produire plus de végétaux pour compenser les matières animales provoqueraient la destruction des habitats animaliers, je serais bien curieux de savoir d'où tu tires cette conclusion (sachant que c'est totalement l'inverse mais bon, j'attends tes explications).
La réelle question qui reste alors à poser est : si tu peux manger et te régaler tout en arrêtant de faire du mal à ces animaux, pourquoi poursuivre et persister à soutenir leur exploitation ?
J'espère que ce pavé ne t'aura pas donné mal au crâne. Ça devient juste lassant de lire en boucle les mêmes faux arguments et de voir également des contre vérités scientifiques sur certains éléments.
On a tous à y gagner à passer à une alimentation végétale. Le problème dans ce pays, c'est qu'il y a du passéïsme à gogo (culture, tradition, etc). Heureusement qu'on n'a pas eu besoin de faire une révolution pour passer de la bougie à l'électricité ou de la calèche à la voiture.
Au plaisir. [Partie 2/2]
Je suis complètement d'accords avec toi Elf_noir.
La différence est bien dans la moralité, c'est une question de perception de bien et de mal. Les végétaliens trouvent immorale de tuer un animal pour ce nourrir alors que les autres ne ressentent aucune immoralité dans cet acte.
Je pense que la scission est là, à partir de ça, il est impossible de réconcilier les deux points de vu, puisque chacun pensent agir bien. Les végétaliens agissent bien en arrêtant la souffrance animal et les noms végétaliens agissent bien en tuant un animal pour ce nourrir.
Pour le reste, tout le monde est d'accords, manger moins de viande, manger locale, manger de saison, etc. Le seul point de désaccord est la perception du bien et du mal sur l'acte de tuer un animal pour ce nourrir.
Si ce sujet vous intéresse, il y a un manga qui traite de ça avec un point de vue original. Dans un monde de démon, les humains sont élevés dans des fermes pour être mangé. Il y a des fermes industrielles qui vont de la viande de basse qualité et des fermes premium. "The Promised Neverland" raconte le point de vue d'enfants d'une des fermes premium !
Pourquoi dire "la majorité des bières industrielles" quand les plus vendues en France n'utilisent pas ce procédé d'après Barnivor?
Bien sûr, il ne s'agit pas de dire que 100% des terres utilisées pour des animaux puissent être transféré pour des humains, ni qu'il ne faudrait pas augmenter la production, mais bien que, en prenant en compte les deux options, arrêter de manger de la viande soulagerait énormément la planète. Laisser les terres inexploitable pour l'homme au repos au lieu de les exploités pour des animaux, par exemple, serait aussi un point très positif.
Après bien entendu, ça n'est absolument pas une solution miracle et il faudrait faire bien d'autres choses (réduire ou au moins arrêter d'augmenter la population, sortir du modèle capitaliste qui nous conduit droit au mur...), mais je trouve que c'est un argument difficile à nier.
L'aspect moral déjà reste présent, et n’est justement pas une histoire de croyance. Enfin si, effectivement si tu crois que l'homme a été créé par dieu à son image, tu as effectivement toutes les raisons de pensées qu'il est différents du reste des animaux, mais sinon... le parallèle tient plutôt la route. Nous sommes des animaux, ce sont des animaux, des êtres vivants, avec un système nerveux capable de sensations (et probablement de bien plus que ça).
Mais surtout, l'aspect environnemental n'est absolument pas une croyance. C'est un fait, la viande, ça pollue. Et si l'alternative n'est pas trivial et demande des aménagement, il est certain que l'impact écologique sera bien moindre (à nouveau, couplé à d'autres procédés).
Bref, les deux commentaires d'Elf_noir contienne pas mal d'arguments, il serait bon d'y répondre au lieu de se cacher derrière l'argument de "les végans veulent nous imposer leurs dogmes" : justement, ce n'en est pas un.
Je vais essayer d'expliquer la façon dont je vois les choses sur ce point.
Déjà, en prémisse, j'admets qu'il existe des actes moraux ou non (avec des métriques qui sont éventuellement à discuter).
J'admets aussi que tuer un être humain est moralement mauvais, sauf cas extrêmement particulier. Sur ce point, je note que tuer un être humain qui n'essaye pas de me tuer et qui ne souhaite pas explicitement mourir est moralement mauvais (selon la plupart des métriques communément utilisées).
J'admets enfin que les êtres humains sont des animaux, même s'ils ont un statut à part pour moi puisque ce sont mes congénères.
Maintenant, si on accepte ça, qu'est ce qui nous empêche de transposer cette morale aux animaux ? Si je ne peux tuer un autre être humain et que l'humain est un animal, pourquoi puis-je tuer un autre animal ? Est ce que ce "statut" suffit à expliquer cette différence ? J'en doute. En effet, comme pas mal de gens, j'ai un animal de compagnie. Et il ne me viendrais jamais à l'esprit de le tuer pour le manger, je trouverais ça moralement impossible. De même, je ne tuerai pas l'animal de compagnie de quelqu'un d'autre que je connais, même si personne ne pouvait savoir que c'était moi : ces animaux sont différents des vaches ou des poulets que je peux manger. En fait, c'est encore plus large : je ne pourrais pas manger de chien ou de chat, parce que je suis habitué à les fréquenter comme des compagnons. Bien sûr, le choix des animaux en question est culturel, mais il semble bien exister des animaux non-humain qu'il nous semblerait mauvais de manger. Des lors, où ce situe la limite ? L'habitude et la pression culturelle ? Sans doute. Mais cela veut aussi dire que cette limite peut être étendu sans difficulté à tous les animaux.
Outre cet argument, il y a celui, assez frappant, developpé dans cette vidéo : www.youtube.com/watch?v=HaVWbdlAiCQ
En résumé, si l'on peut considéré que les animaux souffre comme nous, il devient alors très délicat de considéré qu'on peut les tuer sans aucun problème. Et vu la quantité d'animaux tuer, si les animaux souffre vraiment, la quantité de souffrance potentielle devient alors énorme, même en estimant qu'il y a peu de chance que cette thèse soit vrai.
En outre, nous ne sommes pas soumis à notre instinct et à des besoins immédiat, nous avons la possibilité de manger d'autres choses sans courir de risques personnel (et, comme indiqué, en aidant en plus à lutter contre le réchauffement climatique, ce qui nous aide en retour). Des lors, l'argument s'opposant complétement à un régime végétarien revient à "je préfère faire souffrir d'autres êtres vivants plutôt que de renoncer à un plaisir spécifique et non vitale". Honnêtement, ce genre d'arguments me semble très difficile à tenir car il faut soit se soucier extremement peu d'autrui (et auquel cas, pourquoi ne pas tuer d'autres êtres humains ?), soit estimer que la probabilité que d'autres animaux aient une souffrance correspondant à la notre est extrêmement faible, soit ne pas avoir une morale utilitariste (et dans ce cas, l'autre argument lié à la limite et aux différences culturelles me semble plus fort).
L'argument du rejet par la majorité de la population ne me semble pas recevable dans la mesure où certaines pratique anciennes sont aujourd'hui considérés comme inadmissible (par exemple l'esclavagisme). Il montre en outre que le problème est vraisemblablement structurel : depuis un siècle, la consommation de viande a explosée et s'est imposé comme une norme, quand elle était avant l'exception pour la plupart des gens. Peu de gens sont près à devenir végétarien ou végan notamment parce qu'on ne leur montre pas qu'une alternative est possible, et parce qu'on leur martèle qu'il faut consommer de la viande. Il devient alors délicat de prendre du recul, mais il me semble bien plus dogmatique de refuser d'envisager un changement plutôt que de considérer que la souffrance animal non indispensable ne devrait pas arriver.
Naturellement, il est toujours plus intéressant de diminuer sa consommation plutôt que de ne rien changer, et ça n'est d'ailleurs pas valable que pour la consommation de viande.
Végétarien= qui ne mange pas d'animaux (viande ET poisson ET coquillage) -> clin d'œil à ma belle mère qui nous fait du poisson parce qu'on est végétarien ;)
Végétalien = en + pas d'aliment issus des animaux: fromage, œuf, Miel, lait
Vegan = c'est plus un mode de vie, en plus de l'alimentation qui évite ce qui est issu des animaux par exemple le cuir, la fourrure, évite les zoo ou les cirques avec animaux ...
Mais on est vite perdu car le mot vegan est à la "mode" on retrouve de partout des burger vegan avec du fromage dedans... en fait non il est végétarien
Et pour les personnes avec des arguments, oui mais quand on marche on tue des fourmis et pour les légumes il y a la pollinisation... c'est pas possible d'être vegan etc
Ce n'est pas parce que quelque chose ne peut pas être parfait, qu'on ne peut pas l'améliorer ;)
Donc non, si demain la population se nourrissait exclusivement de fruits et légumes on aurait, paradoxalement, une atténuation de la pression sur les terres arables.